Entretien avec Ahmed Mehdi OMAROUAYACHE, en charge de l’organisation de la Semaine du Web

" L’envie de rassembler tous les acteurs de la Toile algérienne "



Comment vous est venue l’idée d’organiser ce genre d’évènement?

Il y a, en Algérie, un manque en termes d’événements web majeurs et nous avons toujours voulu essayer de rassembler tous les acteurs de la Toile algérienne mais aussi sensibiliser les entreprises à l’usage d’Internet et susciter chez les jeunes une vocation quant aux métiers du web. J’ai su que c’était le bon moment quand Mr Lyes Lamri m’a présenté Mr Farid Arab, le co-organisateur de la Semaine du Web, qui a su donner une envergure internationale à l’événement, et que Karim Embarek, qui a à son actif l’organisation de plusieurs salons internationaux, nous a
rejoint pour organiser ensemble l’événement.

Qu’attendez-vous de la Semaine du Web et surtout à quoi doivent s’attendre tous les participants ?

Qu’elle soit une plate-forme d’échange de connaissance mais aussi d’apprentissage; qu’elle lance un processus, une dynamique d’événements mais aussi un élan d’innovation dans le domaine du Web ; qu’elle soit l’opportunité de positionner l’Algérie comme leader africain de l’innovation des services internet. Les participants devront s’attendre avant tout à de l’inédit, mais aussi à recevoir un flow d’informations jamais vu en Algérie et en Afrique.

Quel bilan souhaiteriez-vous tirer à la fin de cette semaine?

De la création d’emploi et de richesse pour le pays. Que le néophyte puisse découvrir et que le professionnel puisse s’approfondir ; que les rencontres, les débats et les tables rondes puissent porter des fruits à court, moyen, et long terme ; et surtout qu’il y ait un partage. Le Web,
c’est avant tout du transfert d’informations.

Un mot sur la situation du Web en Algérie ? Auriez-vous des chiffres à nous communiquer ?

Le Web en Algérie est en plein boom, que ce soit sur le plan startup ou sur le plan réseau sociaux. Nous vivons en ce moment en Algérie ce qu’ont vécu les autres pays au moment de la démocratisation de l’ADSL dans les années 2000. Dans 5 ans à peine, le Web sera un facteur incontournable pour la quasi totalité des algériens. Voici quelques chiffres d’Algérie Télécom 2010 avec DJAWEB : 7 000 accès RTC ; 3 000 accès liaisons specialisées ce qui permet d’offrir des services à 100 000 clients, à 4 046 cybercafés, à 35 ISP Internet Provider Services, à 3 000 000 d’utilisateurs d’Internet en Algérie.

N'TIC 54 / AVRIL 2011