Le marché algérien capte fortement l’attention des équipementiers mondiaux depuis l’annonce de sa prochaine ouverture sur la technologie 3G.Nokia Siemens Networks vient justement de signer une convention avec le Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication en vertu de laquelle le groupe offre gracieusement un système LTE (Evolution Long Terme) au ministère.Ce système, classé dans la catégorie 4G, est supposé être à usage restreint à des fins pédagogiques et ne sera donc pas commercialisé. C’est vraisemblablement l’institut national des télécommunications qui bénéficiera le premier du LTE.
« Ce système est conçu pour enseigner aux futurs ingénieurs de télécommunications la fonctionnalité, la conception, les avantages et les bénéfices de la technologie LTE », a-t-on indiqué lors de la conférence tenue hier au Hilton. Une conférence à laquelle ont participé le directeur général de Nokia Siemens Networks Algérie, le directeur général en charge de la région Afrique, et le chargé de la communication du MPTIC. L’ambassadrice de Finlande était également présente à cette rencontre.
Les représentants de Nokia Siemens Networks ont précisé lors de cette conférence que le système LTE peut être adapté aux équipements de troisième génération. Et que la firme a déjà mis ce système à la disposition d’une quarantaine de clients à travers le monde.
« Le LTE permet, non plus seulement aux personnes mais aux machines, de communiquer entre elles. Il assure un débit moyen de 150Kbps en plus du fait qu’il s’agisse d’une technologie exigeant très peu d’énergie », expliquent les responsables du groupe.
M. Dimitri Diliani, directeur général de Nokia Siemens Networks pour la région Afrique, a expliqué que la donation faite par la firme qu’il représente entre dans le cadre d’une politique globale allant dans le sens du développement des nouvelles technologies au niveau du continent africain et tout particulièrement l’Internet mobile. L’Algérie a été choisie en premier lieu pour concrétiser cette politique de développement « en raison de son grand potentiel », notera M. Diliani.
Ahmed Gasmia
