Les navigateurs web sont devenus le rivage où échouent les requêtes de toute une génération qui trouve dans ces interlocuteurs forts loquasses de quoi résorber sa soif d’Internet. Mais la profusion de notre monde 2.0 vient jeter la confusion dans les clics des internautes. Quel navigateur choisir ? La réponse ici…
Un peu d’histoire
Présentons d’abord les antagonistes. L’arène de la navigation internet n’a longtemps connu qu’un seul maître, Internet Explorer (IE), qui possédait 90% de parts de marché grâce à son intégration à Windows. Mais la fondation Mozilla sonna le glas de cette ultra domination en 2004 en lançant un premier véritable concurrent, Firefox, navigateur open source se voulant une alternative gratuite à IE.
Plus récemment, Google fit une entrée fracassante en lançant Chrome, son petit bijou mêlant simplicité, efficacité, et interface épurée, et censé être la nouvelle Ferrari de la navigation web. On parlera aussi de Safari, tournant sur Mac mais possédant une version Windows. Ainsi que d’Opera, sorti en 1996 par une firme norvégienne, et son successeur annoncé, Opera Next, utilisant la même plateforme que Chrome, Webkit ; "si tu ne peux vaincre ton ennemi, copies son code source" !
Où en est la lutte ?
« En fait, moi je trouvais juste qu’Internet Explorer était un peu lourd, alors j’ai voulu changer ». Telle sera probablement la réponse du profane aux comparatifs complexes fait entre les navigateurs Web. Mais derrière ces chiffres aux allures de hiéroglyphes, il y a une réelle différence et celle-ci varie au gré des mises à jour effectuées.
A l’heure actuelle, voici les dernières versions stables des divers navigateurs : Chrome 29, Opera 15, Internet Explorer 10, Firefox 23 et Safari 6. Ainsi, un coup d’oeil sur les parts de marché peut être un bon indicatif sur les tendances actuelles :
Tests de performances
En ce qui concerne la fiabilité et la rapidité, il apparaît que Firefox domine les débats et opère un retour après le retard accumulé face à Chrome. Ce dernier, qui fut connu pour sa légèreté et sa rapidité d’exécution exceptionnelle, se fait rattraper sur ce domaine, mais garde des standards très élevés qui, associés à son image dorée, le garderont longtemps comme le navigateur à la mode. Quant à Internet Explorer, il ne supporte pas l’ouverture d’un grand nombre d’onglets et démarre à son aise.
Côté pratique
Voici quelques informations et caractéristiques plus palpables par l’utilisateur qui pourraient déterminer le choix de son navigateur :
Google Chrome : rapidité, interface épurée, barre d’adresse servant de moteur de recherche, extensions nombreuses.
Mozilla Firefox : rapidité, fiabilité et sécurité, gestionnaire de téléchargement efficace, un moteur de recherche intégré.
Internet Explorer : compatibilité accrue avec Windows 8, lié aux divers outils fournis par Microsoft sur Windows, moins d’extensions.
Opera : multitude de fonctionnalités comme Fonction Turbo, Speed Dial, Opera Unite, domination sur le marché du mobile.
Safari : utilisation simple, ergonomie inspirée de l’univers Mac, quelques lacunes sur Windows.
Le choix d’un navigateur web reste donc très subjectif, mais parmi les 5 grands navigateurs dominant le marché, seuls Firefox et Google Chrome semblent avoir une réelle avance sur leurs concurrents. Ils représentent donc le choix le plus fiable à l’heure actuelle.
