Le drame des DRM
Un accord est en phase d’élaboration en matière de copie privée de disque HD DVD et Blu Ray. S’il est approuvé par les majors et la cohorte d’ayant droit, il autorisera les consommateurs à effectuer des copies de sauvegarde pour prévenir un dommage sur son disque d’origine, et une copie pour leur utilisation personnelle.
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L’initiative est soutenue par le consortium AACS LA (Advanced Access Content System Licensing Authority), chargé de la protection des médias haute définition. Celui-ci est empêtré dans un jeu du chat et de la souris avec les casseurs de protection. Encore récemment, la clé AACS était déjà contournée par le logiciel AnyDVD HD version 6.1.5.1, avant même son introduction officielle le 22 mai. La brèche à cette forteresse aurait ainsi occasionné un changement de stratégie au AACS LA. Avec cette possibilité de réaliser au moins une copie, c’est un juste retour de l’exception de copie privée en matière de disque haute définition.
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Pas de quoi sabrer encore le champagne : on ne sait pas grand-chose des droits concédés du bout des lèvres au consommateur, et surtout, il faut encore que toute l’industrie donne son feu vert. Pour les inciter à accorder leur bénédiction, le système reposerait sur une majoration des droits et donc du prix final du produit. Un disque offrant X possibilités de copie serait dans ce schéma plus cher qu’un disque totalement verrouillé.
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Cette solution pourrait ainsi réconcilier DRM et usagers, en diminuant le risque de piratage tout en soutenant ce marché naissant de la haute définition. Bref, tout un programme, mieux une panacée. Elle aura en tout cas pour miracle de lever le doute sur la légalité de certaine solution de copie au regard de la DADVSI.