Les plus gamers d’entre vous et peut être aussi les plus âgés (non 24 ans, ce n’est pas si vieux !) se souviendront de la Nintendo qui, au cours de ses dix ans de production, nous a fait vivre des émotions fortes. Mais vous souvenez-vous aussi de son look tout carré, teinté seulement en noir et gris avec une petite touche de rouge ? Il faut dire qu’à l’époque, les consoles ne soignaient pas vraiment leur look et rares étaient les productions de consoles en différentes versions. Le point d’honneur était mit sur le fun et l’amusement. Si les Master system et Megadrive ont ouvert le bal avec quelques déclinaisons et des add-on, c’est surtout la Game Boy qui a le plus grand nombre de déclinaisons : console de base, puis Pocket, Pocket Light, Pocket Color, Advance, Advance SP, Advance Micro ! A partir de là, le look devient aussi important que la puissance. On soigne le look des premiers modèles tout en réfléchissant aux prochaines déclinaisons. Si le relookage d’une console permet de relancer les ventes, cela n’apporte concrètement rien de plus au joueur. Tout n’est alors qu’une histoire d’apparence. Les éditeurs s’en donnent à cœur joie et font preuve de beaucoup d’imagination entre les coloris multiples (notamment la DS et la PSP), les éditions élitistes, les éditions collector à l’effigie d’un jeu (Final Fantasy, Zelda), sans oublier les coques interchangeables (Xbox 360) ou les stikers. Mais au final (à la vue du prix surtout), le joueur reste le plus souvent frustré devant tous ses designs alléchants mais qui font trop mal au portefeuille.
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Source : N'TIC N26