L'ARPT a fêté ses 10 ans...
L'ARPT a soufflé ses dix bougies hier à Alger en présences de hautes personnalités à l'instar de Moussa Benhamadi, Ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Amar Tou, Ministre des transports et premier président de l'ARPT, ainsi que M. Belfodil, ancien président de l'institution qui a laissé sa place à Zohra Derdouri, aussi présente à cet évènement.
Plusieurs points ont été débattus afin de mieux comprendre le rôle que joue l'ARPT du point de vue technique, sécuritaire et juridique. Pour Mme Derdouri, l'ARPT est quasi-inexistante chez le citoyen algérien. Un appel a donc été lancé en faveur des médias afin que ces derniers jouent leur rôle d'informer et qu'ils clament haut et fort qu'une institution est bel et bien présente en Algérie pour protéger l'usager et régler les éventuels conflits qui existeraient entre lui et l'opérateur. Elle a également dévoilé les missions fixées à l'avenir, à savoir la délivrance d'autorisation, l'arbitrage et l'élaboration de cahier des charges.
Il a été question en outre de l'inexistence du mobile et d'Internet dans les régions isolées algériennes. Pour Moussa Benhamadi, "l'Etat doit faire des efforts pour offrir aux populations de ces régions reculées de bonnes conditions de vie". Il a avoué avoir astreint l'opérateur Mobilis de s'installer dans les zones frontalières du sud. En ce qui concerne Internet, il y a "une loi pour les régions rurales. Nous avons engagé des actions pour permettre la pénétration et la généralisation de ces types de technologies". Il a en outre avoué qu'une action d'information a été engagée au niveau de la wilaya de Médéa, celle de "sillonner toutes les régions rurales dans le but de sensibiliser la population sur les bienfaits des nouvelles technologies de l'information et de la communication".
La question de la certification électronique a aussi été abordée. Un séminaire sera très prochainement tenu à Alger concernant ce point. Rappelons juste ce qu'est la certification électronique. Il s'agit tout simplement d'un procédé permettant de sécuriser les échanges et les transactions effectuées sur Internet en garantissant plusieurs aspects: authentification, intégrité, confidentialité et non-répudiation.
Enfin, l'un des problèmes fréquents que rencontre l'abonné mobile a été cité, à savoir les SMS frauduleux. Pour M. Benhamadi, l'Etat "travaille avec les opérateurs sur des systèmes de filtrage. Mais c'est avant tout au citoyen d'avertir son opérateur téléphonique dès réception de l'un de ces messages afin que ce dernier puisse bloquer ces pratiques". Au citoyen donc de se montrer très vigilant et aux médias de le sensibiliser...