SARC 2008 : le projet des 48 centres d’appel en suspens

Organisé par le groupe Algérie Télécom en partenariat avec l’Association Algérienne de la Relation Client (AARC), le premier salon de la relation client, baptisé « SARC 2008 », s’est déroulé les 11-12-13 Novembre dernier. Le bilan tiré de cet évènement est plutôt positif. Le salon SARC se veut être un rendez-vous annuel qui regroupe tous les professionnels des centres d’appel ainsi que les éditeurs de solutions et d’équipements.
L’objectif de cet évènement était de promouvoir en quelque sorte la destination Algérie en tant que pays d’accueil pour les centres d’appel, mais également les métiers de gestion de la relation client. Selon le vice-président de l’AARC, le salon a compté 32 exposants dont des entreprises algériennes, françaises et même marocaines, en vue d’élaborer dans le futur toute une chaîne de centres d’appel. Et qui dit création de call centers dit création d’emplois.

A ce jour, le groupe Algérie Télécom détient trois centres d’appel, un à Alger, un à Oran et un autre à Constantine, employant ainsi pas moins de 180 salariés. A travers tout le territoire national, ce ne sont pas moins de 700 emplois que les centres d’appel ont généré. Le Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Hamid Bessalah, ne se trompe donc pas lorsqu’il affirme que ces centres « représentent une ressource et un gisement d’emplois qu’il faut absolument exploiter ».

Ce type de salon ne pourra que viser la concrétisation de partenariats entre entreprises qui feront avancer les choses, les call centers amorçant un timide essor en Algérie.
Grand partenaire d’Algérie Télécom, Vorax Technologies, grande société fournissant des solutions et services spécialisés de télécommunications, était présente en marge de ce salon.
Son directeur général, M. Boukara Mébarek, en a profité pour mettre en avant son entreprise mais pour également annoncer que le projet de création de 48 centres d’appel en Algérie (un pour chaque wilaya), en association avec Algérie Télécom, mettra un peu plus de temps à aboutir. La cause selon lui « l’instabilité dans laquelle est embourbée Algérie Télécom.

Il y a une année que le projet des 48 centres d’appel devait démarrer. Nous sommes aujourd’hui repartis pour une année aussi afin d’entamer les travaux. Il n’y a plus de problème en suspens aujourd’hui et les locaux devant abriter les 48 centres sont d’ores et déjà identifiés ».

Il est clair que tous les changements de direction qu’a connu l’opérateur au courant de cette année n’ont pas arrangé les choses, bien au contraire.

Source : N'TIC N27