Mobil… isation
Ils sont trois opérateurs à faire “parler” plus de 25 millions d’Algériens. La téléphonie mobile en Algérie reste un gisement en or qui a laissé découvrir un profil de consommateur qui “parle beaucoup” et qui met le prix fort pour le faire. C’est également un secteur où l’information chiffrée est difficilement fiable tant la terminologie reste non définie, notamment sur le nombre réel des abonnés, des données stratégiques jalousement gardées dans le flou. On parle de 25 millions d’abonnés ou de puces vendues sans précision suffisante et fiable sur le nombre d’usagers du téléphone portable et ce, afin de ne point renseigner sur le reste du marché à conquérir. Le ménage algérien parle et paye plus qu’il ne consomme en électricité et gaz chaque mois. C’est un bon consommateur de téléphonie mobile. D’ailleurs ce potentiel de consommation, qui peut être assimilé à une véritable matière première pèse sérieusemnt sur les autres secteurs d’activité productive qui voient ainsi s’évaporer sous leurs yeux des pans entiers de clients dont la bourse s’est vue sensiblement absorbée par ces nouveaux produits de télécommunication. Il faut dire que les campagnes de marketing et de communication publicitaire savamment menées par les professionnels de la téléphonie de la place ont été d’une agressivité très porteuse à laquelle ont succombé des millions de prétendants.
Le premier investissement a donc commencé par cette voie de séduction qui renseigne sur le répondant des actions de communication moderne. À l’autre bout du fil, le consommateur a bien répondu ; le marché s’annonçait prometteur dès le départ. Par-delà les polémiques sur les tarifs et autres effets propres à tout climat de concurrence, le marché algérien de la téléphonie a suffisamment gagné en qualité pour imposer des vérités indiscutables sur son potentiel réel et surtout sur la stabilité d’un pays que l’on disait économiquement risqué. La preuve du contraire en a été apportée par le consommateur algérien .
Liberté
Marché de la téléphonie mobile : Polémique sur les chiffres et les tarifs
- nabil