E-Algérie 2013 devenue E-Algérie tout court, l’affaire des candidats au bac floués dans les résultats, l’ARPT plongée dans une léthargie sans précédant, l’affaire Orascom, le lancement de la 4G, désignation du nouveau P-DG d’Algérie Télécom qui tarde à intervenir, sont autant de questions sur lesquelles Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a été interpellé.
En marge du point de presse tenu hier au siège de son département, animé conjointement avec M. Touré, SG de l’Union Internationale des télécommunications, le ministre a déclaré que le projet E-Algérie ne pouvait être limité dans le temps par une échéance précise pour la simple raison que le domaine des Tic n’est pas figé.
A propos des candidats du lycée Bouamama, floués dans les résultats du bac, le ministre, visiblement gêné, s’est dit en attente des résultats de l’enquête en cours. “Le directeur de l’office a reconnu que l’erreur a été commise à son niveau mais cela ne nous empêche pas de situer le problème avec précision. Mobilis ne perdra pas son marché avec l’éducation et la décision de Benbouzid est loin d’être définitive. Je comprends que sa déclaration a été recueillie à chaud juste après l’incident, mais il ne faut pas perdre de vue tout le travail accompli par Mobilis qui est un partenaire de l’éducation et sa contribution aussi bien sur l’opération du bac que sur celle du BEM est fructueuse à plus d’un titre”. Le ministre finira par indiquer qu’il s’agit en fait d’un problème de codification qui concerne 17 candidats du bac spécifique. “Lorsqu'un système est en face d'une situation non prévue, il commet des erreurs”, a-t-il dit, soulignant qu'un communiqué sera rendu public au terme du travail qu'entreprend la commission d'enquête mise en place à cet effet. Acculé sur l’affaire Orascom, M. Benhamadi se contentera de rappeler que le dossier est pris en charge sans souffler mot sur la 4G promettant que les journalistes seront informés au moment opportun.
Pour ce qui de l’impasse dans laquelle se trouve l’Autorité de régulation (ARPT), depuis déjà un bon moment, le ministre expliquera que cet organisme ne dépend pas de son département tout en reconnaissant, cependant, que cette léthargie ne peut perdurer et qu’une solution doit être trouvée au plus vite pour permettre à cette instance d’accomplir sa mission déterminante pour le secteur des Tic. En attendant, Algérie Télécom dont la direction était confiée à l’actuel ministre continue à fonctionner avec un intérimaire. Sujet sur lequel M. Benhamadi ne s’est pas non plus attardé, résumant cette situation à une simple question de temps.
Source: Liberté