L'Algérie cherche à se mettre au diapason de l'élan mondial des objectifs majeurs dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Pour concrétiser cette ambition, un avant-projet de loi d’orientation sur la société de l’information est en cours de préparation.
Pour peaufiner cet avant-projet, les acteurs des TIC en Algérie ont émis plusieurs recommandations à l’occasion des ateliers organisés au cyberparc de Sidi Abdallah à Alger. Des ateliers auxquels ont participé également les experts de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie de l’Ouest (Escwa). Ces derniers ont affiché leur entière disponibilité à coopérer avec l’Algérie dans ce dossier important pour le développement de l’économie numérique.
Pour ce faire, les autorités travaillent sur l'élaboration d'une réglementation devant permettre à l'Algérie de se doter d’une véritable société de l’information. Celle-ci favorisera « le recours aux TIC en tant que moyens de progrès social, scientifique et économique », précise-t-on dans l’avant-projet de loi.
La “gouvernance de l’Internet” : un droit souverain du pays
Soulignons en outre que cet avant-projet aborde également la “gouvernance d’Internet”, et précise que les questions liées à cet aspect “devraient être traitées de manière coordonnée, transparente et démocratique, avec la pleine participation de l’État, du secteur privé et de la société civile. La gestion de l’Internet recouvre aussi bien les questions techniques que des questions de politique publique de l’État”, tout en insistant sur le fait que “le pouvoir de décision, en ce qui concerne les questions de politique publique de l’État liées à l’Internet, est le droit souverain du pays”.
De son côté, le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication mise sur les réformes menées dans l’ensemble des secteurs prioritaires, tels que l’éducation, la recherche, la santé, les fichiers de population et l’état civil, les communications électroniques, la fiscalité, les investissements et les affaires, l’emploi et la sécurité sociale, l’énergie, les transports, la justice et la sécurité.
Dans tous ces secteurs, l’État est déterminé à assurer une large diffusion des opportunités des TIC. En parallèle, un processus est lancé pour aboutir à la préparation et l’actualisation des lois et des règlements afin d’arriver à l’administration électronique et à la gouvernance électronique.