A l’occasion de la célébration de la célébration de la Journée mondiale de la Liberté de la presse, le Syndicat algérien des éditeurs de la presse électronique (SAEPE), en cours de création, appelle le Gouvernement à la « levée des contraintes et à la stimulation de cette filière ».
Lors d’une conférence de presse organisée mercredi à Alger, le SAEPE a détaillé le projet du « pacte d’avenir » et proposé un plan en 5 points « pour engager sans délai la normalisation de la situation de l ‘édition de la presse électronique ».
« Nous voulons relever le défi de l’innovation que nous impose tous les jours la transformation digitale de nos comportements, pour s’informer, apprendre, consommer, vivre en société. Nous n’avons pas l’énergie de le faire contre l’Etat mais avec lui comme partenaire », écrit le Syndicat dans le document.
Selon le SAEPE qui rassemble une trentaine de pure players, « il est nécessaire d’entamer l’application de la loi n° 12-05 du 12 janvier 2012 dans ses dispositions générales et celles relatives à la liberté d’exercice de l’information en ligne en Algérie », considérant que les « médias électroniques et les professionnels de la presse en ligne sont maintenus arbitrairement en dehors de tout cadre légal ».
Les représentants du SAEPE demandent à être associés à la commission de la carte de presse nationale, carte à laquelle les journalistes des médias en ligne n’ont toujours pas droit et d’ouvrir l’accès à l’information institutionnel à la presse électronique. Aussi, le Syndicat demande la « levée sans délai de l’embargo » de la publicité publique et institutionnelle sur la presse électronique. Selon le SAEPE, il est temps de laisser aux annonceurs de « choisir librement leurs supports lorsqu’ils souhaitent s’appuyer sur l’exposition en forte croissance des médias digitaux algériens ». Enfin, le SAEPE propose l’institution d’un fonds pour le développement des contenus numériques algériens, en particulier de la presse électronique.