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Nokia World 2009: la convergence à l’honneur
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Index de l'article
Entretien avec Heikki Norta, Senior Vice President Corporate Strategy Nokia
« Nous espérons connecter dans les années à venir plus d’un milliard de personnes »Quelles sont les principales innovations du Nokia World 2009 ?
Aujourd’hui, nous comptons 50 millions d’utilisateurs des services Nokia à travers le monde et 1.1 milliard de possesseurs de terminaux Nokia. Dans les prochaines années, nous espérons connecter en téléphonie plus d’un milliard de personnes. Notre idée est de les initier au téléphone mais aussi à Internet via leurs mobiles. Nous l’avons déjà fait en Inde par exemple avec l’application Nokia Life Tools qui est un outil qui permet d’avoir des informations dans le domaine agricole mais qui peut aussi servir d’outils d’éducation (apprentissage de l’anglais). Nokia profite de sa notoriété pour produire à moindre coût ses produits tout en essayant de les rendre intelligents et de les offrir au plus grand nombre de consommateurs. Nous sommes les seuls dans le monde à proposer le côté services et applications tout en produisant des terminaux à moindre coût. Tous les consommateurs veulent des produits convergents, ils veulent pouvoir faire sur leurs téléphones ce qu’ils peuvent faire sur leurs ordinateurs. L’extrémité de ce marché haut de gamme de smartphones se traduit par notre fameux N900 et notre Booklet 3G. Beaucoup d’expériences peuvent désormais être vécues sur son téléphone mobile.
N’est-il pas dangereux pour Nokia de lancer en même temps un netbook performant et de réduire un ordinateur à un petit téléphone tel que le N900 ? Vous ne donnez pas en quelque sorte la chance aux deux produits de se développer.
C’est l’utilisation des deux produits qui fera toute la différence. Le Booklet 3G a été conçu pour travailler dans un environnement de mobilité sans pour autant pouvoir téléphoner. Le N900 est un peu le contraire. Nous pouvons téléphoner avec tout en ayant accès aux services Internet, tout ça dans un design très compact.
Au départ, la priorité de Nokia était la voix. Aujourd’hui, nous sentons que Nokia va vers la convergence (création de netbooks, OVI,…). Qu’est-ce qui a poussé Nokia à changer de stratégie ?
Notre stratégie d’aujourd’hui est « Connecting People and More ». Notre principal souci est de connecter le consommateur à ce qui l’intéresse. C’est lui qui nous a donné envie d’en faire plus et de construire des terminaux qui offrent les solutions recherchées. Nous pouvons dire que c’est l’évolution de la technologie et les besoins du consommateur qui nous ont poussés à nous adapter à ce marché. C’est l’usage qui crée le besoin en quelque sorte.
Le consommateur d’aujourd’hui veut jouer sur son téléphone, lire ses mails et accéder au net via son mobile en toute mobilité et en toute aisance. Nokia essaye de s’adapter à cette nouvelle tendance.
Nous comptons de plus en plus de cybercriminels. N’est-il donc pas risqué de s’allier avec Facebook ?
Notre accord avec Facebook porte sur la géolocalisation. Publier sa localisation est une décision personnelle. Si le consommateur veut publier sa localisation, il le fait. S’il ne le souhaite pas, il ne le fait pas. Ce n’est pas automatique. Nous n’avons pas du tout les mêmes ambitions que ceux qui cherchent à profiter de vous pour faire de la publicité et qui vont communiquer assez facilement vos numéros de GSM et vos adresses mails à des potentiels publicitaires. Nokia ne rentre en aucun cas dans ce système de base de données.
Nokia ne cesse d’innover pour les pays émergents. La stratégie de Nokia est-elle la même pour chaque pays émergent ou diffère-t-elle d’un pays à l’autre ?
Question création de produits, nous avons une réflexion globale. Ensuite, nous adaptons nos produits en fonction des pays. Il faut savoir que Nokia est la seule entreprise qui propose plus de 80 langues différentes dans ses téléphones. C’est un travail énorme. Nous pouvons une fois de plus citer l’application Nokia Life Tools développée en Inde en partenariat avec le Ministère de l’agriculture. Pour que nous puissions développer ce genre d’application ailleurs, il nous faut conclure des partenariats stratégiques avec les Ministères.
De plus, nous avons développé des applications pour le Ramadan notamment en Algérie. L’an passé, 10 000 téléchargements ont été recensés en l’espace d’un mois ce qui n’est pas négligeable.
Aujourd’hui, nous comptons 50 millions d’utilisateurs des services Nokia à travers le monde et 1.1 milliard de possesseurs de terminaux Nokia. Dans les prochaines années, nous espérons connecter en téléphonie plus d’un milliard de personnes. Notre idée est de les initier au téléphone mais aussi à Internet via leurs mobiles. Nous l’avons déjà fait en Inde par exemple avec l’application Nokia Life Tools qui est un outil qui permet d’avoir des informations dans le domaine agricole mais qui peut aussi servir d’outils d’éducation (apprentissage de l’anglais). Nokia profite de sa notoriété pour produire à moindre coût ses produits tout en essayant de les rendre intelligents et de les offrir au plus grand nombre de consommateurs. Nous sommes les seuls dans le monde à proposer le côté services et applications tout en produisant des terminaux à moindre coût. Tous les consommateurs veulent des produits convergents, ils veulent pouvoir faire sur leurs téléphones ce qu’ils peuvent faire sur leurs ordinateurs. L’extrémité de ce marché haut de gamme de smartphones se traduit par notre fameux N900 et notre Booklet 3G. Beaucoup d’expériences peuvent désormais être vécues sur son téléphone mobile.
N’est-il pas dangereux pour Nokia de lancer en même temps un netbook performant et de réduire un ordinateur à un petit téléphone tel que le N900 ? Vous ne donnez pas en quelque sorte la chance aux deux produits de se développer.
C’est l’utilisation des deux produits qui fera toute la différence. Le Booklet 3G a été conçu pour travailler dans un environnement de mobilité sans pour autant pouvoir téléphoner. Le N900 est un peu le contraire. Nous pouvons téléphoner avec tout en ayant accès aux services Internet, tout ça dans un design très compact.
Au départ, la priorité de Nokia était la voix. Aujourd’hui, nous sentons que Nokia va vers la convergence (création de netbooks, OVI,…). Qu’est-ce qui a poussé Nokia à changer de stratégie ?
Notre stratégie d’aujourd’hui est « Connecting People and More ». Notre principal souci est de connecter le consommateur à ce qui l’intéresse. C’est lui qui nous a donné envie d’en faire plus et de construire des terminaux qui offrent les solutions recherchées. Nous pouvons dire que c’est l’évolution de la technologie et les besoins du consommateur qui nous ont poussés à nous adapter à ce marché. C’est l’usage qui crée le besoin en quelque sorte.
Le consommateur d’aujourd’hui veut jouer sur son téléphone, lire ses mails et accéder au net via son mobile en toute mobilité et en toute aisance. Nokia essaye de s’adapter à cette nouvelle tendance.
Nous comptons de plus en plus de cybercriminels. N’est-il donc pas risqué de s’allier avec Facebook ?
Notre accord avec Facebook porte sur la géolocalisation. Publier sa localisation est une décision personnelle. Si le consommateur veut publier sa localisation, il le fait. S’il ne le souhaite pas, il ne le fait pas. Ce n’est pas automatique. Nous n’avons pas du tout les mêmes ambitions que ceux qui cherchent à profiter de vous pour faire de la publicité et qui vont communiquer assez facilement vos numéros de GSM et vos adresses mails à des potentiels publicitaires. Nokia ne rentre en aucun cas dans ce système de base de données.
Nokia ne cesse d’innover pour les pays émergents. La stratégie de Nokia est-elle la même pour chaque pays émergent ou diffère-t-elle d’un pays à l’autre ?
Question création de produits, nous avons une réflexion globale. Ensuite, nous adaptons nos produits en fonction des pays. Il faut savoir que Nokia est la seule entreprise qui propose plus de 80 langues différentes dans ses téléphones. C’est un travail énorme. Nous pouvons une fois de plus citer l’application Nokia Life Tools développée en Inde en partenariat avec le Ministère de l’agriculture. Pour que nous puissions développer ce genre d’application ailleurs, il nous faut conclure des partenariats stratégiques avec les Ministères.
De plus, nous avons développé des applications pour le Ramadan notamment en Algérie. L’an passé, 10 000 téléchargements ont été recensés en l’espace d’un mois ce qui n’est pas négligeable.
