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Entretien avec M. Mohamed El Amine Benahmed, directeur de la société Inforama
Inforama, société créée en 2008 et spécialisée dans la distribution des produits informatiques, représente en Algérie la marque MSI. Son directeur, M. Mohamed El Amine Benahmed, rencontré au dernier Sicom, évoque entre autres questions le marché de l’informatique qui connaît une crise depuis quelques mois déjà.
Etes-vous venu au Sicom avec des nouveautés ?
Nous sommes venus au Sicom avec le All In One. C’est un ordinateur sans unité centrale et qui ne prend pas beaucoup de place. Il est également très fiable techniquement. Avec ce produit, nous sommes 30% moins cher que le plus proche de nos concurrents. D’autre part, nous avons mis en place un service après-vente qui assure des services au même niveau d’efficacité quelle que soit la région dans laquelle se trouve le client. De manière générale, nous avons des taux de retour de produits inférieur à 1%.
Le marché connaît une situation particulière depuis la mise en application de la loi imposant le crédit documentaire aux importateurs. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Effectivement. Des retards ont été accusés dans les livraisons des produits sur le marché algérien à cause de cette loi qui a été mise en place pour encourager l’investissement local. Toutefois, elle a été mise en application sans donner aux banques le temps de se préparer. Ces dernières se sont retrouvées, du jour au lendemain, submergées par les dossiers des importateurs. Aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une situation où les délais d’acheminement des produits sont de six mois en moyenne. Dans l’informatique, ces délais représentent un vrai suicide. Il faut savoir que sur ce marché, les cotations des produits changent quotidiennement. Ce qu’il y a de positif dans cette loi en revanche, c’est qu’elle pousse les opérateurs à investir dans le montage. Nous avons d’ailleurs pour projet de mettre en place une usine de montage à Oran qui devra être opérationnelle à partir de 2011.
Pouvez-vous nous donner une idée sur les augmentations de prix générées par la perturbation constatée au niveau des délais d’acheminement ?
Il y a eu une hausse de 15 à 20% sur le marché de gros. Ces hausses ont atteint les 100% chez les détaillants.
Comment voyez-vous la suite des événements ?
Je pense que la situation va durer encore longtemps. Mais l’algérien reste un grand consommateur de produits informatiques. De notre côté, nous avons pensé à faire des promotions pour certaines catégories de consommateurs telles que les étudiants ou les lycéens.
Nous sommes venus au Sicom avec le All In One. C’est un ordinateur sans unité centrale et qui ne prend pas beaucoup de place. Il est également très fiable techniquement. Avec ce produit, nous sommes 30% moins cher que le plus proche de nos concurrents. D’autre part, nous avons mis en place un service après-vente qui assure des services au même niveau d’efficacité quelle que soit la région dans laquelle se trouve le client. De manière générale, nous avons des taux de retour de produits inférieur à 1%.
Le marché connaît une situation particulière depuis la mise en application de la loi imposant le crédit documentaire aux importateurs. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Effectivement. Des retards ont été accusés dans les livraisons des produits sur le marché algérien à cause de cette loi qui a été mise en place pour encourager l’investissement local. Toutefois, elle a été mise en application sans donner aux banques le temps de se préparer. Ces dernières se sont retrouvées, du jour au lendemain, submergées par les dossiers des importateurs. Aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une situation où les délais d’acheminement des produits sont de six mois en moyenne. Dans l’informatique, ces délais représentent un vrai suicide. Il faut savoir que sur ce marché, les cotations des produits changent quotidiennement. Ce qu’il y a de positif dans cette loi en revanche, c’est qu’elle pousse les opérateurs à investir dans le montage. Nous avons d’ailleurs pour projet de mettre en place une usine de montage à Oran qui devra être opérationnelle à partir de 2011.
Pouvez-vous nous donner une idée sur les augmentations de prix générées par la perturbation constatée au niveau des délais d’acheminement ?
Il y a eu une hausse de 15 à 20% sur le marché de gros. Ces hausses ont atteint les 100% chez les détaillants.
Comment voyez-vous la suite des événements ?
Je pense que la situation va durer encore longtemps. Mais l’algérien reste un grand consommateur de produits informatiques. De notre côté, nous avons pensé à faire des promotions pour certaines catégories de consommateurs telles que les étudiants ou les lycéens.