Loisirs vidéo-ludiques : un monde en pleine mutation

Numéro dossier: 68

Index de l'article

 


Rétrospective sur Uncharted : Golden Abyss


La perle rare de la PS Vita est distribuée de façon tout à fait officielle en Algérie. Vous la trouverez aux alentours de 5 700 DA. Plateformes et fusillades ponctuent l’aventure de Nathan Drake, sorte d’Indiana Jones des temps modernes (ou de Lara Croft à barbe si vous préférez) qui finit au fil des chapitres à asseoir le caractère qui lui est propre, et finit par accrocher le joueur avec son charisme d’intello casse cou… et charmeur. L’Amérique centrale sera votre terrain de jeu, avec tout ce que cela implique en matière de temples perdus, de jungles vierges, de ponts suspendus, de généraux révolutionnaires, et de donzelles à couvrir à coup de fusils snipers.

Graphiquement, le soft fait parti des bons élèves du support. Il doit son développement à Sony qui en fait une vitrine pour sa nouvelle nomade. La PS Vita est une console du futur, une vraie. Elle regroupe toutes les façons possibles et imaginables de jouer, comme nous l’avons développé dans le dossier du numéro précédent, mais elle possède aussi tous les atouts de la dématérialisation, des jeux en ligne, et du market. A l’heure où ça sent le sapin pour les supports physiques, la PS Vita prouve qu’elle pourra survivre dans un avenir où sa configuration musclée et sa connectivité lui feront prendre le devant de la scène…pour peu que son catalogue s’enrichisse davantage, seule ombre au tableau pour le moment.

La trame principale d’Uncharted se découpe en 34 chapitres, un peu comme une série de 34 épisodes qu’il faudra environ 9 heures à parcourir en ligne droite. Toutefois, le jeu recèle une quantité astronomique d’à côtés, d’objets à collectionner, d’environnements à photographier, de runes à déchiffrer, et j’en passe… Si vous visez à finir le jeu à 100%, vous en avez pour un bon moment.

Clairement, le test d’Uncharted a été l’un des plus agréables qu’il m’ait été donné de faire. Les rebondissements scénaristiques sont légion, et le gameplay distille des trouvailles de génie, possibles uniquement sur PS Vita. Nous ne reprendront pas ici l’énumération des petits plus qui font la différence dans le contrôle du personnage, mais tout a réussi à surprendre. L’utilisation de la caméra, du gyroscope, de l’écran tactile évidemment, mais aussi du pavé arrière qui améliore l’interaction avec les objets 3D, rien n’est superflu, rien ne fait gadget, et la proposition ludique dans son ensemble s’adapte au néophyte aussi bien qu’au plus connaisseur.

Quand un jeu aussi brillamment mis en scène, graphiquement irréprochable, quand il bénéficie d’un jeu d’acteurs et de cinématiques qui ne donnent jamais envie de les zapper, quand de surcroît il innove sur les fondamentaux même du jeu vidéo, à savoir le gameplay et la prise en main…, on applaudirait bien, mais on ne peut pas lâcher la console !


ZIOUCHI Oussama