Avez-vous rêvé un jour de pouvoir communiquer avec votre voiture ? Aujourd’hui, grâce à la révolution high-tech, les nouvelles technologies s’invitent dans nos voitures nous donnant enfin la chance, à travers une multitude d’applications, de faire parler notre véhicule. Si dans les pays développés, la voiture connectée n’est plus un rêve en raison de toutes les innovations incroyables que développent les constructeurs automobiles en collaboration avec les géants du web, en Algérie, la voiture connectée intéresse de plus en plus de constructeurs auto. Mais, qu’en est-il réellement sur le terrain ? Quel type de connexion doit embarquer une voiture pour être qualifiée de connectée ? Qui sont les constructeurs automobiles qui s’intéressent à la dimension high-tech dans la conception de leurs voitures ?
Depuis leur avènement, les nouvelles technologies de l’information et de la communication s’imposent dans tous les domaines de notre existence. Aujourd’hui, c’est au tour du marché de l’automobile d’être touché par la révolution technologique qui promet de nous livrer dans les prochaines années des voitures connectées en mesure d’inclure plusieurs applications high-tech. Si le véhicule autonome de Google semble être l’ultime étape de l’évolution de ce créneau, aujourd’hui, plusieurs constructeurs automobiles sont conscients des enjeux de cet énorme chantier qui fait appel à de multiples technologies.
Qu’est-ce qu’une voiture connectée ?
La voiture connectée n’est pour un bon nombre d’experts qu’une partie de cette énorme révolution des objets connectés.
Selon une récente étude de l’Idate, 420 millions de véhicules seront connectés d’ici 2018. Sur ce marché prometteur ne se positionnent pas uniquement les constructeurs auto, mais également les équipementiers, les opérateurs mobiles, les SSII, les éditeurs d’applications et de logiciels ainsi que les géants du web. Mais, qu’entend-on déjà par voiture connectée ?
La voiture connectée est un peu comme un ordinateur intelligent, mais avec quatre roues. Croyez-le ou pas, si par exemple vous venez de crever un pneu en pleine forêt et qu’il fait nuit et que vous venez de découvrir en plus que vous avez égaré votre cellulaire, ne paniquez pas ! Votre voiture a déjà appelé les secours qui sont en route. Une voiture connectée vous informera de l’état du trafic en temps réel et se chargera même de vous trouver systématiquement une place pour vous garer sans passer une demi-journée à tourner en rond. Elle peut même vous offrir une carte pour éviter les embouteillages, éviter les obstacles en temps réel, regarder des films en streaming pour les passagers qui sont à bord du véhicule.
Vu de l’intérieur, une voiture connectée est vraiment très confortable. Vous pouvez écouter toute sorte de musique sur Internet, écouter votre radio web préféré. La voiture connectée reste tout le temps en contact avec son conducteur. Elle représente donc plus de sécurité, plus de confort et plus de divertissement.
Ainsi, tout comme une tablette ou un smartphone, ce véhicule est équipé d’un système de connectivité qui lui permet d’émettre ou de collecter des données en utilisant le réseau mobile 3G ou 4G, pour proposer toutes sortes de services au conducteur.
Qui intervient dans la construction de la voiture connectée ?
La voiture connectée n’est pas une simple voiture, c’est un engin hyper sophistiqué qui intègre des technologies de haut 
niveau. Sa conception ne dépend pas uniquement d’un constructeur automobile, même si elle demeure pour ces derniers un argument supplémentaire pour séduire une clientèle de plus en plus connectée.
La conception d’une voiture connectée fait intervenir en plus des constructeurs automobiles, les opérateurs mobiles, les éditeurs de plateformes mobiles (Apple, Google, Microsoft,...), les développeurs d’applications et, à terme, les annonceurs. L’écran de bord de la voiture représente de nouvelles opportunités de revenus. L’écosystème de la construction des voitures connectées grossit de façon importante.
Selon plusieurs experts, ce marché fait intervenir différents géants et leaders qui n’ont pas trop l’habitude de travailler ensemble et qui vont devoir œuvrer, chacun à sa manière, pour apporter leur contribution. Les voitures connectées sont l’avenir de l’automobile. Les clients ne se contentent plus d’une bonne voiture solide avec un design attractif. Ils cherchent de la connexion, du confort et de la sécurité à l’intérieur de leur véhicule.
Quelles sont les différentes solutions proposées par les constructeurs ?
Pour qu’une voiture soit connectée, il est primordial qu’elle intègre un système permettant d’établir la connectivité entre le conducteur et son véhicule. Le choix du système dépend de plusieurs critères. Il peut être conçu par le constructeur, comme R-Link sur toute la gamme des Renault ou ConnectedDrive de BMW, ou basé sur le smartphone du conducteur, comme CarPlay qu’Apple propose sur Ferrari, Volvo ou Mini.
Le système développé par Audi dans l’Audi Connect et qui est le fruit d’une laborieuse collaboration entre Audi, Apple et Google, est le meilleur dans le sens où il unifie les services dans une interface unique. Ce système permet de connecter la voiture au réseau 4G via une carte SIM jumelée à celle de son téléphone. Dans l’Audi Connect, le conducteur peut utiliser n’importe quelle plateforme (iOS, Android, BlackBerry, Windows Phone,...). Dans le véhicule, il retrouvera toujours la même interface. Les fournisseurs de logiciels et de solutions se concurrencent pour se positionner sur ce marché en alliant le côté information, divertissement, communication et le côté sécurité pour empêcher que le conducteur ne soit distrait par les nouvelles technologies inclus à bord de son véhicule.
C’est dans cette perspective d’ailleurs que Google a présenté en juin dernier le premier projet concrétisé de l’Open Motive Alliance, Android Auto, qui s’invitera dans les véhicules dès cette fin d’année. CarPlay propose aussi le portage des applications de l’iPhone sur l’écran de bord du véhicule. Quant à Microsoft, il s’est également positionné au printemps dernier avec la présentation de son système, à l’état de prototype.
