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La deuxième édition du salon international Documentation 2010 a eu lieu du 19 au 21 mai dernier à Tunis. Organisée par l’organisme tunisien IFE (International Fairs and Exhibitions), cette manifestation a réuni une trentaine d’exposants tunisiens et européens spécialisés dans des métiers liés de près ou de loin au domaine de la Gestion Electronique des Documents (GED).
Des éditeurs de logiciels, des spécialistes du contenu Internet, des professionnels du domaine de l’archivage et de la documentation, ont eu l’opportunité, trois jours durant, d’exposer leur savoir-faire et d’établir des contacts. Des associations professionnelles étaient également présentes à ce salon, à l’image de Fedisa, une fédération française d’utilisateurs de solutions liée au domaine de la documentation. Parallèlement au déroulement du salon, une série de conférences a été animée par des experts et consultants internationaux. Les conférenciers ont abordé des questions telles que « la sécurité pour les documents électroniques», « la dématérialisation des documents et le développement durable », ou encore « l’optimisation des systèmes de gestion des documents numériques ».
La problématique essentielle sur laquelle se sont attardés les intervenants est celle de la «volumétrie de l’information ». L’augmentation vertigineuse de la masse d’information circulant au niveau des systèmes internes des entreprises ou sur Internet implique de nombreux risques dont le plus évident est la perte pure et simple de données. Il était donc question, lors de ce salon, de passer en revue les toutes dernières solutions mises au point à travers le monde pour permettre une gestion plus efficace des données. Le salon international Documentation 2010 est l’unique salon maghrébin, arabe et africain traitant aujourd’hui de la thématique de la gestion électronique des documents et aux risques inhérents à ce métier. M. Imad Hanana, commissaire du salon, nous informe que les organisateurs de cet événement professionnel sont particulièrement satisfaits de l’implication des autorités tunisiennes. Ce qui dénote une prise de conscience de la part des autorités locales quant à l’intérêt que représente la question de la gestion électronique des documents. M. Hanana indique, en outre, que la même prise de conscience est constatée du côté des autorités des pays maghrébins dont l’Algérie.