Salon Documentation 2010: Une participation internationale

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Entretien avec M. Imad Hanana, commissaire du salon « Documentation 2010 »

Un rendez-vous pour se tenir informé

Que pouvez-vous nous dire au sujet du salon « Documentation 2010 » ?

Le salon « Documentation 2010 » est un salon international, premier en son genre en Tunisie, en Afrique et dans le monde arabe. Il s’adresse à des responsables d’entreprises et à des professionnels concernés directement par les questions liées au domaine de la documentation. Il s’agit de professionnels tels que les directeurs techniques, les directeurs de communication, et les responsables des services informatiques. Des exposants tunisiens et étrangers sont venus à ce salon pour présenter leurs dernières innovations dans le domaine de la gestion de l’information. Une dizaine de thèmes de conférences en rapport avec l’information, de manière générale, a été animée par des experts internationaux. L’objectif recherché à travers l’organisation de ce salon est d’apporter des réponses aux interrogations des professionnels, leur donner des conseils et leur fournir des outils permettant de mieux exploiter le capital information et mettre à niveau leurs systèmes documentaires.

Vous avez choisi de donner à cet événement une dimension internationale. Quelles ont été vos motivations ?

Nous avons effectivement invité pas mal d’associations et de fédérations internationales pour montrer l’importance de cet événement et profiter de leurs expériences respectives dans le domaine qui nous intéresse. C’est aussi un thème qui dépasse les frontières puisque la question de la gestion électronique des documents touche des sociétés entretenant des échanges au niveau international.

Quelle est la situation de la gestion des documents au niveau du Maghreb ?

Je pense que l’information circule vite entre les pays d’Europe et les pays du Maghreb. Je pense aussi que les pays du Maghreb ont un peu plus de chance que les autres pays africains en raison de l’intensité de leurs échanges avec les pays européens. C’est pour cette raison que l’Afrique est aujourd’hui un terrain à exploiter par les sociétés maghrébines qui ont bien compris l’intérêt que représente la bonne gestion de l’information.

Est-ce que vous pensez qu’il y a une prise de conscience par rapport à l’importance de la GED, notamment de la part des institutions publiques au niveau du Maghreb ?

Oui, d’ailleurs notre partenaire scientifique est l’Institut supérieur tunisien de documentation qui est très impliqué dans ce salon. Je pense que la prise de conscience est, plus ou moins, au même niveau dans les autres pays du Maghreb.

Quels sont les résultas attendus à travers la tenue du salon Documentation 2010 ?

Le premier rôle de cette manifestation est de tenir les professionnels au courant des nouvelles solutions relatives à la GED. Cette manifestation leur permet de se situer par rapport à ce qui se passe dans le monde. Les gens sont aujourd’hui conscients des problèmes liés à la documentation et commencent à adopter des solutions concrètes.