On ajoute quelques mouvements au personnage, on complexifie les phases de combats, on triple la surface de l’air de jeu, on multiplie les missions pour Léonard de Vinci quand l’opus précédent n’en contenait qu’une, on pourvoie le héros de bras droits bien venus,... Bref, le troisième opus d’Assassin’s Creed reprend le noyau dur du second volet autour duquel il tisse une armada de bonnes intentions. Le fan retrouvera donc toujours un savoureux mélange de plateforme, d’infiltration, et d’action. Que de cabrioles à travers les toits de villes italiennes de la renaissance qui justifient à elles seules l’investissement. Mais Assassin’s Creed c’est plus, bien plus que cela, il est dece fait parmi les « most wanted » du mois sur PC, PS3, et 360.
C’est au tour des bidasses de chez Treyarch de monter au front, un mois après un Medal of Honor qui fait soudain pâle figure face au monstre CoD Black Ops. La trame se situe pendant les 60’s, vous et votre commando allez pas mal voyager armés jusqu’aux dents, histoire d’accomplir les missions que vous confie la CIA. Une véritable leçon de FPS que ce Black Ops avec son mode multi qui promet bien de rentrer dans l’histoire vidéo-ludique. Maîtrise de l’univers graphique, maîtrise du rythme et de la mise en scène, nul doute que ce Call of Duty soit un « most wanted ».
La nouvelle virée épique au coeur de la mythologie grecque signée Ready at Dawn sera nomade ou ne sera pas. Exclusivement sur PSP, Kratos, le spartiate patibulaire, se lance à
la recherche d’un petit frère qu’on a réussi à nous cacher pendant 4 épisodes. Ici, la trame narrative n’est qu’un prétexte pour faire défiler des phases plus sanglantes les unes que les autres. Un jeu que l’on qualifiera d’hormonal, tant l’adrénaline accompagne encore plus qu’à l’accoutumée chaque mouvement du Ghost of Sparta. Ne reste alors que la réalisation magistrale et la générosité du contenu pour gommer l’odeur de réchauffé que dégage l’expérience de jeu…Mais même au micro-onde, un GoW, ça se déguste !
Dragon Ball raging blast 2
On prend les mêmes et on recommence…ou presque. On retrouve cette fois-ci le gameplay des épisodes Tenkaishi dans un écrin haute définition. Comprenez des combats d’une rare intensité et d’une mise en scène on ne peut plus fidèle à l’oeuvre originale. On peut parier qu’il s’agit là de l’adaptation ultime d’un dragon ball jamais sortie, certains personnages ayant même été spécialement créés pour le jeu. Du fanservice à l’état pur avec costumes inédits et vidéo du manga culte en prime,…que demande le peuple !
Harry Potter et les reliques de la Mort Première Partie
Labinocle est de retour mais ce n’est plus un Razmoquette. Le balafré se prend même pour un tatoué de Gears of War et se lance dans un jeu de tirs à la troisième personne, des plus nerveux. Quand on ne veut pas prendre le temps de construire un véritable jeu d’aventure comme le mérite la licence de Rowling, on joue la carte de la facilité en copiant un blockbuster vidéo-ludique. Il est à noter que la version 360 est compatible Kinect dans un rail-shooter où vous mimerez le mouvement de baguette magique pour lancer les sorts. La première partie du dernier opus Harry Potter ravira les fans à coup sûr.
On arrive encore au milieu de la soupe populaire qu’on nous sert sur Wii (qui a dit Lapins Crétin ?) de trouver quelques perles. La renaissance du mythe GoldenEye, encore considéré comme étant la meilleure adaptation vidéo-ludique de James Bond sortie il y a 13 ans sur N64 en est un exemple. Cette fois, c’est complètement remasterisé que ce FPS arrive sur Wii, si bien que certains ne le reconnaîtrons plus. La nostalgie a parfois du bon, mais à la vue du résultat, on en arrive à aimer le progrès. Une recette aux petits oignons, avec soupçon d’infiltration, louchée d’action, et nuage de mise en scène à la Hollywood, starring Daniel Craig. Amis BéniWiiWii, à nos Wiimotes !
The Lapins Crétins, Retour vers le Passé
Ils sont de retour ! Un épisode des Lapins Crétins toujours aussi déjanté, et pour continuer dans le pléonasme, fait d’une trentaine de mini-jeux quelque peu rébarbatifs après deux ou trois parties. Certes plus étoffé, avec l’idée du voyage temporel qui fait ici office de fil rouge, cet opus exclusif sur Wii remplit le contrat de pousser le comique de l’absurde vers des sphères encore inexplorées. De quoi se payer une bonne tranche de rire, ou l’occasion pour petits et grands enfants de s’amuser toute une après-midi pour un budget imbattable de 100 DA. Un plaisir à ne pas bouder.
Source: N'TIC 49 / NOVEMBRE 2010