25 conseils pour ne plus rater vos photos de vacances

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Ne partez pas en vacances avant d'avoir lu ce dossier. Vous y trouverez tout ce qu'il faut savoir pour réussir vos clichés, en profiter pleinement et les partager avec vos proches.

Ah ces vacanciers ! Qu'ils soient amateurs de farniente, de balades culturelles ou de périples autour du monde, ils ont tous un accessoire en commun : l'appareil photo. C'est même parfois à cela qu'on les reconnaît. Il faut dire que depuis l'avènement du numérique, il n'a jamais été aussi facile de prendre des photos. On peut déclencher sans réfléchir et rapporter des milliers de souvenirs de ses aventures estivales. Mais on peut aussi avoir quelques mauvaises surprises.

De jolies images pour la rentrée

Alors, avant de faire vos valises, lisez notre guide. Choix des accessoires indispensables, conseils et astuces de prise de vue, partage des images avec des amis, entretien et protection du matériel, vous trouverez tout ce qu'il vous faut pour vous concocter un « été photo » sans stress et ramener des Go de jolies images à la rentrée.

Un départ assuré

Pour ne pas trop tenter les voleurs, évitez de trimbaler l'appareil en bandoulière en permanence. Rangez-le dans sa sacoche et, pour dissuader les pickpockets dans les lieux fréquentés ou les transports en commun, verrouillez-la avec un cadenas. S'il est impossible de se prémunir contre le vol, on peut s'assurer. Il existe des assurances dédiées (www.pixel-assur.com), mais le tarif est élevé. Chez les assureurs classiques, c'est au cas par cas, selon les enseignes et les agences. Renseignez-vous auprès de votre assureur, certains acceptent d'étendre la garantie habitation pour couvrir votre matériel en vacances. Pour ne pas avoir de mauvaises surprises, faites-vous préciser les détails (valeur maximale assurée, franchise, décote, validité hors des frontières) et, le cas échéant, demandez qu'un avenant soit rédigé. Si vous vous assurez, conservez bien à l'abri (par exemple, numérisé sur un espace de stockage Internet), tout ce qui peut permettre de prouver l'existence, la valeur et l'état des objets (factures et photos de vos biens).

Quel format d'image choisir ?

La majorité des compacts n'enregistrent qu'au format Jpeg. Seuls les reflex et quelques compacts photo haut de gamme peuvent exploiter le format Raw. C'est un format dit « brut de capteur » qui permet d'intervenir, a posteriori avec un logiciel, sur certains paramètres de prise de vue (exposition, balance des blancs, etc. ), comme si vous refaisiez la photo, mais depuis chez vous ! Alors Jpeg ou Raw ? Tout dépend de votre niveau d'exigence, de votre pratique de la retouche d'images, mais aussi de votre budget.

Si vous retouchez peu vos images, le format Raw ne vous sera pas d'une grande utilité. En revanche, si vous aimez peaufiner vos photos sur l'ordinateur, c'est le format à privilégier. L'inconvénient, c'est que traiter les fichiers Raw, dont le format est propre à chaque appareil photo, requiert un logiciel spécifique. Ceux offerts par les fabricants sont souvent limités et les véritables éditeurs Raw (Capture NX, DXO Optics, Capture One…) sont à des tarifs prohibitifs pour l'amateur. Reste une solution si vous voulez goûter à ce format sans vous ruiner, c'est Ufraw, une extension gratuite pour The Gimp, mais qui fonctionne aussi de façon indépendante (http://t.01net.com/tc38150).

Des prises de vues bien cadrées

Quelques règles académiques régissent la photographie, il est important de les connaître, ne serait-ce que pour mieux s'en dégager par la suite. La principale est celle dite des tiers. Tracez une grille sur votre photo, de façon à constituer trois bandes horizontales et trois bandes verticales de même taille. A moins de vouloir jouer sur des effets de symétrie ou de vouloir suggérer la stabilité, mieux vaut éviter de trop centrer un sujet, on préférera répartir les masses selon une proportion de 2/3 pour 1/3.1/3 de ciel et 2/3 de sol pour immortaliser un paysage, par exemple, ou l'inverse si c'est un joli ciel d'orage que vous souhaitez mettre en valeur. Les quatre points d'intersection de cette grille de composition sont ce que l'on appelle des points forts. Ils attirent naturellement le regard du spectateur et on y placera donc ce que l'on souhaite mettre en avant, par exemple le regard dans le cas d'un portrait. Il existe beaucoup d'autres règles, le mieux est encore de vous procurer un livre abordant les bases de la photo pour les découvrir (voir nos conseils de lecture page 33). Notez qu'avec les appareils photo numériques, il est possible d'afficher cette fameuse grille (appelée parfois « guide cadre ») sur l'écran LCD pour composer facilement des images harmonieuses.

Quelques logiciels à emporter avec soi

Si vous prenez votre PC portable avec vous en vacances, voici une petite liste d'utilitaires gratuits à installer avant de partir :

Picasa 3.6
est un gestionnaire d'images pratique et simple d'utilisation pour classer et retrouver vos photos ou les partager en ligne directement sur Picasa Web Albums.
http://t.01net.com/tc102044

The Gimp
est le nec plus ultra des logiciels de retouche de photos gratuits, pour faire des modifications, corriger des erreurs ou créer des photomontages.
http://t.01net.com/tc5245

VSO Image Resizer permet de redimensionner vos images en quelques clics avant de les envoyer par e-mail ou de les publier sur Internet.
http://t.01net.com/tc50362

Autostich est un programme tout automatique pour réaliser l'assemblage de plusieurs photos et créer une vue panoramique.
http://t.01net.com/tc34064

ShiftN est idéal pour les amateurs de photos d'architecture, il permet d'un clic de redresser les perspectives d'une photo.
http://t.01net.com/tc45560

La clé photo, concoctée par le site Virus Photo, est une suite de logiciels qui se charge sur une clé USB. Tous les programmes fonctionnent directement depuis la clé, pas besoin de les installer sur un ordinateur. Pratique si vous devez utiliser l'ordinateur d'un ami ou d'un cybercafé. Avec, entre autres, The Gimp, PhotoFiltre ou Paint.Net.
http://tinyurl.com/br6wpf


Plus jamais de panne sèche

Rien de plus frustrant que de rater une belle photo à cause d'une batterie à plat. Pour éviter ce genre de désagréments, faites une check-list avant de partir (chargeur, câbles, adaptateur électrique universel pour l'étranger, réserve de piles, etc.), l'idéal étant de posséder un sac photo assez spacieux pour y loger tous ces accessoires. Une seconde batterie n'est pas du luxe, surtout si vous êtes un déclencheur compulsif. Les modèles d'origine sont souvent chers, mais leur qualité est garantie. On trouve des batteries compatibles plus abordables, mais là, c'est un peu la loterie. Si certaines sont aussi efficaces que les originales, on peut aussi tomber sur des produits de piètre qualité, voire dangereux ! Pour éviter les mauvaises surprises, fuyez les batteries sans aucune marque et les tarifs trop beaux pour être vrais. Préférez les batteries compatibles de fabricants d'accessoires reconnus ou celles fournies avec une garantie.

Des appuis bienvenus

Un tremblement au moment du déclenchement, et c'est le flou assuré. Pour éviter cela, adoptez une position stable, les deux pieds bien campés dans le sol ou un genou à terre. Tenez votre appareil fermement, les coudes appuyés contre le thorax. Servez-vous également de votre environnement pour trouver des points d'appui : arbre, muret… tout est bon. En revanche, pour les photos panoramiques, faites au téléobjectif ou de nuit, le trépied est indispensable. Un bon trépied doit être adapté au poids de votre appareil et à votre taille pour une utilisation confortable. Il doit être assez lourd pour rester stable en toute situation et ne pas partir à la renverse à la moindre rafale de vent. Il doit être muni de systèmes de verrouillage solides pour bloquer ses pieds télescopiques, et la tête mobile (la rotule) portant l'appareil sera idéalement orientable sur trois axes. Les baroudeurs pourront se contenter de monopodes : plus légers à transporter, ils offrent un point d'appui de secours très efficace. Il existe enfin des pieds astucieux comme le GolliraPod ou le Fat Gecko qui se fixent partout à l'aide de pieds articulés ou de ventouses.

Un éclair de génie

Vous l'avez sans doute remarqué, les photos réalisées avec un flash intégré sont rarement réussies. L'éclair est soit trop violent, soit trop faible, sans parler des yeux rouges. La première chose à faire pour tenter d'y remédier, c'est de vous pencher sur les réglages de votre appareil. Sans le savoir, vous avez peut-être plusieurs modes flash à disposition et la possibilité de moduler la puissance de l'éclair. Si vous êtes bricoleur, vous pouvez adoucir un éclair de flash en vous confectionnant un diffuseur. Un simple morceau de papier calque maintenu avec du scotch donne déjà des résultats, mais on peut faire beaucoup mieux avec des morceaux de plastique semi-opaques (bouteille en plastique, etc.). La solution idéale reste cependant le flash externe, idéalement de type « cobra », avec une tête orientable. Il permet des réglages poussés et des éclairages indirects, en utilisant un plafond ou un mur blanc comme réflecteur. Comptez entre 200 et 300 euros pour un flash de marque (Canon, Nikon, etc.) et entre 100 et 150 euros pour des modèles compatibles signés Metz ou Sigma.

La mémoire qui flanche

Déclencher sans compter, c'est une des joies du numérique. Alors, pour s'éviter toute frustration, mieux vaut être prévoyant et s'équiper en cartes mémoire. D'autant qu'au cours actuel, il n'y a pas de raison de s'en priver. Une carte au format SD de 4 Go se négocie autour de 15 euros, de quoi stocker des centaines, voire des milliers de photos (en fonction de leur résolution). Plutôt que d'acheter une carte de 16 ou 32 Go, préférez plusieurs cartes modestes (2 ou 4 Go). Les cartes flash sont fiables, mais on n'est jamais à l'abri d'un accident, et avec une seule grosse carte, on perd alors tout d'un coup ! Méfiez-vous des cartes vendues à petits prix sans certification de performances, elles peuvent brider les capacités de votre appareil (cadence en rafale, modes vidéo). Les mentions de performances sont exprimées en X ou en classe. 1X c'est 150 Ko/s, une carte 100X atteint donc des débits théoriques de 15 Mo/s. La classe correspond au débit en écriture : 6 Mo/s pour une classe 6, 8 Mo/s pour une classe 8, etc.

Et si vous avez effacé le contenu d'une carte par mégarde, pas de panique, vous pouvez peut-être récupérer vos photos avec un logiciel gratuit comme Recuva (http://t.01net.com/tc38659). Seule précaution à prendre pour avoir une chance de réussir, ne surtout pas réutiliser la carte avant le passage de Recuva, vous risqueriez d'écraser irrémédiablement les images à récupérer.

Ecrin de protection

Bringuebalé au fond d'un sac, votre appareil court de gros risques. En plus de prévenir les rayures, un bon étui amortira les chocs en cas de chute et, porté en bandoulière, vous permettra de dégainer rapidement. Pour les compacts, des marques comme Lowepro, Kata ou Crumpler proposent des étuis de bonne qualité dès 15 euros. Prévoyez une housse avec compartiments pour y glisser une seconde batterie et des cartes mémoire. Pour les reflex, il existe une grande variété de modèles au format sac à dos ou besace. Les premiers sont plus confortables si vous avez beaucoup de matériel ou si vous prévoyez des longs trajets en randonnée. Pour les baroudeurs, certains fourre-tout astucieux contiennent une petite cape escamotable que l'on déploie rapidement en cas d'averse.

Ecran de visée sans reflet

Le soleil estival n'a pas que des avantages pour le photographe et peut même devenir handicapant. Un fort ensoleillement rend, en effet, certains écrans LCD complètement illisibles, et le viseur optique ayant disparu de la plupart des compacts, cadrer devient alors un calvaire ! Pour résoudre ce problème, vous pouvez investir dans une visière. Belkin propose des modèles adaptés aux différentes diagonales d'écran. Mais si vous êtes un peu bricoleur, vous pouvez vous fabriquer une visière de dépannage en quelques minutes avec un simple morceau de carton et deux élastiques.


Gare aux rayures

Pour éviter d'abîmer l'écran de votre appareil, procurez-vous un film protecteur autocollant. Vous en trouverez dans les boutiques photo pour quelques euros. Si vous avez un reflex, pensez aux filtres vissants UV : ils protègent efficacement la lentille frontale de l'objectif des rayures et des éclats. Autre point, replacez toujours le capuchon d'objectif après usage et, pour éviter de l'égarer, reliez-le au zoom ou à l'appareil à l'aide d'une dragonne.

Dépoussiérage obligatoire

Un des avantages du reflex, c'est la possibilité de changer d'objectifs. Une opération qui ne prend que quelques secondes, mais qui met le capteur à nu et ouvre une brèche aux poussières. Les reflex récents ont des systèmes autonettoyants, mais pas efficaces dans tous les cas. Arrivera forcément un moment dans la vie de votre reflex où les poussières seront si gênantes qu'un vrai nettoyage s'imposera. Pour ce faire, il existe divers produits plus ou moins onéreux et faciles à utiliser. Les pinceaux Visible Dust Artic Butterfly (environ 100 euros) sont efficaces sur les poussières sèches, mais pas sur des taches ou des poussières collantes. Pour un nettoyage en profondeur, rien ne vaut les spatules souples imbibées de solution nettoyante de type Sensor Swab (environ 5 euros). A proscrire certaines bombes à air qui risquent de projeter des gouttes graisseuses sur le capteur ou les cotons-tiges qui laissent plus de particules qu'ils n'en enlèvent. Le capteur est un composant fragile, alors, si vous avez peur de faire des bêtises, confiez votre appareil à une boutique photo. Les tarifs d'un nettoyage variant beaucoup (de 40 à 80 euros), faites jouer la concurrence.

Halte aux traces

Si vous en prenez soin, votre appareil photo vous accompagnera des années. Pour nettoyer l'objectif, commencez par évacuer les grosses particules de poussière avec un pinceau spécial optique ou une poire soufflante de nettoyage. Attaquez-vous ensuite aux poussières et aux traces de doigts, avec des feuilles de papier optique à usage unique imbibées de quelques gouttes de solution nettoyante. A privilégier aux chiffons et autres coins de tee-shirt qui risquent de laisser plus de traces qu'ils n'en enlèvent. En complément, les stylos optiques de type Lenspen sont très efficaces sur les taches grasses récalcitrantes. Evitez les lingettes pour lunettes, la composition du liquide dont elles sont imprégnées peut endommager le traitement (coating) des lentilles chargées d'éliminer les reflets indésirables. Pour l'écran LCD, un chiffon de microfibre destiné à l'entretien des moniteurs fera parfaitement l'affaire.

Protections pour sport extrême

De l'eau, du sable… certaines activités estivales mettent en péril votre appareil photo. Tous les fabricants proposent désormais des modèles étanches : Pentax Optio W90, Olympus Tough, etc. Ils résistent aux chutes, certains sont même étanches jusqu'à 5 m de profondeur. C'est l'idéal pour les sportifs, les baroudeurs ou les enfants turbulents. Si vous avez déjà un appareil classique, Aquapac commercialise des housses qui, pour une trentaine d'euros, le protégeront des intempéries. Les vrais amateurs de plongée pourront, eux, se procurer un caisson étanche, taillé sur mesure pour leur appareil, qui résistera à la pression jusqu'à 30 ou 40 m de fond. Mais la note est salée, comptez 200 euros minimum. Si vous voyagez sous les tropiques ou, au contraire, dans le Grand Nord, attention aux chocs thermiques. Passer subitement du chaud au froid provoque de la condensation dans l'objectif, ce qui, à terme, peut favoriser l'apparition de moisissures. Pour limiter les risques, laissez reposer votre appareil quelques heures dans sa sacoche, cela permet une remontée progressive de la température. Placez aussi quelques sachets de gel de silice (silicagel) dans votre sac pour absorber l'humidité.

Soirées diapo en HD

En vacances, vous n'aurez peut-être pas toujours un ordinateur sous la main. Mais que cela ne vous empêche pas d'organiser des soirées diapo et de partager vos meilleurs clichés ou vos vidéos sur grand écran. De nombreux appareils photo sont équipés de sorties vidéo, et les modèles récents s'offrent même une sortie vidéonumérique de type HDMI. Hélas, la plupart des constructeurs omettent de livrer le câble HDMI. Il faudra donc penser à en acquérir un avant de partir (comptez 15 euros au moins). Avec cet accessoire, vous pourrez relier l'appareil à un téléviseur HD et y diffuser vos clichés dans un grand format convivial. La plupart du temps, un choix de modes diaporama avec effets de transition est intégré directement dans l'appareil.

Des cartes postales 2.0

Grâce à des sites comme Popcarte (www.popcarte.com), La Poste (http://lescartes.laposte.net) ou encore Oopost (www.oopost.com), vous pouvez utiliser vos propres images pour créer des cartes postales qui vous ressemblent. Il suffit d'envoyer son cliché sur le serveur, de saisir son texte et l'adresse, et le site se charge de l'imprimer, de l'affranchir et de le poster ! Prix du service environ 2,50 euros. Et il n'est même plus nécessaire d'avoir un vrai appareil photo, le site Merci Facteur est désormais décliné en version mobile (http://m.merci-facteur.com) vous permettant d'envoyer directement, par voie postale, le tirage d'une photo que vous venez de prendre avec votre téléphone !

Un labo photo portatif

Offrir des tirages photo à votre entourage est un moyen de leur laisser un souvenir des bons moments passés ensemble. Les imprimantes compactes 10 x 15 cm sont idéales pour cela. Transportables, elles s'utilisent sans ordinateur, il suffit d'y relier son appareil photo à l'aide d'un câble USB ou d'y insérer sa carte mémoire et, en moins d'une minute, vous obtenez votre tirage. La qualité n'a pas grand-chose à envier à celle d'un labo photo. On trouve ce type d'imprimantes à 150 ou 200 euros. Canon propose même un modèle au look plutôt estival, la Selphy CP-790. Son design en forme de seau permet de ranger câbles et consommables pour le transport. Pour ceux qui partent loin de tout, certains de ces modèles peuvent devenir entièrement autonomes grâce à une batterie optionnelle, hélas à un tarif déraisonnable (à partir de 120 euros). Seul vrai inconvénient de ces mini-imprimantes, le coût des tirages. Comptez entre 0,40 et 0,60 euro par photo avec les packs de consommables standards. C'est plus cher que ce que proposent les labos de développement sur le Web.

Un album photo virtuel

Il est révolu le temps où l'on feuilletait ses vieux albums poussiéreux en famille. A l'heure du tout numérique, les albums virtuels et les galeries en ligne ont pris le dessus. Il existe un grand nombre de sites où stocker et partager ses images, la plupart entièrement ou en partie gratuits. Parmi les plus connus, citons Flickr (www.flickr.com), Picasa Web Albums (http://picasaweb.google.com), Pikeo (www.pikeo.fr) ou encore My Picturetown (www.mypicturetown.com). Sans oublier les espaces offerts par les laboratoires comme Photobox, Photoweb, Mypix et des dizaines d'autres qui ont l'avantage de permettre à vos proches de commander de vrais tirages. La plupart de ces services hébergent vos fichiers en haute définition et peuvent être utilisés comme espace de stockage depuis l'étranger. Attention, cependant, aux frontières entre espaces publics et privés : veillez à bien restreindre l'accès à vos photos de famille, si vous ne voulez pas qu'elles soient répandues sur la Toile. De la même manière, avec le développement du Web social, des sites comme Flickr ou Picasa Web Albums ont désormais des liens avec des réseaux sociaux comme Facebook, Buzz ou Twitter. Avant de partager quoi que ce soit, il est donc important de faire le tour des paramètres de confidentialité, afin de garder le contrôle sur la diffusion de ses photos.

Droit des images et droit à l'image

Vous ne pouvez pas photographier n'importe quoi et vous ne pouvez pas faire n'importe quoi avec vos clichés. Pour un usage privé et personnel, il n'y a pas vraiment de restriction. Mais dès l'instant où vous voulez diffuser vos photos, les choses changent. En vertu du droit à l'image, vous n'êtes pas censé exposer sur des sites publics des photos sur lesquelles figurent des personnes, sans avoir obtenu, au préalable, leur accord. Les règles se compliquent encore si vous décidez de commercialiser vos images. Par exemple, en les vendant sur des micro-stocks ouverts aux particuliers (banques de photos pour l'édition ou pour la publicité comme iStock, Fotolia, Shutterstock, etc.). Dans ce cas, non seulement il vous faut des autorisations pour les clichés de personnes, mais il vous en faut aussi pour des photos présentant des bâtiments ou des biens privés ou protégés par le droit d'auteur. Notez enfin que les revenus dégagés par la vente de photos sont soumis à cotisations sociales et impôts. A lire, pour s'informer de ce genre de problématique, le blog Droit et Photographie (http://tinyurl.com/yaorb67).

Vos souvenirs géolocalisés

Quoi de mieux que la géolocalisation pour savoir où vous avez réalisé vos clichés ? Les photos intégrant des coordonnées GPS peuvent être automatiquement placées sur des services de cartographie comme ceux de Flickr ou de Google. Si quelques fabricants intègrent le GPS dans leurs appareils (Nikon, Panasonic, Samsung), ils sont encore minoritaires et le système n'est pas toujours au point. Quant aux modules additionnels de Jobo ou Bilora, ils restent onéreux. Autre alternative, l'Eye-Fi (http://fr.eye.fi) est une carte SD intégrant une puce Wi-Fi. Dans les versions Geo et Explore (à partir de 60 euros environ), ses cartes offrent un service de géolocalisation. Il se base sur un maillage de hot spots Wi-Fi pour localiser les images enregistrées sur la carte SD. Avantage, cela fonctionne sur n'importe quel appareil compatible SD. Inconvénient, la localisation est limitée aux zones urbaines. Vous pouvez aussi localiser vos photos grâce à un GPS autonome ou à un téléphone portable muni d'une puce idoine. Il suffit d'enregistrer une trace GPS. Par exemple, avec une application comme Trails GPS Tracker sur l'iPhone. Puis de synchroniser les photos avec le relevé GPS à l'aide d'un programme gratuit comme GeoSetter. Si vous ne possédez pas de GPS, GeoSetter et Picasa 3 permettent de placer manuellement vos photos sur une carte. Les coordonnées GPS peuvent alors être importées et inscrites dans le fichier image. Ces données, une fois associées à vos images, pourront être utilisées par des sites comme Flickr pour attribuer des mots-clés à vos photos et faciliter leur indexation.

Source: 01net