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Gare aux rayures
Pour éviter d'abîmer l'écran de votre appareil, procurez-vous un film protecteur autocollant. Vous en trouverez dans les boutiques photo pour quelques euros. Si vous avez un reflex, pensez aux filtres vissants UV : ils protègent efficacement la lentille frontale de l'objectif des rayures et des éclats. Autre point, replacez toujours le capuchon d'objectif après usage et, pour éviter de l'égarer, reliez-le au zoom ou à l'appareil à l'aide d'une dragonne.
Dépoussiérage obligatoire
Un des avantages du reflex, c'est la possibilité de changer d'objectifs. Une opération qui ne prend que quelques secondes, mais qui met le capteur à nu et ouvre une brèche aux poussières. Les reflex récents ont des systèmes autonettoyants, mais pas efficaces dans tous les cas. Arrivera forcément un moment dans la vie de votre reflex où les poussières seront si gênantes qu'un vrai nettoyage s'imposera. Pour ce faire, il existe divers produits plus ou moins onéreux et faciles à utiliser. Les pinceaux Visible Dust Artic Butterfly (environ 100 euros) sont efficaces sur les poussières sèches, mais pas sur des taches ou des poussières collantes. Pour un nettoyage en profondeur, rien ne vaut les spatules souples imbibées de solution nettoyante de type Sensor Swab (environ 5 euros). A proscrire certaines bombes à air qui risquent de projeter des gouttes graisseuses sur le capteur ou les cotons-tiges qui laissent plus de particules qu'ils n'en enlèvent. Le capteur est un composant fragile, alors, si vous avez peur de faire des bêtises, confiez votre appareil à une boutique photo. Les tarifs d'un nettoyage variant beaucoup (de 40 à 80 euros), faites jouer la concurrence.
Halte aux traces
Si vous en prenez soin, votre appareil photo vous accompagnera des années. Pour nettoyer l'objectif, commencez par évacuer les grosses particules de poussière avec un pinceau spécial optique ou une poire soufflante de nettoyage. Attaquez-vous ensuite aux poussières et aux traces de doigts, avec des feuilles de papier optique à usage unique imbibées de quelques gouttes de solution nettoyante. A privilégier aux chiffons et autres coins de tee-shirt qui risquent de laisser plus de traces qu'ils n'en enlèvent. En complément, les stylos optiques de type Lenspen sont très efficaces sur les taches grasses récalcitrantes. Evitez les lingettes pour lunettes, la composition du liquide dont elles sont imprégnées peut endommager le traitement (coating) des lentilles chargées d'éliminer les reflets indésirables. Pour l'écran LCD, un chiffon de microfibre destiné à l'entretien des moniteurs fera parfaitement l'affaire.
Protections pour sport extrême
De l'eau, du sable… certaines activités estivales mettent en péril votre appareil photo. Tous les fabricants proposent désormais des modèles étanches : Pentax Optio W90, Olympus Tough, etc. Ils résistent aux chutes, certains sont même étanches jusqu'à 5 m de profondeur. C'est l'idéal pour les sportifs, les baroudeurs ou les enfants turbulents. Si vous avez déjà un appareil classique, Aquapac commercialise des housses qui, pour une trentaine d'euros, le protégeront des intempéries. Les vrais amateurs de plongée pourront, eux, se procurer un caisson étanche, taillé sur mesure pour leur appareil, qui résistera à la pression jusqu'à 30 ou 40 m de fond. Mais la note est salée, comptez 200 euros minimum. Si vous voyagez sous les tropiques ou, au contraire, dans le Grand Nord, attention aux chocs thermiques. Passer subitement du chaud au froid provoque de la condensation dans l'objectif, ce qui, à terme, peut favoriser l'apparition de moisissures. Pour limiter les risques, laissez reposer votre appareil quelques heures dans sa sacoche, cela permet une remontée progressive de la température. Placez aussi quelques sachets de gel de silice (silicagel) dans votre sac pour absorber l'humidité.
Soirées diapo en HD
En vacances, vous n'aurez peut-être pas toujours un ordinateur sous la main. Mais que cela ne vous empêche pas d'organiser des soirées diapo et de partager vos meilleurs clichés ou vos vidéos sur grand écran. De nombreux appareils photo sont équipés de sorties vidéo, et les modèles récents s'offrent même une sortie vidéonumérique de type HDMI. Hélas, la plupart des constructeurs omettent de livrer le câble HDMI. Il faudra donc penser à en acquérir un avant de partir (comptez 15 euros au moins). Avec cet accessoire, vous pourrez relier l'appareil à un téléviseur HD et y diffuser vos clichés dans un grand format convivial. La plupart du temps, un choix de modes diaporama avec effets de transition est intégré directement dans l'appareil.
Des cartes postales 2.0
Grâce à des sites comme Popcarte (www.popcarte.com), La Poste (http://lescartes.laposte.net) ou encore Oopost (www.oopost.com), vous pouvez utiliser vos propres images pour créer des cartes postales qui vous ressemblent. Il suffit d'envoyer son cliché sur le serveur, de saisir son texte et l'adresse, et le site se charge de l'imprimer, de l'affranchir et de le poster ! Prix du service environ 2,50 euros. Et il n'est même plus nécessaire d'avoir un vrai appareil photo, le site Merci Facteur est désormais décliné en version mobile (http://m.merci-facteur.com) vous permettant d'envoyer directement, par voie postale, le tirage d'une photo que vous venez de prendre avec votre téléphone !
Un labo photo portatif
Offrir des tirages photo à votre entourage est un moyen de leur laisser un souvenir des bons moments passés ensemble. Les imprimantes compactes 10 x 15 cm sont idéales pour cela. Transportables, elles s'utilisent sans ordinateur, il suffit d'y relier son appareil photo à l'aide d'un câble USB ou d'y insérer sa carte mémoire et, en moins d'une minute, vous obtenez votre tirage. La qualité n'a pas grand-chose à envier à celle d'un labo photo. On trouve ce type d'imprimantes à 150 ou 200 euros. Canon propose même un modèle au look plutôt estival, la Selphy CP-790. Son design en forme de seau permet de ranger câbles et consommables pour le transport. Pour ceux qui partent loin de tout, certains de ces modèles peuvent devenir entièrement autonomes grâce à une batterie optionnelle, hélas à un tarif déraisonnable (à partir de 120 euros). Seul vrai inconvénient de ces mini-imprimantes, le coût des tirages. Comptez entre 0,40 et 0,60 euro par photo avec les packs de consommables standards. C'est plus cher que ce que proposent les labos de développement sur le Web.
Un album photo virtuel
Il est révolu le temps où l'on feuilletait ses vieux albums poussiéreux en famille. A l'heure du tout numérique, les albums virtuels et les galeries en ligne ont pris le dessus. Il existe un grand nombre de sites où stocker et partager ses images, la plupart entièrement ou en partie gratuits. Parmi les plus connus, citons Flickr (www.flickr.com), Picasa Web Albums (http://picasaweb.google.com), Pikeo (www.pikeo.fr) ou encore My Picturetown (www.mypicturetown.com). Sans oublier les espaces offerts par les laboratoires comme Photobox, Photoweb, Mypix et des dizaines d'autres qui ont l'avantage de permettre à vos proches de commander de vrais tirages. La plupart de ces services hébergent vos fichiers en haute définition et peuvent être utilisés comme espace de stockage depuis l'étranger. Attention, cependant, aux frontières entre espaces publics et privés : veillez à bien restreindre l'accès à vos photos de famille, si vous ne voulez pas qu'elles soient répandues sur la Toile. De la même manière, avec le développement du Web social, des sites comme Flickr ou Picasa Web Albums ont désormais des liens avec des réseaux sociaux comme Facebook, Buzz ou Twitter. Avant de partager quoi que ce soit, il est donc important de faire le tour des paramètres de confidentialité, afin de garder le contrôle sur la diffusion de ses photos.
Droit des images et droit à l'image
Vous ne pouvez pas photographier n'importe quoi et vous ne pouvez pas faire n'importe quoi avec vos clichés. Pour un usage privé et personnel, il n'y a pas vraiment de restriction. Mais dès l'instant où vous voulez diffuser vos photos, les choses changent. En vertu du droit à l'image, vous n'êtes pas censé exposer sur des sites publics des photos sur lesquelles figurent des personnes, sans avoir obtenu, au préalable, leur accord. Les règles se compliquent encore si vous décidez de commercialiser vos images. Par exemple, en les vendant sur des micro-stocks ouverts aux particuliers (banques de photos pour l'édition ou pour la publicité comme iStock, Fotolia, Shutterstock, etc.). Dans ce cas, non seulement il vous faut des autorisations pour les clichés de personnes, mais il vous en faut aussi pour des photos présentant des bâtiments ou des biens privés ou protégés par le droit d'auteur. Notez enfin que les revenus dégagés par la vente de photos sont soumis à cotisations sociales et impôts. A lire, pour s'informer de ce genre de problématique, le blog Droit et Photographie (http://tinyurl.com/yaorb67).
Vos souvenirs géolocalisés
Quoi de mieux que la géolocalisation pour savoir où vous avez réalisé vos clichés ? Les photos intégrant des coordonnées GPS peuvent être automatiquement placées sur des services de cartographie comme ceux de Flickr ou de Google. Si quelques fabricants intègrent le GPS dans leurs appareils (Nikon, Panasonic, Samsung), ils sont encore minoritaires et le système n'est pas toujours au point. Quant aux modules additionnels de Jobo ou Bilora, ils restent onéreux. Autre alternative, l'Eye-Fi (http://fr.eye.fi) est une carte SD intégrant une puce Wi-Fi. Dans les versions Geo et Explore (à partir de 60 euros environ), ses cartes offrent un service de géolocalisation. Il se base sur un maillage de hot spots Wi-Fi pour localiser les images enregistrées sur la carte SD. Avantage, cela fonctionne sur n'importe quel appareil compatible SD. Inconvénient, la localisation est limitée aux zones urbaines. Vous pouvez aussi localiser vos photos grâce à un GPS autonome ou à un téléphone portable muni d'une puce idoine. Il suffit d'enregistrer une trace GPS. Par exemple, avec une application comme Trails GPS Tracker sur l'iPhone. Puis de synchroniser les photos avec le relevé GPS à l'aide d'un programme gratuit comme GeoSetter. Si vous ne possédez pas de GPS, GeoSetter et Picasa 3 permettent de placer manuellement vos photos sur une carte. Les coordonnées GPS peuvent alors être importées et inscrites dans le fichier image. Ces données, une fois associées à vos images, pourront être utilisées par des sites comme Flickr pour attribuer des mots-clés à vos photos et faciliter leur indexation.
Source: 01net