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Plus jamais de panne sèche
Rien de plus frustrant que de rater une belle photo à cause d'une batterie à plat. Pour éviter ce genre de désagréments, faites une check-list avant de partir (chargeur, câbles, adaptateur électrique universel pour l'étranger, réserve de piles, etc.), l'idéal étant de posséder un sac photo assez spacieux pour y loger tous ces accessoires. Une seconde batterie n'est pas du luxe, surtout si vous êtes un déclencheur compulsif. Les modèles d'origine sont souvent chers, mais leur qualité est garantie. On trouve des batteries compatibles plus abordables, mais là, c'est un peu la loterie. Si certaines sont aussi efficaces que les originales, on peut aussi tomber sur des produits de piètre qualité, voire dangereux ! Pour éviter les mauvaises surprises, fuyez les batteries sans aucune marque et les tarifs trop beaux pour être vrais. Préférez les batteries compatibles de fabricants d'accessoires reconnus ou celles fournies avec une garantie.
Des appuis bienvenus
Un tremblement au moment du déclenchement, et c'est le flou assuré. Pour éviter cela, adoptez une position stable, les deux pieds bien campés dans le sol ou un genou à terre. Tenez votre appareil fermement, les coudes appuyés contre le thorax. Servez-vous également de votre environnement pour trouver des points d'appui : arbre, muret… tout est bon. En revanche, pour les photos panoramiques, faites au téléobjectif ou de nuit, le trépied est indispensable. Un bon trépied doit être adapté au poids de votre appareil et à votre taille pour une utilisation confortable. Il doit être assez lourd pour rester stable en toute situation et ne pas partir à la renverse à la moindre rafale de vent. Il doit être muni de systèmes de verrouillage solides pour bloquer ses pieds télescopiques, et la tête mobile (la rotule) portant l'appareil sera idéalement orientable sur trois axes. Les baroudeurs pourront se contenter de monopodes : plus légers à transporter, ils offrent un point d'appui de secours très efficace. Il existe enfin des pieds astucieux comme le GolliraPod ou le Fat Gecko qui se fixent partout à l'aide de pieds articulés ou de ventouses.
Un éclair de génie
Vous l'avez sans doute remarqué, les photos réalisées avec un flash intégré sont rarement réussies. L'éclair est soit trop violent, soit trop faible, sans parler des yeux rouges. La première chose à faire pour tenter d'y remédier, c'est de vous pencher sur les réglages de votre appareil. Sans le savoir, vous avez peut-être plusieurs modes flash à disposition et la possibilité de moduler la puissance de l'éclair. Si vous êtes bricoleur, vous pouvez adoucir un éclair de flash en vous confectionnant un diffuseur. Un simple morceau de papier calque maintenu avec du scotch donne déjà des résultats, mais on peut faire beaucoup mieux avec des morceaux de plastique semi-opaques (bouteille en plastique, etc.). La solution idéale reste cependant le flash externe, idéalement de type « cobra », avec une tête orientable. Il permet des réglages poussés et des éclairages indirects, en utilisant un plafond ou un mur blanc comme réflecteur. Comptez entre 200 et 300 euros pour un flash de marque (Canon, Nikon, etc.) et entre 100 et 150 euros pour des modèles compatibles signés Metz ou Sigma.
La mémoire qui flanche
Déclencher sans compter, c'est une des joies du numérique. Alors, pour s'éviter toute frustration, mieux vaut être prévoyant et s'équiper en cartes mémoire. D'autant qu'au cours actuel, il n'y a pas de raison de s'en priver. Une carte au format SD de 4 Go se négocie autour de 15 euros, de quoi stocker des centaines, voire des milliers de photos (en fonction de leur résolution). Plutôt que d'acheter une carte de 16 ou 32 Go, préférez plusieurs cartes modestes (2 ou 4 Go). Les cartes flash sont fiables, mais on n'est jamais à l'abri d'un accident, et avec une seule grosse carte, on perd alors tout d'un coup ! Méfiez-vous des cartes vendues à petits prix sans certification de performances, elles peuvent brider les capacités de votre appareil (cadence en rafale, modes vidéo). Les mentions de performances sont exprimées en X ou en classe. 1X c'est 150 Ko/s, une carte 100X atteint donc des débits théoriques de 15 Mo/s. La classe correspond au débit en écriture : 6 Mo/s pour une classe 6, 8 Mo/s pour une classe 8, etc.
Et si vous avez effacé le contenu d'une carte par mégarde, pas de panique, vous pouvez peut-être récupérer vos photos avec un logiciel gratuit comme Recuva (http://t.01net.com/tc38659). Seule précaution à prendre pour avoir une chance de réussir, ne surtout pas réutiliser la carte avant le passage de Recuva, vous risqueriez d'écraser irrémédiablement les images à récupérer.
Ecrin de protection
Bringuebalé au fond d'un sac, votre appareil court de gros risques. En plus de prévenir les rayures, un bon étui amortira les chocs en cas de chute et, porté en bandoulière, vous permettra de dégainer rapidement. Pour les compacts, des marques comme Lowepro, Kata ou Crumpler proposent des étuis de bonne qualité dès 15 euros. Prévoyez une housse avec compartiments pour y glisser une seconde batterie et des cartes mémoire. Pour les reflex, il existe une grande variété de modèles au format sac à dos ou besace. Les premiers sont plus confortables si vous avez beaucoup de matériel ou si vous prévoyez des longs trajets en randonnée. Pour les baroudeurs, certains fourre-tout astucieux contiennent une petite cape escamotable que l'on déploie rapidement en cas d'averse.
Ecran de visée sans reflet
Le soleil estival n'a pas que des avantages pour le photographe et peut même devenir handicapant. Un fort ensoleillement rend, en effet, certains écrans LCD complètement illisibles, et le viseur optique ayant disparu de la plupart des compacts, cadrer devient alors un calvaire ! Pour résoudre ce problème, vous pouvez investir dans une visière. Belkin propose des modèles adaptés aux différentes diagonales d'écran. Mais si vous êtes un peu bricoleur, vous pouvez vous fabriquer une visière de dépannage en quelques minutes avec un simple morceau de carton et deux élastiques.