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Les entreprises marocaines et tunisiennes à l’honneur
Nos amis marocains et tunisiens étaient aussi de la fête avec des pavillons installés tout juste en leur honneur. Le pavillon marocain était regroupé autour de l’Association des Professionnels de l’Electronique, de la Bureautique et de l’Informatique (APEBI), la plus grande fédération de professionnels opérant dans le secteur des Technologies de l’Information,
des Télécommunications et de l’Offshoring au Maroc.
Le pavillon tunisien a également retenu toute notre attention de par l’accueil chaleureux qui nous a été réservé par M. Kamel Labidi, Directeur Général de IDEE, une société tunisienne qui conçoit des logiciels destinés aux banques. Voici ses propos à un entretien qui nous a été réservé.
M.Labidi, parlez-nous un peu plus de votre entreprise.
Mon entreprise s’appelle IDEE et apporte des solutions logicielles réservées exclusivement au domaine bancaire. Nous travaillons dans sept autres pays d’Afrique. Ma société participe aujourd’hui au salon Med-IT pour rajouter l’Algérie à cette liste.
Que pensez-vous généralement du marché algérien dans le domaine des TIC ?
Le marché algérien est un marché mature sur le plan besoin dans la mesure où les algériens savent ce qu’ils veulent. Mais sur le plan de la démarche qui aboutit à l’acquisition, c’est un marché qui est très difficile à comprendre. Entre le besoin et la décision, c’est le parcours du combattant aussi bien pour le fournisseur que pour ceux qui font partis de l’entreprise elle-même. Il y a beaucoup de formalités et nous mettons quatre ans pour prendre une décision. Quatre ans dans le monde de la technologie, c’est la préhistoire. En effet, si vous mettez quatre ans pour vous décider, quel que soit le produit que vous allez acquérir, il sera déjà obsolète. Au bout de quatre ans, beaucoup de produits meilleurs ont fait leurs apparitions sur le marché. L’Algérie n’a donc surtout pas intérêt à tarder. Elle doit prendre ses décisions très vite .Et je parle aussi bien pour le marché marocain et tunisien.
Mais l’Algérie est quand même un pays en voie de développement.
Oui bien sur et cette manifestation le prouve très bien. Le fait que 150 entreprises exposent ici au Med-IT prouve l’intérêt que l’Algérie est en train de donner aux TIC.
Ce salon vous a-t-il donné envie d’investir dans notre pays ?
Bien sûr, avant de venir ici j’avais déjà cette envie. Je suis venue en Algérie pour voir si mon envie est réalisable ou pas. Maintenant, il me faudra un peu de temps. J’ai pris de l’information, j’ai rencontré beaucoup de personnes, il va maintenant falloir réfléchir à tout ça. D’ici un ou deux mois, je connaitrais la réponse à la question qui m’a fait venir ici.
Un dernier mot ?
Un conseil que ce soit pour les algériens, les marocains et les tunisiens, FONCEZ. Plus tôt nous plongeons quitte à faire des erreurs, mieux cela vaut. Demain, la moindre erreur nous coûtera plus cher.
Pouvons-nous vous dire à l’année prochaine pour le Med-IT 2010 ?
Incha’Allah, je l’espère vraiment.
Source: N'TIC 33 / JUIN 2009