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L’ordinateur portable est devenu très demandé sur le marché. Toujours plus performant, plus design et de moins en moins cher, il fait des ravages sur le marché de l’informatique au quatre coins du monde. Plusieurs utilisateurs sont tombés sous le charme y compris en Algérie ! La vente connaît une certaine hausse ces dernières années. Il est un outil idéal pour les nomades et plus particulièrement les hommes d’affaires et les managers. C’était au début un outil très VIP mais maintenant, il descend dans la hiérarchie avec de nouvelles habitudes de travail.
L’intérêt principal d’un ordinateur portable par rapport à un ordinateur de bureau est incontestablement sa mobilité ainsi que son encombrement réduit. Le laptop a permis l’explosion de l’internet sans fil. Il devient très facile de se connecter à internet dans les lieux publics ou bien de n’importe quelle pièce de la maison. Après les cadres d’entreprises, les étudiants sont devenus les nouvelles cibles des constructeurs d’ordinateurs portables. Pour 2009, cette tendance ne peut que se poursuivre car les usages augmentent et certains segments de la population sont restés jusque-là à l’écart. Internet entraîne un fort besoin d’équipement.
Alors que la demande professionnelle est restée soutenue, notamment grâce à la poursuite des renouvellements, le marché domestique s’est montré extrêmement réactif aux offres des constructeurs. Globalement, les intentions d’achat concernent le renouvellement du parc, l’acquisition de nouveaux outils et le remplacement de PC «fixes». L’heure du PC de bureau semble donc définitivement révolue. Pourtant, IDC confirme que 32% des personnes équipées d’un ordinateur portable sont des «collaborateurs sédentaires» c’est à dire des salariés dont l’activité ne comporte aucune situation de mobilité.
Percée fulgurante des netbooks
Dans son étude du marché mondial des ordinateurs, le cabinet américain IDC annonce que les ordinateurs portables sont sur le point de dépasser ceux de bureau en termes de ventes totales. Il faudra attendre 2010 pour voir les ordinateurs portables se vendre mieux que ceux de bureau, alors que 2012 devrait être l’année où les 400 millions de ventes d’ordinateurs dans le monde seront dépassées. Les pays émergeants comme l’Inde et la Chine participeront activement aux variations du marché mondial. Légers, compacts et simples à utiliser, les netbooks remportent aussi un succès croissant. Ces ordinateurs réalisent une percée fulgurante en Europe.
Selon l’Institut Gartner, ils représentent, fin 2008, 10 % du marché global des PC et 15 % des ventes de portables.Ces petits portables dont la taille d’écran ne dépasse pas 10 pouces (25,4 cm de diagonale) sont destinés à surfer sur le Web, consulter sa messagerie électronique et faire occasionnellement de la bureautique. Tous les constructeurs veulent croquer dans ce gâteau leur permettant de voir leurs ventes se maintenir à un niveau acceptable en cette période de crise économique. Fût-ce au prix de marges réduites. Sur le marché algérien, les différents modèles sont de plus en plus proposés par les revendeurs.
HP s’attaque au marché du PC grand public et a procédé récemment au lancement de son offre au profit des particuliers (Pavilion à usage personnel). “Les PC que nous lançons sont conçus pour mieux s’adapter au style de vie et au budget de nos clients”, a déclaré Aziz Bennis, directeur régional HP Personal Systems Group. La gamme Mini PC a été étoffée avec le Compaq Mini 700. Les utilisateurs pourront accéder à internet pour y rechercher des informations, communiquer et se divertir, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Il sera disponible en Algérie au prix abordable de 39 000 DA. Les segments de clientèle visés sont les étudiants et les familles. Il s’agit d’un PC d’introduction bon marché pour surfer sur le Net, utiliser le traitement de texte, facile à transporter et au design attractif.
A l’occasion de la 18e édition du Salon de l’informatique, de la bureautique et de la communication (SICOM 2009) qui s’est tenu du 25 avril au 1er mai au Palais des expositions des Pins Maritimes, LG Algérie a marqué sa participation à cet événement par le lancement d’un nouveau netbook baptisé LGX110. Ce bijou reflète incontestablement la nouvelle génération de laptops dits miniaturisés.
Grande bataille et petites promotions
Sacomi Informatique, société spécialisée dans l’informatique et la communication et fabricant de micro-ordinateurs sous la marque déposée Videale, a déjà signé un partenariat avec le constructeur sud-coréen Samsung Electronics : des portables sont proposés offrant toutes les caractéristiques de base pour travailler confortablement en déplacement. Rachid Aouali, responsable produits et commercial, a déclaré : "Le marché algérien reste un marché avec un fort potentiel". En outre, un laptop destiné aux élèves et aux étudiants et doté d’un accès à Internet, a été commercialisé au prix de 29 990 dinars par l’EEPAD. Le président directeur général Nouar Harzellah a indiqué que ce laptop«dont le montage est assuré par l’usine Zala d’Annaba constitue un effort de l’entreprise pour favoriser la pénétration des équipements dans les foyers algériens».
La société Condor spécialisée dans la fabrication de produits électroniques pour la maison et le bureau (téléviseurs, récepteurs satellites, climatiseurs et électroménager) a lancé quant à elle la campagne Right PC en partenariat avec la société Microsoft. Par ce rapprochement stratégique voire tactique, Condor veut mettre sur le marché un PC algérien certifié. Cependant, au-delà de ses offres, il faut dire que la généralisation des ordinateurs portables risque de prendre un peu de temps dans notre pays car si dans le milieu professionnel le besoin peut être satisfait, l’opération est plus délicate concernant le grand public.
Et pour comprendre cette affirmation, il est utile de voir pourquoi l’opération très médiatique de “Ousratic, un PC par foyer” a échoué. Les observateurs affirment que c’est en partie la faute aux règles trop prudentielles des banques algériennes qui n’ont pas manifesté un grand enthousiasme (il faut le dire sans la moindre hésitation) et à la cherté du produit. Cependant, la vraie raison est le manque de contenu car plusieurs citoyens interrogés nous affirment qu’ils ne voient pas l’utilité d’acquérir un PC ou un ordinateur portable juste pour pianoter sur un clavier, effectuer quelques recherches ou consulter la boite e-mail. Sous d’autres cieux, ce sont les services qui ont poussé les gens à acheter un ordinateur (achats en ligne, administration électronique, réservations de billets d’avion ou de train). Deuxième élément à prendre en compte : le développement d’Internet et plus particulièrement du haut débit. Or, en Algérie, la situation est loin d’être reluisante. L’analyse du déroulement et des résultats de l’opération Ousratic a montré que le développement des technologies de l’information et de la communication en Algérie a suscité l’intérêt des familles dans toutes les strates de la population.
Cependant, seules 2,5% des familles algériennes sont équipées à la fois d’un PC et de l’ADSL. Un des objectifs majeurs de la stratégie e-Algérie 2013 est de mettre à la disposition des citoyens un certain nombre de services en ligne : état civil, impôts, justice, logement, météo, facture, etc. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de doter chaque employé, en dehors du cadre du travail, d’un micro-ordinateur connecté à Internet. Quotidiennement, le citoyen est amené à traiter avec certains professionnels tels que les avocats, les notaires, les huissiers, les assureurs et les journalistes. En équipant ces segments de population en outil informatique, l’Etat contribuera à améliorer la qualité de vie du citoyen.
Malgré son dynamisme, le secteur des télécommunications peine à soutenir l’introduction des services de base de la société de l’information. La faible pénétration d’internet, le nombre réduit de services en ligne, enjeux des nouvelles pratiques du commerce, constituent un frein à la dynamisation du marché et à la création de la demande. Il faut impérativement que l’utilisation des TIC se généralise et devient une réalité au-delà des discours et des bonnes recommandations maintes fois formulées lors des séminaires. Il faut maîtriser l’accès à l’information et offrir un service à l’usager. Il est aussi utile d’inciter les administrations et les services du gouvernement à devenir des utilisateurs modèles des TIC.
Le signal fort doit venir d’en haut, de l’Etat et du gouvernement.
Les offres d’accès à Internet, étant de meilleure qualité en zone urbaine qu’en zone rurale, nous pourrions nous attendre à ce que la diffusion de laptop et d’Internet soit plus large dans les zones urbaines (l’offre stimulant la demande). Le choix d’acheter un laptop ne dépend pas seulement de l’utilité intrinsèque des services auxquels il donne accès mais dépend aussi des choix effectués dans l’entourage de l’individu. Ainsi, un téléphone portable, un fax ou un abonnement Internet apporteront d’autant plus de satisfaction individuelle que le nombre d’utilisateurs ou d’abonnés est important dans la population totale, mais surtout dans son voisinage social. Un individu, dont une grande partie de son entourage est équipé en ordinateur de bureau ou portable connecté à Internet, sera incité à son tour à acheter et à s’abonner pour communiquer par courrier électronique ou échanger des fichiers. A l’inverse, un entourage social faiblement connecté à Internet peut constituer un frein à l’adoption.
Alors que la demande professionnelle est restée soutenue, notamment grâce à la poursuite des renouvellements, le marché domestique s’est montré extrêmement réactif aux offres des constructeurs. Globalement, les intentions d’achat concernent le renouvellement du parc, l’acquisition de nouveaux outils et le remplacement de PC «fixes». L’heure du PC de bureau semble donc définitivement révolue. Pourtant, IDC confirme que 32% des personnes équipées d’un ordinateur portable sont des «collaborateurs sédentaires» c’est à dire des salariés dont l’activité ne comporte aucune situation de mobilité.
Percée fulgurante des netbooks
Dans son étude du marché mondial des ordinateurs, le cabinet américain IDC annonce que les ordinateurs portables sont sur le point de dépasser ceux de bureau en termes de ventes totales. Il faudra attendre 2010 pour voir les ordinateurs portables se vendre mieux que ceux de bureau, alors que 2012 devrait être l’année où les 400 millions de ventes d’ordinateurs dans le monde seront dépassées. Les pays émergeants comme l’Inde et la Chine participeront activement aux variations du marché mondial. Légers, compacts et simples à utiliser, les netbooks remportent aussi un succès croissant. Ces ordinateurs réalisent une percée fulgurante en Europe.
Selon l’Institut Gartner, ils représentent, fin 2008, 10 % du marché global des PC et 15 % des ventes de portables.Ces petits portables dont la taille d’écran ne dépasse pas 10 pouces (25,4 cm de diagonale) sont destinés à surfer sur le Web, consulter sa messagerie électronique et faire occasionnellement de la bureautique. Tous les constructeurs veulent croquer dans ce gâteau leur permettant de voir leurs ventes se maintenir à un niveau acceptable en cette période de crise économique. Fût-ce au prix de marges réduites. Sur le marché algérien, les différents modèles sont de plus en plus proposés par les revendeurs.
HP s’attaque au marché du PC grand public et a procédé récemment au lancement de son offre au profit des particuliers (Pavilion à usage personnel). “Les PC que nous lançons sont conçus pour mieux s’adapter au style de vie et au budget de nos clients”, a déclaré Aziz Bennis, directeur régional HP Personal Systems Group. La gamme Mini PC a été étoffée avec le Compaq Mini 700. Les utilisateurs pourront accéder à internet pour y rechercher des informations, communiquer et se divertir, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Il sera disponible en Algérie au prix abordable de 39 000 DA. Les segments de clientèle visés sont les étudiants et les familles. Il s’agit d’un PC d’introduction bon marché pour surfer sur le Net, utiliser le traitement de texte, facile à transporter et au design attractif.
A l’occasion de la 18e édition du Salon de l’informatique, de la bureautique et de la communication (SICOM 2009) qui s’est tenu du 25 avril au 1er mai au Palais des expositions des Pins Maritimes, LG Algérie a marqué sa participation à cet événement par le lancement d’un nouveau netbook baptisé LGX110. Ce bijou reflète incontestablement la nouvelle génération de laptops dits miniaturisés.
Grande bataille et petites promotions
Sacomi Informatique, société spécialisée dans l’informatique et la communication et fabricant de micro-ordinateurs sous la marque déposée Videale, a déjà signé un partenariat avec le constructeur sud-coréen Samsung Electronics : des portables sont proposés offrant toutes les caractéristiques de base pour travailler confortablement en déplacement. Rachid Aouali, responsable produits et commercial, a déclaré : "Le marché algérien reste un marché avec un fort potentiel". En outre, un laptop destiné aux élèves et aux étudiants et doté d’un accès à Internet, a été commercialisé au prix de 29 990 dinars par l’EEPAD. Le président directeur général Nouar Harzellah a indiqué que ce laptop«dont le montage est assuré par l’usine Zala d’Annaba constitue un effort de l’entreprise pour favoriser la pénétration des équipements dans les foyers algériens».
La société Condor spécialisée dans la fabrication de produits électroniques pour la maison et le bureau (téléviseurs, récepteurs satellites, climatiseurs et électroménager) a lancé quant à elle la campagne Right PC en partenariat avec la société Microsoft. Par ce rapprochement stratégique voire tactique, Condor veut mettre sur le marché un PC algérien certifié. Cependant, au-delà de ses offres, il faut dire que la généralisation des ordinateurs portables risque de prendre un peu de temps dans notre pays car si dans le milieu professionnel le besoin peut être satisfait, l’opération est plus délicate concernant le grand public.
Et pour comprendre cette affirmation, il est utile de voir pourquoi l’opération très médiatique de “Ousratic, un PC par foyer” a échoué. Les observateurs affirment que c’est en partie la faute aux règles trop prudentielles des banques algériennes qui n’ont pas manifesté un grand enthousiasme (il faut le dire sans la moindre hésitation) et à la cherté du produit. Cependant, la vraie raison est le manque de contenu car plusieurs citoyens interrogés nous affirment qu’ils ne voient pas l’utilité d’acquérir un PC ou un ordinateur portable juste pour pianoter sur un clavier, effectuer quelques recherches ou consulter la boite e-mail. Sous d’autres cieux, ce sont les services qui ont poussé les gens à acheter un ordinateur (achats en ligne, administration électronique, réservations de billets d’avion ou de train). Deuxième élément à prendre en compte : le développement d’Internet et plus particulièrement du haut débit. Or, en Algérie, la situation est loin d’être reluisante. L’analyse du déroulement et des résultats de l’opération Ousratic a montré que le développement des technologies de l’information et de la communication en Algérie a suscité l’intérêt des familles dans toutes les strates de la population.
Cependant, seules 2,5% des familles algériennes sont équipées à la fois d’un PC et de l’ADSL. Un des objectifs majeurs de la stratégie e-Algérie 2013 est de mettre à la disposition des citoyens un certain nombre de services en ligne : état civil, impôts, justice, logement, météo, facture, etc. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de doter chaque employé, en dehors du cadre du travail, d’un micro-ordinateur connecté à Internet. Quotidiennement, le citoyen est amené à traiter avec certains professionnels tels que les avocats, les notaires, les huissiers, les assureurs et les journalistes. En équipant ces segments de population en outil informatique, l’Etat contribuera à améliorer la qualité de vie du citoyen.
Malgré son dynamisme, le secteur des télécommunications peine à soutenir l’introduction des services de base de la société de l’information. La faible pénétration d’internet, le nombre réduit de services en ligne, enjeux des nouvelles pratiques du commerce, constituent un frein à la dynamisation du marché et à la création de la demande. Il faut impérativement que l’utilisation des TIC se généralise et devient une réalité au-delà des discours et des bonnes recommandations maintes fois formulées lors des séminaires. Il faut maîtriser l’accès à l’information et offrir un service à l’usager. Il est aussi utile d’inciter les administrations et les services du gouvernement à devenir des utilisateurs modèles des TIC.
Le signal fort doit venir d’en haut, de l’Etat et du gouvernement.
Les offres d’accès à Internet, étant de meilleure qualité en zone urbaine qu’en zone rurale, nous pourrions nous attendre à ce que la diffusion de laptop et d’Internet soit plus large dans les zones urbaines (l’offre stimulant la demande). Le choix d’acheter un laptop ne dépend pas seulement de l’utilité intrinsèque des services auxquels il donne accès mais dépend aussi des choix effectués dans l’entourage de l’individu. Ainsi, un téléphone portable, un fax ou un abonnement Internet apporteront d’autant plus de satisfaction individuelle que le nombre d’utilisateurs ou d’abonnés est important dans la population totale, mais surtout dans son voisinage social. Un individu, dont une grande partie de son entourage est équipé en ordinateur de bureau ou portable connecté à Internet, sera incité à son tour à acheter et à s’abonner pour communiquer par courrier électronique ou échanger des fichiers. A l’inverse, un entourage social faiblement connecté à Internet peut constituer un frein à l’adoption.