Juillettistes et Aoutiens, la rengaine de l’été clôt une année TIC des plus fournies…ou presque. Quand pour les uns, les vacances sont l’occasion d’un retour à la nature, à la décroissance et à la contemplation, pour d’autres, rien ne justifie de lâcher la grappe à ses parures high-tech. Les consommables de l’été, entre l’écran total et les tongs, comptent désormais leur lot de « mobile devices » et autres jeux vidéo. C’est parti pour les emplettes…
Le laptop au placard : qui dit vacances, dit mobilité et légèreté
La mobilité est un mot clé à prendre en compte, tout spécialement quand il s’agit de vacances. On pense généralement la tablette comme étant « en plus » du PC, ce qui en diminue largement l’intérêt. Toutefois, en y regardant de plus près, les configurations de tablettes récentes permettent de faire converger usage professionnel et usage ludique assez efficacement pour faire de la tablette l’outil «principal » et reléguer le PC au rang de machine refuge pour les gros travaux. Cette convergence, c’est le consumérisme : un seul outil pour gérer des activités diverses.
Acheter une tablette cet été, c’est donc gagner en mobilité, alléger ses bagages, mais aussi prévoir la rentrée en s’armant d’un outil fiable pour gérer ses dossiers, correspondre avec ses partenaires, et intégrer les applications nécessaires à sa vie professionnelle.
Dépendamment de vos besoins, les paramètres à prendre en compte pour choisir la tablette idéale varient. Un processeur Dual-Core cadencé à plus de 1 GHz semble par exemple être un minimum pour qui veut gagner en fluidité, une mémoire vive qui ne descend pas sous la barre du 1 Go est aussi une caractéristique à ne pas négliger.
Se renseigner méticuleusement sur les caractéristiques
La qualité de l’écran, qu’il faut tester que ce soit sur le plan de l’affichage (résolution, angle de vue, technologie LCD ou LED,…) que sur le plan de l’ergonomie tactile (résistif, capacitif, multitouch,…). La connectivité WiFi/3G, la batterie et la mémoire interne doivent être vérifiées systématiquement, elles sont d’ailleurs (support de la 3G et taille de la mémoire interne) les seules caractéristiques qui font varier les prix sur certains produits (iPad2 par exemple).
Quand on parle de 3G (et on en parle beaucoup à l’approche hypothétique de son lancement), il faut bien distinguer les tablettes qui intègrent un port pour les cartes SIM, et celles qui se contentent d’être compatibles avec un modem 3G externe (moins chères mais ne possèdent pas de fente pour carte SIM).
Suivant vos besoins, d’autres critères sont à rechercher. Cela va du Bluetooth à la gyroscopie en passant par le GPS, etc. Acheter une tablette requiert que l’on se pose certaines questions fondamentales : quel système d’exploitation choisir ? Pourquoi Android plutôt qu’iOS? Qu’apporte une Windows Tab par rapport aux autres ? Est-ce que cette tablette supportera les mises à jour vers des versions plus récentes du système d’exploitation? Ne vous contentez pas des explications sommaires données sur une affiche publicitaire ou sur une boite.
Ce serait dommage de découvrir par exemple que votre tablette n’intègre pas de port HDMI, alors que vous prévoyez de faire vos présentations de diapo, ou cours en datashow grâce à votre tablette à la rentrée prochaine.
Vous l’avez certainement vu sur un panneau publicitaire : Huawei MediaPad
Après la théorie, passons à un exercice pratique avec la MediaPad. Schématiquement, la majorité des tablettes en vente font partie du catalogue généreux de Samsung (voir Mobiles nouveautés). Quand il s’agit de tablettes, Samsung fait en effet dans l’abondance. En plus de l’offre actuelle sur le marché, l’avenir proche nous réserve l’arrivée de nouveaux modèles à des prix compétitifs.
Les autres se répartissent entre les MSI distribuées par Inforama (dont la Windpad 100) et des iPad (de différentes générations). A défaut d’avoir une offre (officielle) très diversifiée en matière de tablettes, on peut se rabattre sur la tablette commercialisée par Mobilis pour 46 000 DA.
Il s’agit d’une tablette de 7 pouces qui se connecte en WiFi et en 3G. Elle possède un écran IPS, c’est-à-dire un écran à grand angle de vision (170 degrés), capacitif, c’est-à-dire qu’il vous suffit de caresser la surface de l’écran pour interagir avec, sans appuyer. Il affiche une résolution de 1280 x 800 pixels, ce qui est tout à fait correct. Sous le capot, un processeur Dual-Core 1.2 GHz Scorpion et 1 bon Go de RAM. La tablette tourne sous la version 3.2 d’Android mais supporte la mise-à-jour vers la version 4.0 (Ice Cream Sandwich). La tablette est équipée de deux appareils photos, dont le dorsal est à 5 mégapixels, et possède tout ce qu’il faut en termes de connectivité (Bluetooth, USB, microHDMI, prise jack).
Est-ce que ces caractéristiques sont suffisantes ? Cela dépend de ce que vous voulez en faire, et tout n’a pas été cité (elle possède par exemple un GPS, ce qui n’est pas le cas de toutes les tablettes, et ce qui n’est pas nécessairement recherché par tout le monde). La MediaPad de Huawei reste tout de même de bonne facture, et prouve que le constructeur peut tacler la concurrence sur des configurations crédibles, même en 2012. Reste à voir si les mutations rapides de ce secteur n’encouragent pas le consommateur à adopter une attitude attentiste, dans la perspective d’avoir mieux au même prix, ou aussi bien à moindre coût. (suite p.2)
Evidemment, l’appareil photo trône au centre des consommables de l’été. Oui, les téléphones incluent des capteurs optiques de plus en plus performants. Oui, il existe toute une famille de « photophones » qui ont le vent en poupe, mais quand les vacances arrivent, on a du mal à abandonner l’appareil photo numérique, le « vrai », à tort ou à raison. Certains modèles se permettent même d’être à l’épreuve de l’eau, des chocs, du sable, et des autres aléas des vacances. Petit coup d’œil derrière les objectifs de :
Sony : un Cybershot pour l’été
La gamme de Sony s’étend sur un nombre considérable de modèles. Zoomons sur certains d’entre eux :
Le Cybershot grand public par excellence. Le DSC-W610 se positionne tout droit dans l’entrée de gamme et met ses 14 mégapixels au service de l’estivant. On appréciera tout particulièrement sa fonction panorama par balayage 360. Il est doté d’un zoom optique 4x, d’une lentille grand angle 26mm, et d’un écran LCD de 6.7 cm de diamètre. Le tout pour 12 800 DA.
On rentre tout de suite dans une catégorie plus sérieuse, toujours dans l’univers des compacts. Le DSC-WX100 se vante certes d’un capteur Exmor R de 18.2 mégapixels, mais surtout d’un zoom optique de 10x, ce qui est puissant pour un design ultramince.
On appréciera avant tout sa capacité à prendre des images claires par faible luminosité (la malédiction des photos de vacances) ainsi que la finesse des photos et des films HD que l’on obtient même en marchant pendant que l’on photographie. Il faudra compter 29 990 DA pour mettre la main dessus.
On trouve aussi des modèles particulièrement adaptés à la rudesse des circonstances que fait subir l’été à nos appareils photo.
Voilà un Cyber-Shot qui n’a pas froid aux yeux. Il est étanche et peut plonger avec vous jusqu’à 5m de profondeur, ce qui le rend particulièrement adapté à la plage. Il résiste aussi à la poussière et vous pouvez le malmener car il résiste aux chocs (chute d’1.5m) et au gel jusqu’à -10 degrés…si toutefois vous trouvez un endroit à -10 degrés en plein été !
Pour les caractéristiques standards, il s’agit d’un 16 mégapixels doté d’un zoom optique 4x, il filme en FullHD et en stéréo, et possède la prise de vue panoramique par balayage. Son prix : 39 990 DA.
Un bijou. Le DSC-TX200v semble être une compilation de ce qu’il y a de plus performant dans un appareil compact. D’abord, il possède les mêmes résistances que le modèle précédent avec une surface en verre renforcé. Ensuite, son capteur Exmor R CMOS a une résolution de 18 mégapixels, qui, couplé au processeur BIONZ, permet de prendre des photos en faible luminosité sans souci.
L’appareil embarque un « Optical Steady Shot Active Mode », qui est un stabilisateur des plus performants, ce qui permet d’être plus permissif avec les mouvements de celui qui prend la photo. Le zoom optique est de 5x, l’écran est un OLED tactile de 8.3 cm. Le DSC-TX200v filme en FullHD et possède un mode 3D et panorama. Un bijou a son prix : 60 990 DA.
Canon : 3 gammes, 3 publics
Du 06 au 30 juin s’est tenu le Salon National de la Photo Insolite au Palais de la Culture Moufdi Zakaria. L’un des plus grands rendez-vous de photographes professionnels et amateurs, passionnés ou curieux, et occasion sans pareille pour faire connaitre le monde de la photo au grand public, le tout avec le sourire.
Canon contribue au salon, notamment à travers le Canon Professional Services (CPS) qui s’occupe de la maintenance des appareils. La démarche ludique du salon est aussi pédagogique, à travers trois ateliers de formation spécialisés dans les domaines de la photo et de la vidéo. L’occasion d’apprendre, mais aussi l’occasion de s’équiper pour tout amoureux de la photographie.
Bien sûr, quand il s’agit de photographier sagement et avec le moins d’effort possible ses vacances, les produits qu’il faut explorer ne se situent pas dans les même strates. Dans cette optique, quand on parcourt l’immense gamme d’APN signés Canon, on peut schématiquement identifier 3 groupes : les Power Shot et les Ixus pour les compacts, et les EOS pour les reflexes. Il y a l’embarras du choix dans chacun de ces trois groupes. Prélevons donc un exemple de chaque.
L’entrée de gamme chez Canon fait dans le 14 mégapixels. L’A2200 est un appareil simple, sans prétention, fiable et permet de faire des photos tout à fait correctes dont se satisfera Monsieur Tout Le Monde en vacances. Le zoom optique est de 4x et l’A2200 possède un mode auto intelligent, ainsi qu’une fonction réduction des yeux rouges, option sympathique. Son écran LCD fait 6.8 cm de diamètre. Un Power Shot abordable à 14 000 DA.
Et hop, on saute d’une gamme! L’Ixus 230 possède un zoom optique 8x qu’il met au service de son capteur de 12 mégapixels. Il marie FullHD et mode auto intelligent pour permettre de filmer simplement, et efficacement, y compris en basse lumière. Il se débrouille aussi bien en mode rafale rapide qu’en mode ralenti en vidéo, et peut compter sur son design particulièrement soigné pour vous faire débourser les 35 000 DA qu’il vaut.
Le meilleur pour la fin. EOS 550 D est un appareil photo numérique de type reflexe. Il s’agit d’un outil qui pourrait tout à fait convenir à un photographe professionnel et permet d’obtenir des photos d’une qualité incomparable avec ce que peuvent faire des APN compacts. Il s’agit d’un 18 mégapixels, il possède un processeur DIGIC 4 qui traite l’image et en optimise la qualité. L’EOS 550 D vaut 110 000 DA.
Et pour les aventures aquatiques:
Le Power Shot de l’extrême porte un nom : D10. Un design reconnaissable du premier coup d’œil, une étanchéité jusqu’à 10 m sous l’eau, une résistance aux chocs jusqu’à 1.22 m de chute, on n’a pas peur pour lui. Il n’a pas de grand angle ou de vidéo en HD mais son 12 mégapixels s’en sort honorablement, avec un zoom de 3x. L’écran LCD 6.8 pouces fait parfaitement le job sous l’eau et l’appareil possède un mode scène aquatique pour un rendu des couleurs plus naturel en immersion. Le Power Shot D10 coûte 43 000 DA. (suite p.3)
Il est impensable que le meilleur ami de l’homme (son smartphone) ne l’accompagne pas durant ses vacances. Que vos vacances soient sportives ou plus mondaines, l’un de ces deux terminaux, tous deux vendus autour des 26 000 DA, devrait vous correspondre.
Sony Ericsson Xperia Active
Quand on google « Xperia Active», on tombe sur une vidéo où quelqu’un tente de détruire ce smartphone avec un couteau…un cutter…un tourne vice…un marteau ! L’Xperia Active est résistant, TRES résistant. Un écran hors normes qui, grâce à la technologie Dragontrail, fait de l’Xperia Active le « smartphone du sportif de l’extrême ». Il résiste aussi à l’eau, à la poussière, embarque un écran capacitif de 3 pouces affichant 320 x 480 pixels, ce qui, vu la taille réduite de l’écran, a tout de même une densité d’environ 192 pixels ppi.
Son processeur est cadencé à 1 GHz et il possède 512 Mo de RAM. Il tourne sous Android 2.3 et, fait à souligner, est fourni avec un ensemble d’applications spécifiquement conçues pour les sportifs. Il possède en outre tout ce que l’on peut attendre d’un smartphone, la 3G, un accéléromètre, le Bluetooth, un port miniUSB,…le tout bien à l’abri derrière la coque de cet outil à part dans le paysage.
… et un smartphone pour la ville
Si les prouesses sportives de l’Xperia Active ne vous parlent pas, peut être un terminal plus élégant retiendra votre attention. Le Samsung Galaxy Ace vous fait les yeux doux avec un positionnement en milieu de gamme et un design sobre qui joue sur les arrondis.
Un écran 3.5 pouces pour une résolution de 320 x 480 pixels, un processeur cadencé à 800 MHz pour 278 Mo de RAM, et Android 2.3 sont au rendez-vous. Heureusement, l’appareil photo est de 5 mégapixels, détecte les visages et les sourires, et filme en VGA. Sa prise jack et son lecteur MP3 en font un bon compagnon pour la musique. Photo, musique, mais aussi traitement de documents, grâce à ThinkFreeOffice, l’application qui permet de consulter, créer et modifier des documents Word, PDF, PowerPoint, et Excel. Il possède en outre tout ce qu’il faut en matière de connectivité (3G+, Bluetooth,…) et se révèle être un outil complet, nourri par l’Android Market.
Un bel exemple de convergence entre outil pour le loisir et pour le professionnel, les services mobiles de Google permettant une grande souplesse dans l’utilisation du terminal.(suite p.4)
Une PS Vita pour le jeu
Dans le paysage vidéoludique, l’été est la saison du nomadisme par excellence. Dans le segment des consoles nomades, deux machines de nouvelle génération offrent deux visions complètement différentes du jeu. D’un coté la 3DS de Nintendo, et de l’autre la PS Vita de Sony. La première, sortie plus tôt, a eu le temps de s’installer davantage et peut compter sur un catalogue étoffé. Toutefois, quand on s’essaie aux deux consoles, le verdict est sans appel : la PS Vita EXPLOSE littéralement sa petite concurrente !
PS Vita, un potentiel insoupçonné
Le potentiel de la Vita est encore loin d’être complètement exploité, sa sortie très récente (avril 2012 en Algérie) l’explique, mais le PlayStation Store s’enrichit de façon à apporter une offre ludique de plus en plus convaincante. La PS Vita apporte une façon de jouer cohérente, faite d’un gameplay hybride entre :
1- Les touches conventionnelles, dont deux joysticks, ce qui vous change la vie sur des jeux de tir à la première personne. Ajouter un second stick analogique est une première sur console nomade, et c’est cet ajout qui lui offre le confort d’une console salon. Sur un jeu comme Uncharted: Golden Abyss, viser et tirer, deux actions routinières, se font avec une aisance encore inédite sur un support portable. Il faut y jouer pour en saisir la subtilité.
2- L’écran tactile, un OLED de 5 pouces d’une réactivité et d’une précision redoutables. Le gameplay tactile n’a jamais été une sinécure sur les supports habituels, et donne souvent l’impression d’être « gadget». Cependant, sur PS Vita, on découvre avec surprise que le tactile PEUT être intégré dans un gameplay convaincant, devant lequel même le gamer le plus réactionnaire doit faire amende honorable. Au bout de quelques heures de jeu, on se surprend à utiliser le gameplay tactile au lieu des touches, chose impensable pour nous avant le test de la machine.
3- La gyroscopie. En inclinant la console ou en la secouant, on peut interagir avec le jeu. La gyroscopie est plus adaptée à des jeux spécialement conçus pour cette fonction, et donc nécessairement occasionnels. Dans Uncharted, quand vous êtes accrochés à une corniche et que vous devez sauter vers une autre, incliner la console est un geste qui vient naturellement pour que l’on «aide » notre personnage à s’orienter vers la prochaine plateforme avant de sauter. Dans ce genre de situations, la gyroscopie est exploitée intelligemment car elle accompagne un reflexe absurde que l’on a toujours eu en jouant, ce qui en fait tout le génie.
4- Le pavé tactile arrière, celui sur lequel on avait le plus de préjugés. Que va-t-on faire avec une surface tactile à l’arrière de la console? Une fois la console en main, on comprend l’intérêt tout bonnement génial de la chose. Imaginez la scène. Vous êtes en train d’utiliser un fusil sniper ; les deux pouces sur les joysticks, les index sur les touches L et R pour viser et tirer…Avec quoi est-ce que vous zoomez? Tous les doigts sont pris, et si on les bouge, on perd la cible. Jusqu’à maintenant, pour palier à ce manque de zoom, les jeux intégraient des niveaux de zoom prédéfinis, mais avec la PS Vita, il suffit de glisser son majeur sur le pavé arrière pour zoomer et dézoomer.
L’air de rien, on gagne en immersion, le zoom avec un sniper devient naturel, ergonomique, et ce n’est qu’un exemple. Quand votre personnage s’accroche à une corde, faites glisser vos deux majeurs pour qu’il monte à la corde, vos doigts mimant ainsi le mouvement des bras du personnage. Ou encore, quand vous tombez sur un objet, examinez-le et faites le pivoter grâce à ce pavé arrière, vous aurez l’impression de tenir l’objet entre vos mains. Ceux-ci ne sont que quelques exemples, pour mieux comprendre que ce pavé fait réellement la différence. Seule une expérience en live permet d’en saisir les contours.
5- Les caméras et le micro ne servent pas qu’à la visioconférence, ils ont été pleinement intégrés dans l’expérience de jeu. Nous ne citerons qu’un exemple pour illustrer cet aspect. A un moment, dans Uncharted, vous découvrez un parchemin sur lequel rien ne semble avoir été écrit. On apprend qu’une ancre photosensible a été utilisée pour y laisser un indice, il faut donc trouver une source de lumière pour faire apparaitre l’écriture. A ce moment du jeu, il faut prendre la PS Vita et l’orienter vers le soleil ou une source de lumière, une vraie, pour révéler le message écrit sur le parchemin. On vient d’utiliser la caméra pour réaliser une action dans le jeu. En plus, évidemment, de la réalité augmentée, qui permet d’intégrer des images en 3D dans un environnement filmé avec la PS Vita, ce qui est un ajout sympathique.
Juste un tour de piste
Nous ne faisons ici que survoler les capacités de la machine. La Vita va plus loin que ce que les consoles nomades proposent d’habitude, si bien qu’elle sera la console de 2013 davantage que celle de 2012, grâce notamment à l’enrichissement de son catalogue. Elle permet par exemple le cross plateforme, comprenez une interactivité avec la PS3 qui lui permet de servir de manette annexe, d’écran, ou de continuité de l’expérience du jeu en nomade. Cette fonctionnalité, une fois poussée dans ses retranchements, semble contrer le concept de la Wii U, prochaine console de Nitendo. Ubisoft, qui développe Zombi U, n’écarte pas l’éventualité d’adapter son jeu sur PS3, ce qui n’est possible que si une «tablette» venait en soutien à la console salon, rôle que peut jouer la Vita.
La Vita se connecte en WiFi, c’est pour l’instant le seul modèle disponible chez nous, au prix de 39 950 DA. A noter qu’elle bénéficie d’une distribution officielle de la part de Sony, avec tout ce que cela implique en matière de garantie, de service après-vente, et de disponibilité des accessoires et des jeux. Nous sommes encore loin d’en avoir fini avec la PS Vita, et l’exploration de son catalogue est encore à faire…
Mais quel potentiel !