ADSL, 3G, 4G, l’accès à Internet pour tous
Aujourd’hui en Algérie, la 3G ne couvre pas tout le territoire national. Plusieurs zones restent déconnectées du monde des TIC. Le réseau internet fixe ou ADSL est encore pointé du doigt par les clients en raison des lenteurs qui continuent à freiner l’accès à Internet pour tous. Serait-il possible de penser au déploiement de la 4G ? Pour Mme Feraoun, il est primordial de couvrir l’ensemble des villes algériennes en déployant la technologie et en couvrant, dans un premier temps, toutes les régions par l’ADSL. « Le désenclavement des zones de l’intérieur du pays figure parmi les priorités de la Ministre et du gouvernement algérien », a-t-elle souligné dans l’interview accordée à TSA. Même si elle refuse de prendre du retard par rapport aux progrès qui touchent le secteur de la technologie en évolution continuelle, elle souligne que les priorités doivent être respectées dont principalement assurer l’accès à Internet à tous.
Concernant les perturbations au niveau du débit de l’ADSL, elle évoque la possibilité de mettre en place une cellule d’écoute permanente pour pouvoir intervenir le plus rapidement possible et optimiser les moyens ou encore créer de la sous-traitance en matière de maintenance. Le remplacement de la fibre optique par une nouvelle fibre est également prévu par Algérie Télécom.
Enrichir le contenu DZ, un impératif
En 2015, nous n’avons que 76 000 sites web algériens. Un chiffre dérisoire en comparaison à nos voisins maghrébins. Le contenu DZ est encore très pauvre et doit impérativement être développé. Plusieurs experts s’accordent à dire que le contenu DZ demeure pauvre et ce, en raison de plusieurs facteurs dont principalement les difficultés culturelles, car ce type de contenu n’est pas ancré dans notre culture, bien que la demande de la nouvelle génération se fait de plus en plus sentir.
Sur ce volet-là, la Ministre compte laisser le champ libre aux jeunes, dotés d’idées créatives en les accompagnant et les encadrant. A ce propos, Mme Feraoun a évoqué la possibilité de développer avec l’Agence Nationale des Parcs Technologiques (ANPT) un partenariat avec le secteur de la recherche scientifique et les ministères correspondants.