La troisième édition du SICCAM (Salon International des Centres de Contacts et d’Appels au Maroc) aura lieu cette année du 19 au 21 mai prochain à Casablanca (Maroc). Plébiscité par les professionnels du secteur, le SICCAM réunit chaque année les acteurs de ce marché en pleine croissance. En effet, plus de 100 000 personnes travaillent aujourd’hui dans les centres d’appels sur le continent africain, dont 10 000 rien qu’au Maroc, en grande partie pour le marché français.
Ainsi, chaque jour, des dizaines de milliers d’appels transitent via les liaisons spécialisées de Maroc Télécom, et bientôt des nouveaux opérateurs (Méditelecom et Maroc Connect), sans compter les solutions en voix sur IP, ou via les opérateurs de satellites.
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L’Afrique francophone n’est pas en reste, des pays comme la Tunisie, le Sénégal ou l’Ile Maurice sont devenus des acteurs incontournables du monde des centres d’appels. Fait nouveau, l’Aalgérie sera présente au prochain SICCAM pour la première fois, pour répondre à l’appel des professionnels, désireux de voir ce pays s’ouvrir aux technologies et aux métiers de la relation clients.
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Selon de nombreux analystes, au rythme actuel, à l’horizon 2010, l’Afrique francophone comptera plus de cinquante mille positions, générant des centaines de sociétés fournisseuses de produits et de services.
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Placée sous le thème « Ressources Humaines : Appels Urgents ! », l’édition de cette année mettra en évidence l’impact des ressources humaines sur le développement des centres d’appels.
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Aussi, parmi les nouveautés liées à cette importante manifestation, un salon virtuel ouvrira en parallèle ses portes sur Internet; Ainsi, une animation en flash accueillera les visiteurs lesquels peuvent « chater » en direct avec les participants du salon.
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Après trois éditions réussies, le SICCAM est devenu le principal rendez-vous africain et sud-européen de la relation clients.
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<b>Qu’en est-il des Call Centers en Algérie ?</b>
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Un peu plus d’une année est passée depuis la suppression de la redevance de 100 000 euros (930 000 DA) ainsi que d’une taxe connexion de 5% du chiffre d’affaires réclamé pour les opérateurs désirant ouvrir une plate-forme téléphonique.
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Il faut dire que ces deux mesures ont grandement contribué au développement des Call Centers en Algérie. Ainsi, l’on est passé d’un opérateur en 2006 à une quinzaine actuellement. Djamel KORCI, P-DG de Access Call Center, fait figure de pionnier car il s’agit du premier centre d’appels off-shore algérien, créé au début de l’année 2006, la société peut accueillir plus de 120 positions, « Nous proposons à nos clients un des meilleurs ratios contenu du service / prix » pour des prestations délocalisées, réceptions et émissions d’appels, réactivation de fichiers, etc. » souligne M. KORCI.
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De son coté, Abdelmadjid ARFA, manager Général de Worknet, société spécialisée dans l’installation des centres d’appels, rencontré au Salon Med-IT d’Alger, estime que les centres d’appels généreront dans le futur le plus d’emplois dans le secteur des TIC ; « dans un pays en pleine mutation comme l’Algérie, la relation client se développe davantage et les entreprises et administrations s’équipent de plus en plus en centres d’appels.
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Aujourd’hui le secteur des télécoms, demain celui des assurances et bien d’autres encore» a-t-il indiqué. Notons au passage que les assureurs hexagonaux sont venus en force cette année. Ainsi, la société française CARDIF a démarré son activité au mois de mars dernier. La filiale de BNP Paribas a obtenu les licences pour la commercialisation de produits d’assurance à travers la société CARDIF EL Djazair. « Chaque nouvelle implantation s’accompage d’ouverture de centre d’appel » ajoute M. ARFA. Soulignons enfin que selon le magazine Phonethik, une étude du cabinet ARKOS commandée par le ministère de Jean-Louis Borloo (gouvernement de De Villepin) fin 2006, soulignait que l’Algérie pourrait «constituer un risque important de délocalisation avec un potentiel qui pourrait être deux fois celui du Maroc ».A bon entendeur !
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Source : N'TIC N9