Jusqu'à présent proposé en option de second plan, le wifi va s'inscrire comme un argument de vente différenciant, selon l'analyste iSuppli.


D’après une étude de iSuppli, on comptera plus de 7,2 millions de voitures équipées en wifi d’ici 2017 contre 174 000 en 2010. Le but des constructeurs est de proposer de nouveaux services aux automobilistes. Selon Stacey Oh, analyste pour la branche Asia Automotive research du cabinet d’analyse, le wifi est en train de passer au premier plan des arguments de vente alors qu’il était considéré comme un accessoire optionnel jusqu’à présent.

Ainsi, le constructeur Ford est sur le point d’ajouter le wifi à MyFord, son interface tactile de contrôle des éléments du véhicule (de la température au GPS en passant par les appels téléphoniques et l’autoradio). La communication sans fil étant assurée depuis un modem USB cellulaire (type clé 3G) à brancher sous l’accoudoir central (ce qui limite l’encombrement des nouveaux composants au niveau du tableau de bord).

En Europe, l’Audi A8 va être aussi équipée d’équipement similaire. La marque a même décidé d’inclure le module Wifi dans la chaine de production. C’est le premier constructeur à proposer ce type d’accessoire en standard. Développé à partir de la technologie Marvell Mobile Hotspot (MMH), la plate-forme sera fournie par Harman Automotive. Le module offrira un réseau sans fil haut débit sur lequel pourront se connecter jusqu’à huit terminaux (smartphones, laptop, tablettes, etc.) en Bluetooth notamment. La liaison avec Internet étant assurée par le réseau des opérateurs mobiles depuis une carte SIM, le système prévoyant un connecteur adéquate figurant dans les options du module de téléphonie Bluetooth.

Ce type de service va permettre bien évidemment aux passagers d’être connectés en permanence à Internet mais servira aussi au conducteur qui profitera de l’assistant d’itinéraire GPS dont les cartes pourront être mise à jour à la demande (voire automatiquement). Il n’en reste pas moins que l’arrivée prochaine du wifi dans les véhicules contribue à faire de l’automobile un moyen de transport toujours plus enrichi de services. Et un nouveau marché de forfaits 3G en perspective pour les opérateurs mobiles ?

Source: Silicon


Lors du Med-IT 2009, le e-commerce en Algérie promettait certes beaucoup mais le discours n’a pas été suivi sur le terrain.


Aujourd’hui, il nous semble légitime de tenter de savoir où nous en sommes. Actuellement, nous recensons très peu de véritables sites de e-commerce en Algérie, capables d’effectuer des transactions de paiement en ligne. Le marché du e-commerce se limite en effet à des achats effectués par des étrangers munis d’une carte bancaire internationale. Dans les années à venir, la croissance et la rentabilité des entreprises dépendront de la capacité à introduire les nouvelles technologies émergeantes et à adopter les nouvelles méthodes de transactions commerciales. L’évolution du commerce électronique implique des réformes pour favoriser son essor et concerne au moins trois domaines: l’évolution des réglementations fiscales et douanières, les systèmes de paiement et les échanges internationaux. Contrastant avec une expansion très rapide et un succès grandissant en Amérique du Nord et en Europe, le commerce électronique est quasi absent dans les pays en voie de développement. Il en est ainsi pour l’Algérie, où le e-commerce ne semble pas trouver un terrain favorable à son développement. Outre l’expérience du Touring Club Algérie, il y a lieu de signaler celle de Ouedkniss.com. Depuis 2006, il a investi dans le créneau de la vente électronique. Ce portail est classé à la 84ème place parmi les sites les plus visités en Algérie. Il enregistre entre 500 et 700 annonces nouvelles tous les jours, les annonces concernant l’immobilier étant les plus importantes (31%), suivies des annonces sur l’automobile (21%), l’informatique (12%), les effets vestimentaires (3%) et les offres d’emploi (2%). Ses promoteurs ont toutefois relevé l’absence d’une base de commerce électronique en Algérie, soulignant qu’il est difficile de vendre sans se déplacer en raison de l’étendue du territoire national.

D’autre part et selon les chiffres fournis en décembre 2009 par la Satim, il y a, depuis le lancement de la carte interbancaire, près de 500 000 cartes, 1 200 distributeurs automatiques de billets (DAB) et guichets automatiques bancaires (GAB) et près de 3 000 terminaux de paiement électronique (TPE) installés principalement auprès des grands hôtels de catégorie 4 et 5 étoiles, pharmacies, restaurants et quelques commerces. Mais jusqu’à présent, les opérations se focalisent dans les retraits et non les paiements par carte bancaire, les opérations étant au nombre de trois millions de transactions. Les principales contraintes dans le développement de la monétique en Algérie sont la faiblesse de la bancarisation (la circulation du cash étant prépondérante) et le refus des commerçants à déclarer leur chiffre d’affaires, ainsi que la méconnaissance de l’utilisation de la carte.

Le Cash et l’informel freine la monétique

Il y a un manque de confiance. Les commerçants ne voient pas l’intérêt d’accepter le TPE. Il n’y a pas suffisamment de cartes, aux bons endroits, pour les convaincre d’accepter les TPE. Il y a aussi la crainte du fisc qui est derrière, en raison de la traçabilité des ventes qu’offre le paiement par carte. La carte « corporate » (entreprises) a été lancée en priorité. Ce sont les banques qui souhaitent donner à leurs entreprises clientes des cartes professionnelles pour payer certains frais, habituellement payés en cash, comme l’essence et autres achats de consommables. La Banque Extérieure d’Algérie (BEA) et Naftal ont lancé une carte électronique (NaftalCard) pour le paiement des carburants et services au niveau des stations d’essence, visant notamment l’élimination progressive des bons de carburant. La carte couvre également l’ensemble des activités non fioul disponibles au niveau des stationsservice, telles que le lavage, l’achat de lubrifiants et la vidange. Cette opération prévoit l’émission de trois types de cartes à puces pour les clients corporate (entreprises, administrations, collectivités locales,…), dont deux cartes à crédit Gold et Silver et une carte prépayée. La BEA a dégagé un montant de 300 millions de dinars pour contribuer à l’opération. Le bon utilisé, jusque là, présentait des contraintes, notamment celles liées à la production, à la gestion et à la sécurisation. Ce qui a incité la direction de Naftal à chercher une solution plus moderne et adaptée aux besoins du consommateur. Les compagnies aériennes, comme Air Algérie, Aigle Azur et Air France se sont lancées aussi dans le projet de réservation en ligne en attendant la généralisation du paiement électronique. Les deux avantages d’un tel mode de paiement : éviter les files d’attente et possibilité d’acheter au dernier moment. Dans le monde entier, vous pouvez vous enregistrer et imprimer votre carte d’embarquement confortablement installé à votre bureau ou votre domicile. Vous pouvez réserver votre siège à bord. Il vous suffit de sélectionner le siège souhaité sur le plan de cabine qui vous est proposé au moment de votre réservation.

D’autre part, il y a une bonne nouvelle pour les diffuseurs algériens de publicité AdSense, Google a annoncé que les paiements des revenus AdSense vers l’Algérie peuvent être faits dorénavant via Western Union, une méthode qui prend moins de 24 heures, et où nous pouvons encaisser nos revenus directement dans une agence postale locale. Cette nouvelle méthode de paiement était très attendue par les diffuseurs algériens, qui voyaient souvent leurs chèques Google refusés par les banques locales, ainsi, certains se retrouvaient avec plusieurs centaines d’euros coincés. Google AdSense permet aux éditeurs de toucher potentiellement des revenus publicitaires intéressants grâce à leurs sites Web. Tandis qu’il donne la possibilité, par le réseau AdWords, aux annonceurs de toucher des visiteurs et consommateurs potentiels via des annonces ciblées et contextuelles.

Les promesses de Google AdSense

Les webmasters, dont le business model est basé pour beaucoup sur la publicité, se doivent d’apporter des visiteurs intéressés aux annonceurs et non des « clics inutiles ». Tandis qu’il est du devoir des annonceurs de fournir une rémunération juste aux éditeurs pour les clic et d’effectuer un travail pratique de ciblage de leurs annonces. Chaque maillon a besoin de l’autre. Sans annonceurs, les éditeurs n’auront plus de revenus pub et devront se réorganiser complètement ou fermer, ce qui pénalise les internautes. Tandis que sans éditeurs, les annonceurs toucheront plus difficilement les internautes et verront leurs ventes largement baisser. Ainsi, force est de constater que le commerce en ligne peine à se développer en Algérie. Entre le programme gouvernemental et la réalité du terrain, il y a une grande différence. Les échanges commerciaux en Algérie se font toujours d’une manière tout à fait traditionnelle, le consommateur ou le demandeur est toujours contraint à se déplacer jusqu’au lieu du commerce (de la vente) pour pouvoir faire une commande ou acheter une marchandise. Les freins existent : un système bancaire non-compatible, une économie dominée par l’informel et les habitudes de consommation. Avec une offre plus facilement comparable, le consommateur a à sa disposition, grâce à Internet - et uniquement sur Internet - une véritable place de marché qui lui permet, enfin, d’être Roi. Au grand bonheur des économistes, qui peuvent y voir l’arrivée d’un marché tendant vers l’efficience. En effet, avec un accès au marché mondial 24/24h, les consommateurs disposent non seulement d’une offre marchande avec la commande en ligne mais surtout d’outils de recherche, d’information, de comparaison et de sélection inédits. L’analyse des comportements d’achat, traditionnellement réalisée par un canal de distribution, s’en trouve bouleversée et le concept de « Multi Canal » prend alors tout son sens. Le profil de l’acheteur sur Internet se rapproche de celui du consommateur moyen. Les produits les plus commandés sur Internet sont avant tout les billets de transport. Les produits techniques et les produits culturels sont deux secteurs où l’achat exclusif sur Internet est majoritaire.

Source: N'TIC 49 / NOVEMBRE 2010

Le constructeur coréen indique avoir écoulé 600 000 unités de son premier modèle de tablette. Et caresse l'espoir d'atteindre la barre du million d'ici fin 2010.


C’est un démarrage rassurant pour la Samsung Galaxy Tab. Un mois après le lancement commercial de sa tablette, le groupe high-tech sud-coréen recense plus de 600 000 unités écoulées dans le monde. Ce produit orienté divertissement numérique est désormais disponible dans une trentaine de payes entre l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie. En France, la tablette est sortie fin octobre. Elle est désormais commercialisée par quatre opérateurs : Orange, SFR et Bouygues Telecom et Virgin Mobile.

Sur son marché domestique, Samsung Galaxy Tab est commercialisée par l’opérateur SK Telecom depuis la mi-novembre (30 000 unités vendues selon les éléments fournis par le Korea Herald). Le constructeur caresse l’espoir d’atteindre la barre du million d’unités vendues d’ici la fin de l’année. Parallèlement, Apple a écoulé 7,5 millions d’iPad dans le monde depuis son lancement en avril. Et la firme de Steve Jobs devrait introduire sa tablette en Corée du Sud fin novembre.

Source: itespresso

Du 14 au 16 octobre à Paris, la cinquième édition de la conférence Paris Web a exploité les thèmes de l’accessibilité Web, du design numérique et des standards ouverts. Votre magazine N’TIC était présent et vous raconte tout !


Avant toute chose, Paris Web est une association française qui a été fondée en 2005 et qui organise tous les ans un cycle de conférences et d’ateliers à Paris. Le but : promouvoir, directement ou indirectement, le développement d’un Web dit « de qualité » via des manifestations, forums et conférences. Pour cette cinquième édition, et malgré toutes les perturbations qu’a connues la France (grève des transports en commun) durant cette période, l’évènement a pu se dérouler dans de très bonnes conditions au siège d’IBM France et de l’école Télécom ParisTech. Les sponsors étaient Clever Age, IBM et Mozilla qui nous a présenté la version 4 (toujours en Bêta) de Firefox. L’équipe de N’TIC a eu la chance d’assister, lors de la première journée, à des conférences très enrichissantes telles que « l’Internaute sous surveillance : retour de la réalité pour un Web meilleur » animée par Amélie Boucher où il était question de présenter des cas pratiques de tests utilisateurs, et celle intitulée « CSS3/Photoshop : quel avenir pour le métier de web designer ?» de Francis Chouquet.

La seconde journée par ailleurs s’est axée autour des technologies Web avec la conférence « HTML5, c’est maintenant (IE6 inclus) » de Jean-Pierre Vincent. Ce dernier a tenté d’expliquer que même sans l’implémentation de cette technologie au niveau de certains navigateurs, il reste possible et rentable de passer à HTML5 immédiatement. En outre, deux autres conférences avec pour thème la typographie ont été mises en place, la première ayant débattu sur la micro typographie, et la seconde sur la macro typographie et ses applications sur le Web. Le tout animé par David Rault et Anne-Sophie Fradier. Enfin, la journée du 15 octobre s’est achevée autour d’une conférence baptisée : « La conférence dont vous êtes le héros ». Le micro a fait le tour de l’amphithéâtre pour donner la parole aux participants qui ont pu débattre sur leurs sujets préférés. Les plus timides, par contre, ont profité de la projection du compte Twitter de Paris Web sur l’écran de la salle pour intervenir et raconter quelques anecdotes.

Le lendemain, l’équipe N’TIC a pu assister à 4 ateliers pratiques, des ateliers qui malheureusement étaient plus orientés théoriques que pratiques. Les organisateurs promettent pour la prochaine édition de Paris Web des sujets encore plus techniques qui traiteront sur le « back office ».

Source: N'TIC 49 / NOVEMBRE 2010

La 8ème édition du Salon Med-IT se tiendra les 09, 10 & 11 mai 2011 au Palais de la Culture.


Organisé depuis 2004, MED-IT est un Salon Professionnel sur les Technologies de l'information d'envergure méditerranéenne, réservé aux décideurs IT.

Exposition, Conférences et rendez-vous d'affaires

Véritable carrefour d’échanges entre professionnels du secteur IT, le Salon Med-IT est un rendez-vous très apprécié par les décideurs qui profitent de cette opportunité pour s'informer sur les grandes tendances du marché, découvrir de nouveaux matériels et solutions IT, rencontrer des experts, ainsi que des clients publics et privés. Grâce à sa dimension internationale, le salon est aussi l’occasion pour nouer des partenariats stratégiques avec des entreprises étrangères. Depuis l'édition précédente en 2010, un outil web accessible via le site du salon permet aux exposants et visiteurs d'établir en ligne leur planning de rendez-vous en amont du salon.  Au-delà des outils et des solutions présentés, Med-IT s'affirme aussi comme une plate-forme de réflexion sur l'actualité et l'évolution des TIC. Plus de 50 conférences et ateliers sont organisés sur trois jours suscitant un vif intérêt du public.

Le Salon IT de référence en Algérie

Le Salon Med-IT s'impose désormais comme le rendez annuel incontournable des Professionnels des Technologies de l'Information.  L'événement qui se tient au Palais de la Culture, l'un des plus beaux sites d'Alger, accueille chaque année 5.000 visiteurs et 150 exposants dont 30% d'entreprises étrangères. Avec la présence des grandes multinationales (Alcatel-Lucent, IBM, HP, Cisco Systems,...) et des principaux acteurs algériens du Secteur, Med-IT est devenu le salon fédérateur de la profession. A ce titre, l'Association AITA des professionnels algériens des TI apporte son soutien à l'événement en tant que Partenaire Institutionnel du salon.

Site internet : http://www.med-it.com


Hier, HB solutions «Microsoft Gold Certified» a annoncé le lancement d’un nouveau logiciel pour la mise en place d’une gestion des ressources humaines complète intégrée à l’ERP : MenaHR.


Ce lancement a été effectué en partenariat avec Menaitech Jordanie et Microsoft Algérie. Cet événement a permis de présenter le nouveau produit et son application adaptée au contexte algérien et aux divers secteurs économiques, notamment les secteurs publics, les banques, les télécommunications et l’industrie. Menaitech est la première entreprise informatique de la région arabe spécialisée dans le développement et la distribution de solutions de capital humain pour les meilleures organisations publiques et privées des différents pays opérant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Fondée en 2003 par un groupe de professionnels TIC et RH expérimentés, Menaitech permet aux organisations d’utiliser les meilleures pratiques en ce qui concerne les cycles de recrutement, d’offres d’emplois, de gestion des performances, d’inventaire des compétences, de développement et relations employés.

MenaHR est un système de gestion des informations en ressources humaines conçu en relation avec les dernières caractéristiques fonctionnelles RH et concepts de collaboration. Il aide les départements des ressources humaines et les professionnels RH à accomplir leurs objectifs d’amélioration d’efficacité, de productivité des employés et de gestion, de formation et de croissance, de contrôle des coûts RH et de satisfaction des employés.

MenaHR permet aux organisations de partager des informations efficacement en utilisant les services aux employés, tout en réduisant la saisie des données et en augmentant leur exactitude à la source, en permettant aux professionnels RH de travailler plus intelligemment, plus rapidement et plus efficacement pour gérer chaque aspect de l’atout primordial d’une organisation.

Source: El Watan

Avec Projet Titan, Facebook lance le concurrent d'Hotmail, Yahoo et Gmail.


L’ambiance est déjà à couteaux tirés du côté de la Silicon Valley et elle pourrait encore s’envenimer. Facebook, en pleine guerre ouverte avec Google, a lancé, lundi, son propre service mail.

Le "tueur de Gmail"

Le réseau social propose ainsi à ses utilisateurs, qui sont plus de 500 millions dans le monde, une adresse email personnelle @facebook.com, permettant d'envoyer des mails à tous les internautes, qu’ils aient une messagerie Hotmail, Yahoo ou Gmail. Auparavant, les membres de Facebook ne pouvaient envoyer de messages qu’aux autres membres du site. En interne, ce projet serait décrit comme un "tueur de Gmail", et s'intitulerait "Projet Titan", raconte TechCrunch, généralement bien informé.

Guerre sourde entre les deux géants du web

Google et Facebook se livrent une guerre de plus en plus personnelle, ces derniers mois. Les deux géants du web américains se sont récemment opposés au sujet de l'exportation de données. Google accuse notamment Facebook de puiser dans les contacts de ses utilisateurs sans pour autant permettre l'accès aux données de ses propres abonnés. Très remonté, Google bloque même depuis une semaine l'exportation des contacts de ses internautes vers Facebook.

Autre épisode de cette guerre sourde. Mercredi, Google a annoncé une hausse de salaire générale de 10%. Selon le Wall Street Journal, une telle manœuvre serait destinée à enrayer un exode de ses employés… vers Facebook dont 10% des effectifs viennent déjà de Google.
Hotmail toujours n°1

Selon des chiffres du cabinet ComScore, Hotmail est actuellement le numéro un du courriel avec 361,7 millions d'utilisateurs en septembre, devant Yahoo! (273,1 millions) et Gmail (193,3 millions). Selon le site spécialisé TechCrunch, Facebook aurait les moyens à la fois de hiérarchiser les courriels et de les intégrer à ses autres fonctions (partage de photos, calendrier etc.) d'une façon très convaincante. L'action Google perdait 2,34% à 602,83 dollars vers 19h30 GMT à la Bourse de New York, celle de Yahoo! 1,31% à 16,57 dollars.

Source: Europe1


20 novembre 1985 : Windows 1.0 arrive sur le marché. 20 novembre 2010 : le système d'exploitation de Microsoft est ultra dominant. Retour sur une histoire parsemée de succès… et de déboires.


Avec plus de 90 % de parts de marché, Windows reste de loin le système d’exploitation (OS) le plus populaire au monde. C’était pourtant loin d’être gagné, le 20 novembre 1985, alors que Microsoft met sur le marché Windows 1.0. Malgré les efforts de Steve Ballmer, l'actuel PDG de l'éditeur qui avait revêtu le costume du vendeur de supermarché pour vanter les mérites de son produit (un moment savoureux à redécouvrir en vidéo), cette première mouture de l'OS laissera l’industrie informatique indifférente. Il faudra attendre la troisième édition pour le voir décoller. Vingt cinq ans après la naissance de Windows, 01net.com vous propose de (re)découvrir cette épopée à travers les principaux succès de l’OS, mais aussi de ses échecs les plus retentissants.

Windows 3, premier succès commercial

En 1990, Microsoft lance Windows 3.0, qui propose une véritable avancée technique par rapport à ses prédécesseurs. L’interface est beaucoup plus conviviale, avec un gestionnaire de fichiers simple à prendre en main. La mémoire, dont la gestion est désormais plus efficace, atteint 16 Mo, ce qui améliore les performances du système. Windows 3.0, premier succès commercial de Microsoft, s’écoulera à plus de 10 millions de copies. En 1992, Microsoft publie Windows 3.1. La résolution d’écran passe à 1 024 x 768 pixels, avec des couleurs en 24 bits, et Windows gère les lecteurs de CD-Rom. Windows 3.1 séduira les particuliers mais également les entreprises.

La technologie NT fait ses preuves

1990 : Microsoft décide de développer une architecture spéciale pour l’univers professionnel. Baptisée Windows NT (pour new technology), elle se veut multitâche, multiutilisateur et multiprocesseur. Windows NT 3.1 voit le jour en 1993. L’architecture se révélera très robuste et jouira d’une grande durée de vie.  NT servira de base à Windows 2000 Professional puis à Windows XP dans ses éditions pro comme grand public. « NT est une de nos plus belles réussites techniques et stratégiques », estime aujourd’hui Marc Jalabert, directeur du marketing et des opérations de Microsoft France.

Microsoft négocie le virage d'Internet

Au milieu des années 1990, Internet commence à faire parler de lui. Microsoft est d’abord dubitatif. Windows 95 offre une prise en charge du réseau encore balbutiante. Mais, avec Windows 98, la firme de Bill Gates prend le virage d'Internet. L'OS intègre le protocole TCP/IP, et le navigateur Internet Explorer (IE) est fourni avec lui, ce qui sera reproché à l'éditeur. Windows 98 intègre également l’outil de messagerie Outlook Express. « Nous avons contribué à l’explosion d’Internet », se félicite aujourd’hui Marc Jalabert.

Windows équipe plus de 90 % des ordinateurs dans le monde

Dès 1993, Windows est l’OS le plus utilisé dans le monde. Il occupe alors 90 % du marché des systèmes d’exploitation. Il continuera de gagner des parts de marché jusqu’en 2007, avec un pic à 95 % de PC équipés. Vista entraîne un léger recul et, en novembre 2008, Windows passe même sous les 90 %. Une baisse de popularité qui profite notamment à Mac OS. Windows 7 permettra à Microsoft de reconquérir une partie du terrain perdu. Aujourd’hui, la famille Windows occupe environ 91 % du marché (Source : Net Application).

XP, l’OS le plus durable de l’histoire de Windows

Commercialisé en 2001, Windows XP est l’OS de Microsoft qui aura vécu le plus longtemps. Indétrônable durant des années, il est resté sur le marché pendant une décennie. Il aura connu l’émergence des virus et autres codes malveillants et le développement du multimédia, aura été visé par la condamnation de la Commission européenne et aura résisté à son successeur, Vista. Windows XP aura même soutenu Microsoft face à la concurrence de Linux sur les netbooks. A ce jour, il s’agit de l’OS le plus important de l’histoire de la firme. (Lire notre dossier sur l’histoire de Windows XP.)

Windows 7 corrige le tir

Après les déboires de Vista, Microsoft mise sur Windows 7 pour redresser la barre. Sorti en octobre 2009, le système reprend les avancées de son prédécesseur en matière d’interface graphique et de sécurité mais offre un niveau de performances sans comparaison, grâce à un gros travail d’optimisation. L’accueil du public est positif. Windows 7 affiche le taux d’adoption le plus élevé de tous les OS Windows. En octobre 2010, il occupe un peu plus de 17 % du marché (source : Net Application). « Six mois après le lancement, 100 % (environ 18 000) de nos partenaires OEM vendaient des PC Windows 7, contre 70 % pour Windows Vista à une période comparable », explique Microsoft sur le blog de Windows. En un an, l’OS sera écoulé à quelque 240 millions de copies, un record pour l’éditeur.

Un démarrage laborieux

20 novembre 1985. Microsoft lance Windows 1. Steve Ballmer (voir vidéo ci-dessous) anime alors lui-même une publicité pour le nouvel OS, dans un style inimitable (oui, c'est bien Steve Ballmer…). La première version de Windows présentant de nombreux bugs, l’éditeur commercialise en fait directement la version 1.01. Techniquement, il s’agit surtout d’une couche graphique ajoutée à MS-DOS. La navigation à la souris remplace ainsi les lignes de commandes. Les fenêtres d’applications ne se chevauchent pas encore et apparaissent simplement côte à côte. Il faudra attendre 1987 et Windows 2.0 pour que les fenêtres se superposent enfin. Les deux premières versions de Windows sont de relatifs échecs commerciaux. De plus, Apple attaque Microsoft pour violation de la propriété intellectuelle au sujet notamment des fenêtres, mais aussi de la corbeille et des menus déroulants. Le procès durera jusqu’en 1993 et sera finalement gagné par Microsoft.

Bug et attaque en justice pour Windows 98

La première présentation de Windows 98 par Bill Gates est restée célèbre pour l’apparition surprise d’un écran bleu d’erreur en pleine démonstration sur CNN (vidéo ci-dessous) ! Puis, Windows 98 sera au cœur d’une bataille judiciaire. L'OS intègre par défaut le navigateur Internet Explorer 4, ce qui n’est pas du goût de Netscape, qui attaque Microsoft en justice, en 1998. Une vingtaine d’Etats américains jugent également l'intégration d'Internet Explorer contraire à la réglementation sur la concurrence. En 2001, un accord à l'amiable est conclu entre Microsoft et la justice américaine.

Windows épinglé par la Commission européenne

La justice européenne va également attaquer Microsoft pour abus de position dominante sur le marché des OS. Cette fois, c’est l’intégration de Windows Media Player au sein de Windows XP qui sera l’un des principaux griefs. Au mois de mars 2004, la Commission européenne condamne l’éditeur à une amende de 497 millions d'euros pour violation des règles sur la concurrence. Microsoft doit notamment fournir une version de Windows débarrassée du lecteur multimédia, en plus des versions classiques. Il sortira Windows XP Edition N au même prix que la version complète. Sans surprise, ce système ne connaîtra aucun succès. Les constructeurs continueront surtout de proposer Windows avec Media Player.

ncompatibilité record pour le SP2 de XP

Attaqué pour les trop nombreuses failles de sécurité de Windows, Microsoft décide au début des années 2000 de prendre un virage sécuritaire. En août 2004, il publie le Service Pack 2 de Windows XP. Cette mise à jour renforce considérablement la sécurité du système d'exploitation en activant notamment le pare-feu par défaut. La fermeture des ports réseau entraîne cependant une longue série de problèmes techniques, principalement dans les entreprises. A sa publication, l’installation de Windows XP SP2 provoque des dysfonctionnements avec plus de 200 logiciels du marché. Une cinquantaine cesse carrément de fonctionner.

Le système anticopie de Windows attise les critiques

Fatigué par le piratage de Windows, Microsoft renforce en 2005 la protection de son OS. L’éditeur déploie alors un nouveau dispositif, le Windows Genuine Advantage (WGA). Il permet d’authentifier volontairement sa copie de Windows. Pour inciter les utilisateurs, Microsoft va d’abord proposer des offres préférentielles. Ensuite, WGA deviendra de plus en plus coercitif, avec notamment la fonction « Notifications », apparue en 2006. Elle affiche à l'écran des messages intempestifs du type : « Cette copie de Windows n'est pas originale. Vous devez être victime d'une contrefaçon de logiciel. » En 2006, ce système fait l'objet de poursuites judiciaires, car Microsoft l'a présenté comme une mise à jour prioritaire. Les procédures seront abandonnées en février 2010.

Vista, l'usine à gaz

En janvier 2007, Bill Gates présente Windows Vista comme le successeur de XP. Mais l’OS est truffé de bugs dont certains accaparent inutilement des ressources système. Le transfert de fichiers est par exemple jusqu’à trois fois plus long qu'avec Windows XP. Le nouvel OS s’écoule tout de même, grâce à la vente liée de Windows avec les nouveaux PC. Mais Vista reste très impopulaire. En 2007, le patron d’Acer, Gianfranco Lanci, n’hésite pas à déclarer que le système d'exploitation de Microsoft « déçoit toute l'industrie ». L’adoption par les entreprises est très faible. De grands constructeurs de PC comme Lenovo vont continuer à proposer des ordinateurs équipés de Windows XP jusqu'en 2009, sous la forme de CD - pour migrer de Vista vers XP -, « downgrade CD ».

Source: 01net

La firme américaine Google, numéro un des moteurs de recherche sur Internet, va recruter plus de 2000 personnes dans le monde pour accompagner son développement et défendre ses parts de marché.


Selon un recensement effectué jeudi par Reuters, le site Internet du groupe propose 2076 emplois à pourvoir en son sein, six fois plus qu’en mars 2009. Fin septembre, Google employait plus de 23 000 salariés à travers le monde. «Nous avons accru au cours de l’année écoulée nos recrutements et le nombre d’emplois à pourvoir», a déclaré le porte-parole de Google, qui n’a pas confirmé le nombre exact de postes à pourvoir mais souligne que la page Emplois du site est fiable.

Source: El Watan