C’est aujourd’hui au sein du siège de Djaweb à Ben Aknoun qu’Algérie Telecom a organisé une conférence de presse dédiée spécialement à la sensibilisation des jeunes sur l’utilisation d’Internet, en présence de M’hamed Debouz, Directeur Général de l’opérateur historique.



A l’occasion de la semaine africaine des TIC se déroulant du 28 novembre au 4 décembre, Algérie Telecom, en association avec Unidees Algérie, a profité de cet évènement pour organiser une conférence de presse autour de la sensibilisation de nos jeunes internautes. Beaucoup de mineurs surfent aujourd’hui sur le Net, que ce soit à la maison, à l’école ou dans les cybercafés. Mais sont-ils protégés pour autant ? Ils ignorent pour la plupart les règles de bonne conduite et tous les risques encourus sur la Toile. En un simple clic, l’enfant peut se retrouver face à du contenu choquant. En Europe, près de 80% des parents ignorent les sites visités par leurs propres enfants ce qui est énorme. Il faut savoir que ce sont quand même plus de 700 000 foyers algériens qui disposent d’une connexion Internet.

C’est parce que la place réservée à l’enfant est importante au sein d’Algérie Telecom que le groupe s’est allié avec Unidees Algérie pour lancer un nouvel outil de contrôle parental visant à permettre aux familles de protéger au maximum les enfants des dangers liés à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. En mai dernier, l’opérateur historique et Unidees Algérie s’étaient déjà alliés pour le lancement en commun d’une campagne de sensibilisation du grand public sur les dangers du Net. La prochaine étape est l’adoption d’une charte Internet en quelque sorte, une charte dont chacun dispose d’un rôle : les autorités publiques, les fournisseurs d’accès Internet, les éducateurs mais aussi les médias. Il ne s’agit pas là d’une question réservée uniquement aux entreprises ou aux experts mais c’est une affaire citoyenne. Au cours de la conférence, M. M’hamed Debouz a remis gratuitement une clé symbolique aux enfants et familles présentes, une licence Optenet PC Monoposte (programme de filtrage de contenus) valable une année. « L’objectif d’Algérie Telecom est que chaque enfant puisse se connecter à Internet de chez lui tout en étant contrôlé par ses parents. C’est notre objectif à atteindre d’ici 2013. La protection Internet est l’affaire de tout le monde pas uniquement la nôtre. C’est pour cela qu’il est important de sensibiliser tout le monde. Toute une série d’actions a été entamée par Algérie Telecom et nous sommes à un stade où nous poursuivons nos efforts afin que l’usage des technologies de l’information et de la communication soit effectif dans notre pays dans tous les secteurs. Nous y allons doucement mais surement », a déclaré M. Debouz au cours de l’évènement.


ADDAR Samia

Le navigateur de Google, Chrome, connaît d’après les résultats publiés par Net Applications la plus forte progression et se rapprocherait des 10% (9.25% plus précisément) de parts de marché dans le monde.



Il continue donc à progresser sous le regard de ses concurrents. Ces derniers, hormis Safari qui a connu une progression de 0.19%, reculent. Internet Explorer perd presque un point passant de 59.18% à 58.26% et Firefox passe de 22.83% à 22.75% en cette fin du mois de novembre. Et vous, quel est votre navigateur préféré ?


ADDAR Samia

Le célèbre site qui fait couler de l’encre ces derniers jours avait eu recours au service d’hébergement d’Amazon en début de semaine suite à plusieurs attaques.



Il a été contraint de quitter ce service après que ce dernier ait apparemment subi des pressions politiques. C’est ce que les utilisateurs ont pu lire sur le compte Twitter de Wikileaks : « Wikileaks évincé des serveurs d’Amazon. La liberté d’expression au pays de la liberté. Qu’à cela ne tienne, nos dollars sont maintenant dépensés pour employer des gens en Europe ». Il est en effet hébergé actuellement en Suède d’après une dépêche d’Associated Press. Rappelons que le site publie au compte-goutte les 251 000 documents récoltés.


ADDAR Samia

LG Algérie a désigné, lors d’une cérémonie de lancement organisée à l’hôtel Emir de Chéraga le 30 novembre dernier, les trois équipes finalistes du concours LG Global Challenger. 12 étudiants partiront bientôt à l’assaut des institutions européennes. La course au million de dinars est lancée !



Lancé exclusivement en faveur des étudiants universitaires algériens, le concours LG Global Challenger a désigné dernièrement les trois équipes (composées de 4 étudiants chacune) qui vont réaliser leurs rêves et aller au bout de leurs projets. Rappelons que l’opération Global Challenger, lancée pour la toute première fois en Algérie mais qui existe depuis bon nombre d’années en Corée, permet aux étudiants de choisir un sujet innovant qui leur tient à cœur et de le traiter à fond. LG leur donne les moyens financiers de le faire à travers un stage de 15 jours réalisé à l’étranger.

C’est l’Europe qui a été choisi par les trois équipes retenues après examen minutieux des projets que voici : « Intégration des réfugiés dans la société algérienne » (l’équipe partira étudier ce projet en Hongrie) ; « Architecture et développement urbain dans le sud algérien » (le pays choisi est la France) ; et « La télémédecine et son impact sur la qualité et le coût liés à la santé » (la Finlande accueillera l’équipe). Le concours a suscité l’engouement de plus de 18 000 étudiants algériens avec plus de 300 demandes formulées et une trentaine de dossiers réceptionnés. Le site officiel a été visité par plus de 20 000 algériens. Le géant sud-coréen a alloué un budget dépassant les 100 000 dollars pour mener à bien cette opération, c’est dire l’intérêt que porte la marque au développement humain. « Les étudiants sont très importants pour l’avenir d’un pays voilà pourquoi le concours, qui a connu un franc succès, a été lancée pour la première fois en Algérie. C’est une première mais pas une dernière puisque nous maintenons le projet pour l’an prochain », a déclaré M. Ahn Deuk Soo à l’issue de ce rendez-vous. Les membres du jury ont formulé une dernière recommandation aux équipes, celle de représenter dignement l’Algérie dans les pays choisis. Encore bravo aux concernés et surtout bon courage !

Samia ADDAR


Wikileaks de nouveau sur le devant de la scène. Avec la publication des câbles diplomatiques américains, il réalise peut-être son plus gros coup. Retour sur un site et son fondateur, Julian Assange.



Paradoxalement, ce site qui veut « ouvrir les gouvernements » et prône une transparence totale, est un des sites des plus secrets du Web. De Wikileaks, on connait surtout son mystérieux cofondateur et porte-parole Julian Assange. Cet Australien de 39 ans, ancien hacker, a lancé son « bébé » en 2006 avec « des dissidents chinois, des journalistes, des mathématiciens et des techniciens en provenance des Etats-Unis, de Taiwan, d’Europe, d’Australie et d’Afrique du Sud. L’objectif à l’époque était de développer un Wikipedia non censurable, pour la fuite et l’analyse de masse de documents ».

La section « A propos » de la première version du site, aujourd’hui disparue, ajoute que « [le premier objectif de Wikileaks] est d’exposer les régimes oppressifs en Asie, de l’ancien bloc soviétique, de l’Afrique sub-saharienne et du Moyen Orient ». En bon hacker, Assange assure que les individus qui envoient des documents le font de manière parfaitement anonyme, par le biais de systèmes de cryptage divers, notamment le réseau TOR.

Quelques mois seulement après son lancement, Wikileaks produit son premier grand fait d’armes : la publication du « manuel des opérations courantes au Camp Delta », qui détaille le fonctionnement du centre de détention de Guantanamo. Viendront ensuite, en 2008, la publication de la messagerie électronique de Sarah Palin, la colistière de John McCain pour la Maison blanche, ou encore des documents embarrassants pour l’Eglise de scientologie. Pêle-mêle, citons encore en 2009 la liste des sites censurés en Australie, une série de rapports confidentiels de l’ONU ou une collection impressionnante de messages du 11 septembre... Autant dire que Wikileaks n’a pas chômé.

Wikileaks v2.0

En parallèle à la publication de ces nombreuses révélations, le site, dont l’équipe est bénévole, ne cesse d’en appeler aux donations pour subvenir à ses besoins. A tel point que Wikileaks va jusqu’à fermer ses portes début février 2010, faute d’avoir pu réunir les fonds nécessaires à son fonctionnement. Du jour au lendemain, tous les contenus du site disparaissent. Ils ne reviendront pas. Wikileaks est en réalité en train de passer à la vitesse supérieure et se prépare à diffuser des documents bien plus compromettants. Cela commence par la vidéo présentant une attaque de l’armée américaine sur Bagdad en 2007, qui tua douze personnes, dont des enfants et deux journalistes de Reuters. Puis, le 25 juillet, Wikileaks diffuse, avec l’aide de grands journaux, quelque 92 000 documents de l’armée américaine sur la guerre en Afghanistan. Suivront, en octobre 2010, les 400 000 documents secrets sur la guerre d’Irak puis les 250 000 câbles diplomatiques livrés depuis ce week-end.

En quelques mois, Julian Assange a réussi à faire de son site une machine à faire trembler les gouvernements. Mais l’Australien n’en demeure pas moins un personnage trouble, qui a été lâché par de nombreux compagnons de route dans sa quête de la transparence totale. Peu après la publication des documents sur la guerre d’Afghanistan, Wired rapportait « qu’au moins une demi douzaine d’employés du site avaient démissionné », notamment Daniel Domscheit-Berg, porte parole allemand du site. La faute à Assange, accusé par Domscheit-Berg de ne pas prendre suffisamment de précautions avant de publier des documents et de se comporter « comme un genre d'empereur ou de marchand d'esclaves ».

Un mystérieux comité consultatif

Difficile aujourd’hui de savoir qui travaille avec Assange sur Wikileaks. A une époque, le site affichait fièrement un « comité consultatif »  qui comprenait des personnalités hétéroclites, dont plusieurs dissidents chinois comme Wang Dan, un des leaders de la révolte de Tiananmen. Cette page a disparu du site, peut-être à la suite d'un article du magazine Mother Jones, qui mettait en doute l’existence même de ce fameux comité : Tashi Namgyal Khamsitsang, un ancien représentant du Dalai-lama, dit à peine souvenir d’avoir reçu un e-mail de la part de Wikileaks.

Et Ben Laurie, expert en sécurité informatique - il a notamment écrit Apache-SSL - indique au journal en riant « Wikileaks a soi-disant un comité consultatif, et je suis soi-disant membre. Il avoue juste avoir vu Assange quelquefois, alors que ce dernier était en recherche de conseils afin de sécuriser les envois de documents confidientiels : C’est un type étrange. Il semble être assez nomade, et je ne sais pas comment il fait pour vivre comme cela, pour être honnête. Il arrive avec un sac à dos, et je soupçonne que c’est tout ce qu’il possède », indiquait-il à Mother Jones.

Un sac à dos… Et de nombreuses infos explosives dans un coin de disque dur. Wikileaks et le mystérieux Assange n’ont sûrement pas fini de révéler des secrets. Récemment, le Twitter officiel du site indiquait que « les prochains mois verront un nouveau monde, dans lequel l’Histoire globale sera redéfinie ».

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Un développeur a découvert par hasard des lignes de code sur le site de réseautage qui évoquent une fonction de vidéo chat utilisant Skype.


Facebook prépare-t-il un mode vidéo chat avec Skype ? La fonctionnalité est apparemment testée par le site, à en croire les lignes de code découvertes par un développeur qui travaillait sur une application Facebook pour le site Green Any Site. Les entrées laissent penser que l'on pourrait se connecter depuis sa page Facebook en utilisant son identifiant Skype.

Rappelons que les deux services ont déjà concrétisé un partenariat avec l'intégration du fil d'actualité Facebook dans Skype 5.0 et la possibilité d'ajouter ses amis Facebook à son répertoire Skype afin de pouvoir les contacter directement en VoIP. Au moment où ZDNet.fr avait testé en avant-première cette nouvelle version, Rick Osterloh, chef de la division produits grand public de Skype nous avait laissé entendre que d'autres développements concernant Facebook étaient envisagés.

Du vidéo chat depuis son Facebook mobile ?

Reste à déterminer pour Skype quelle est la meilleure stratégie. Doper son propre service en ajoutant les contacts Facebook à son mode vidéo chat déjà très performant ou jouer la carte de l'intégration au site de réseautage ? De son côté Facebook a tout intérêt à développer un véritable service de communication VoIP avec du vidéo chat qui pourrait s'avérer très populaire s'il était utilisé depuis un téléphone mobile ou une tablette Internet.

Interrogé par ZDNet.fr, le site de réseautage a été très évasif : « Nous travaillons avec un certain nombre de grandes entreprises sur les intégrations de Facebook. Néanmoins, nous n'avons à ce jour aucune annonce particulière à faire. Nous ne communiquons pas au sujet des rumeurs et des spéculations. »

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La signature de conventions de gestion de l’information avec le ministère de la Justice est souhaitée.


La lutte contre la cybercriminalité a été au centre des premières journées doctorales en informatique, qui ont été initiées deux jours durant à l’université Abderahmane-Mira de Béjaïa. Venus des différentes universités du pays et de l’étranger, des informaticiens et chercheurs algériens et étrangers ont répondu à l’appel de la faculté des sciences exactes. Il s’agit pour eux d’aborder l’outil informatique de par son importante utilisation dans tous les domaines de la vie courante, notamment la lutte contre la criminalité. A Béjaïa, le département informatique de cette université avait mis en place, en 2003, une école doctorale qui s’est très rapidement singularisée par la qualité de la formation. Cette rencontre a été, en fait, une occasion de faire le bilan de ces sept années de formation au sein de cette école. Elle contribuera également au lancement du projet de création d’un laboratoire international de recherche pour structurer la recherche faite au sein du département informatique et redéfinir les missions de l’école dans le cadre du doctorat (LMD). Le ministère de tutelle est interpellé dans ce sens.


Aujourd’hui, on s’achemine vers la création d’un diplôme de master avec pour spécialité la lutte contre la cybercriminalité. L’option a été retenue. Il s’agit de faire associer les départements de la justice et de l’enseignement supérieur pour atteindre cet objectif qui ne manquera pas de se traduire par des résultats probants sachant la nécessité d’avoir un personnel capable de lutter contre les méfaits induits par l’usage des technologiques modernes, entendre par là l’outil informatique. Ce qui ne peut évidemment pas se faire sans la mise en place des conventions d’offres de gestion de l’information, notamment avec le ministère de la Justice dans le cadre de la cybercriminalité. Ces deux journées ont été, par ailleurs, un espace aux jeunes chercheurs algériens pour valoriser leur travail et échanger les informations avec plusieurs compétences venues de l’étranger. Ces compétences étaient au nombre de 14, du Canada, des USA et de la France.

Au cours des nombreuses communications, l’accent a été mis sur les études et analyses des données temporelles par un processus à base des HMM. Tout en développant le modèle de Markov caché, une conférencière expliquera que l’extraction de données a prouvé son succès dans différents domaines d’application, notamment médical. Pour étayer ses dires, elle s’appuiera sur l’étude de la variabilité au cours des temps des résultats d’analyse du diabète. Le traitement de ces grandes masses de données a été orienté sur la classification des clustering. Le secteur de l’industrie a été pris également pour exemple de par ce qu’il apporte en matière de gestion de la maintenance assistée par ordinateur. La mobilité et son impact sur la sécurité dans les réseaux «nouvelle génération» est l’autre sujet abordé par un chercheur français. Les recommandations devraient être retenues à la fin de cette rencontre. Elles seront soumises au ministère de tutelle pour approbation.

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Google compte bien proposer son propre netbook Chrome OS cette année. Une version bêta du système d’exploitation pourrait elle aussi arriver courant décembre.


Une certaine confusion semble régner chez Google autour de Chrome OS. Alors qu'Eric Schmidt déclarait lors du sommet Web 2.0 que le système d'exploitation n'arriverait pas avant « quelques mois », le New-York Times a obtenu la confirmation de Google qu'un netbook sortira bien cette année. Il devrait s'agir d'un modèle signé Google mais fabriqué par un tiers, comme ce fut le cas pour le smartphone Nexus One. TechCrunch indique que deux modèles surnommés "Mario" et "Andretti" sont actuellement testés en interne. La référence au célèbre coureur automobile suggère la vélocité dont Chrome OS veut faire preuve avec notamment un temps de démarrage de seulement quelques secondes.

Chrome OS aussi sur les tablettes ?

Toujours selon TechCrunch, divers messages postés sur les forums du projet Chromium laissent penser qu'une version bêta du système d'exploitation pourrait également arriver avant la fin de l'année. L'article du New-York Times rapporte en outre les propos de Linus Upson, le vice-président en charge de l'ingénierie, qui a assuré que la plateforme Chrome OS s'étendra aux terminaux mobiles, aux tablettes ainsi qu'aux téléviseurs Internet.

Une annonce en contradiction avec le point de vue d'Eric Schmidt selon lequel Android est optimisé pour les écrans tactiles et Chrome OS pour les appareils avec clavier physique. Les deux systèmes d'exploitation vont-ils finalement se faire concurrence ? Google ne le dit pas officiellement mais tout laisse à penser que c'est ce qui se prépare.

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Wikileaks a commencé à mettre en ligne hier soir une partie des 251 287 câbles diplomatiques envoyés par les ambassades américaines au département d’État entre 1966 et février 2010.


C'est fait. Hier soir Wikileaks a démarré la publication à publier d'une partie des 251 287 câbles diplomatiques qu'il qualifie de plus « grande somme de documents confidentiels jamais rendus publics ». Il s'agit de mémos transmis au département d'État par 274 ambassades américaines réparties dans le monde. Le plus ancien date du 28 décembre 1966 et le plus récent du 28 février 2010. 3 775 mémos émanent de l'ambassade américaine à Paris.

« Ces câbles montrent l'ampleur de l'espionnage mené par les États-Unis envers ses alliés et les Nations Unies ; fermant les yeux sur la corruption et les atteintes aux droits de l'homme dans les "États clients" ; les arrangements en coulisses avec des États soi-disant neutres ; le lobbying pour des sociétés américaines (...) », peut-on lire sur le site de Wikileaks qui indique que les documents seront diffusés au compte-goutte dans les prochains mois. Cinq journaux et magazines (New York Times, The Guardian, Der Spiegel, Le Monde et El Pais) ont eu accès aux informations et commencé à livrer les premières révélations.

Les premières révélations embarrassantes

Le New-York Times dévoile ainsi que certains des câbles émis par l'ambassade américaine de Pékin confirment l'implication du Politburo chinois dans le piratage de Google et plusieurs entreprises américaines révélé début 2010. Selon l'informateur chinois qui a fourni ces informations, cette attaque s'inscrit dans une campagne menée par des agents gouvernementaux, des experts en sécurité et des hackers recrutés par les autorités chinoises. Des infiltrations ont été perpétrées depuis 2002 et ont visé non seulement des entreprises mais également les ordinateurs du gouvernement américain et de plusieurs autres pays occidentaux ainsi que ceux du Dalai Lama.

Un militaire de 23 ans à l'origine de la fuite

Bradley Manning, un militaire américain de 23 ans, analyste au sein de l'unité de renseignement de l'US Army serait à l'origine de la fuite de ces câbles diplomatiques. Stationné en Irak, il a été arrêté au mois de mai après avoir été dénoncé par un ancien hacker (Adrian Lamo) auquel il avait confié ses actes lors d'échanges par messagerie instantanée et courriels. « Si vous aviez un accès sans précédent à des réseaux classifiés 14 heures par jour, 7 jours par semaine pendant plus de 8 mois, que feriez-vous ? » aurait écrit le jeune homme. Outre les 260 000 mémos diplomatiques, Manning a avoué être l'auteur de la fuite de la vidéo datée de 2007 et diffusée par Wikileaks en avril dernier où l'on voit un hélicoptère de l'armée américaine mitrailler plusieurs civils à Bagdad. Il a été inculpé et risque 52 ans de prison. Wikileaks n'a jamais confirmé son implication mais lui a apporté son soutien.


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