En France, chaque internaute a visionné 190 vidéos pendant le mois d'octobre mais le record revient aux canadiens avec 304 vidéos.



La vidéo demeure l'usage favori des internautes de la planète. Au mois d'octobre, 1.2 milliard individus de 15 ans et plus en ont visionné pas moins de 201.4 milliards, selon les chiffres de l'institut comScore.

Ce sont les internautes canadiens qui sont les plus gourmands avec 303.7 vidéos par utilisateur et par mois, juste devant les utilisateurs des Etats-Unis (286.3) et les britanniques (268.6). Les Turcs prennent une surprenante 4ème place (250.7). 93.6% des internautes de ce pays ont regardé au moins une vidéo sur Internet lors du mois observé. Quant aux internautes Français, ils se classent 7e avec 190.1 vidéos visionnés par utilisateur en octobre.

YouTube moins puissant en France et en Turquie

Globalement, YouTube écrase la concurrence avec une part de marché estimée à 43.8% avec 88.2 milliards de vidéos visionnés. L'écart avec ses adversaires est abyssal. Yoku, plate-forme de streaming chinoise se hisse à la deuxième place mais avec seulement 2.3% du marché. Reste que cette médaille d'argent confirme bien l'essor rapide de l'Internet haut débit (souvent à travers un mobile) dans l'Empire du Milieu.

Derrière, Vevo revendique 1.8% du marché (surtout à travers sa chaîne sur... YouTube), devant Facebook (1.3%) qui s'affirme de plus en plus comme un lieu central pour échanger et regarder des vidéos. Les récents partenariats avec Dailymotion, Hulu, Netflix, TF1 par exemple devraient renforcer rapidement cette tendance.

Géographiquement, la domination de YouTube montre néanmoins quelques disparités. En France, la filiale de Google revendique une part de "seulement" 39.6% devant Dailymotion avec 2.7%. Mais en temps passé, la plate-forme américaine règne sans partage : 274 minutes par utilisateur et par mois contre 82 pour le français.

C'est en Turquie que la domination de YouTube est la moins flagrante avec une part de 34.2% devant Facebook, deuxième plate-forme la plus populaire avec une part de 14.6%. A contrario, en Italie, YouTube dépasse la majorité absolue avec une part de 56%, devant Vevo.

alt« Le chiffre d’affaires de Samha a évolué de 50% durant l’année 2011 ». Cette  déclaration a été faite hier par M. Boubekeur Katti, chef de département des ventes indirectes au sein de cette entreprise.


M. Katti qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture d’un show room au centre d’Alger, a indiqué que l’année 2011 a été très bonne à plusieurs égards.  Le responsable s’est particulièrement attardé sur  les efforts fournis en matière de disponibilité des  produits commercialisés par Samha.
L’ouverture du douzième « Plaza Samha » à Alger centre est, selon les responsables de cette entreprise, un pas supplémentaire dans le sens de la proximité avec les clients.
L’intervenant a également évoqué le marché parallèle auquel « l’entreprise devra faire face en produisant  davantage d’équipements localement ».
Il y a leu de signaler, par ailleurs, que le complexe industriel de Samha basé dans la Wialaya de Sétif est classé « cinquième complexe de production au monde », à en croire les représentants de cette marque.
Ahmed Gasmia

Sur le quatrième trimestre de son année fiscale, Intel escompte une perte de chiffre d’affaires d’un milliards de dollars en raison des inondations en Thaïlande qui affectent le marché des disques durs et de manière connexe celui des processeurs.



Les problèmes d’approvisionnement de disques durs jouent aussi des tours à Intel. Cette pénurie est notamment liée aux récentes inondations survenues en Thaïlande. Une catastrophe au niveau national. C’est aussi un marché économique sur lequel on observe une forte concentration de production de disques durs. D’autres firmes high-tech ont été affectées comme Western Digital, Apple ou OVH.

En raison de ce maillon faible dans la chaîne d’approvisionnement qui touche son activité de fabrication de processeurs pour ordinateurs, le groupe de Paul Otellini a annoncé lundi que son chiffre d’affaires du quatrième trimestre de son année fiscale 2010-2011 serait inférieur aux prévisions initiales. Dans son communiqué, Intel escompte générer un CA de 13,7 milliards de dollars (contre 14,7 milliards de dollars prévus). Avec une perte de « quelques points » de sa marge brute qui se situe à 64,5%. Un avertissement sur résultat (profit warning) mal perçu à Wall Street : lundi, l’action Intel perdait 4,32% en tout début de séance sur le Nasdaq, à 23,93 dollars.

Pourtant, Intel considère que les ventes de PC devraient toujours augmenter d’ici la fin de l’année. Ses puces équipent environ 80% des ordinateurs individuels vendus dans le monde. Pourtant, mi-octobre, lors de la publication de ses résultats T3, le groupe IT américain avait agréablement surpris avec un CA supérieur aux attentes (14,3 milliards de dollars). Selon Intel, les soucis d’approvisionnement vont perdurer sur le premier trimestre 2012. On peut s’attendre à une phase de reconstitution des stocks de processeurs d’ici juin 2012.


Lors de son passage en Europe le président opérationnel du moteur s'en est pris vertement à la pomme, aux procès contre les fabricants partenaires. Il évoque également le scandale CarrierIQ.



De passage en Europe et notamment à Paris pour l'inauguration du Googleplex, Eric Schmidt, président exécutif de Google, semble avoir laissé aux Etats-Unis le discours diplomatique auquel il nous avait habitués. Interrogé par les grands médias nationaux, l'homme fort du moteur américain n'a pas pris de gants pour évoquer la concurrence et les sujets d'actualité. Premier sujet de taille : le cas Apple et ses multiples procès contre les fabricants Android et notamment Samsung pour des affaires de violation de brevets.

Au Point, il lance : "Je pense qu'ils doivent avoir une sacrée peur. C'est une décision très grave de bloquer un produit. Je veux dire, Google ne vient pas là pour stopper Yahoo! On ne fait pas en sorte que Microsoft ne vous soit pas proposé. Vous êtes libres de les utiliser. Bien sûr, nous pensons que nos produits sont meilleurs. Mais vous avez le choix ! On ne cesse de le dire : "Vous avez le choix." Si des produits sont bloqués, vous n'avez pas le choix. Vous devez alors acheter un iPhone. Et que pensez-vous qu'il va se passer sur les prix ? La dernière fois que j'ai regardé cela, leurs prix étaient bien loin de ceux de la concurrence".

"Redoutable concurrent"

Face aux attaques contre Samsung ou HTC, Google ne restera pas inactif : "Oui. Oui, nous allons les aider. Et je leur ai personnellement dit. Nous aidons déjà HTC, car Apple les a attaqués aux États-Unis. Nous allons faire ce qu'il faut pour garder Android ouvert. Je veux être très clair ici. La stratégie d'Apple est de vous empêcher d'avoir le choix. Ce n'est pas bien." Et de rappeler une nouvelle fois qu'"Android a été fondé avant que l'iPhone n'entre en activité".

A Libération il ajoute : "Apple est un redoutable concurrent et je le respecte énormément. J’espère qu’ils disent la même chose de nous. L’Internet est aujourd’hui un secteur mature, un peu comme l’automobile. On passe des alliances dans certains domaines, on est concurrents sur d’autres. C’est le business".

Lors de son intervention à l'événement LeWeb'11, le responsable a également voulu montrer à quel point il était serein en termes de business. Il s'est dit ainsi persuadé que 2012 sera placée sous le signe de la domination d'Android. Face à l'essor de ses parts de marché, Android attirera la majorité des développeurs qui travailleront d'abord sur des applications dédiées au robot vert, avant de se pencher sur iOS, estime-t-il.

Lors de sa visite aux Pays-Bas, Eric Schimdt a été interrogé par Reuters sur le scandale CarrierIQ. En novembre dernier, le chercheur Trevor Eckhart met en lumière l’indiscrétion de cette application. Il affirme en effet que plusieurs opérateurs américains de téléphonie mobile, dont Sprint et Verizon, intègrent discrètement dans les terminaux (notamment Android) qu’ils commercialisent le logiciel de Carrier IQ, un outil permettant officiellement aux opérateurs d’améliorer la performance de leur réseau.

Le logiciel a pourtant tout d’un « rootkit » puisqu'il transmet sans le consentement de l'utilisateur de très nombreuses informations sur l’utilisation faite du téléphone : sites visités, touches saisies, localisation GPS, applications résidentes, SMS, etc. Ces données sont ensuite agrégées sur un portail Web accessibles aux opérateurs.

"Android est une plate-forme ouverte, il est donc possible d’y construire des logiciels qui ne sont en réalité pas très bons pour vous, et c’est ce qui semble être le cas ici" , a-t-il déclaré.

A partir de cette année, les bulletins scolaires des élèves pourront être consultés sur Internet par les parents. C’est ce qu’a déclaré hier le Ministre de l’Education Nationale, M. Boubekeur Benbouzid.



Le Ministre a rappelé que la phase expérimentale de cette opération a été lancée à Alger et devra être généralisée sur l’ensemble du pays. Même si pour certains élèves la disponibilité des bulletins scolaires sur Internet n’est pas une bonne nouvelle, cette initiative devra cependant être favorablement accueillie par les parents. Elle permettra d’éviter pas mal de désagréments.

Rappelons, à ce sujet, qu’une convention a été signée il y a un mois entre le ministère de l’éducation et celui de la poste et des technologies de l’information et de la communication. La convention porte sur l’introduction des nouvelles technologies dans le secteur de l’enseignement mais aussi dans tout ce qui touche à la gestion administrative des élèves. La convention prévoit également de doter aussi bien les enseignants que les élèves d’outils informatiques avec connexion à Internet.

Ahmed Gasmia

Google+ va lui-aussi proposer d’utiliser la reconnaissance faciale pour tagguer les photos de ses utilisateurs. Mais contrairement à Facebook, il demande d’abord la permission aux utilisateurs.



Le réseau social de Google, Google+, continue de se développer, avec cette fois un outil très décrié, car pouvant mettre en danger la vie privée de ses utilisateurs : la reconnaissance faciale.

Comme sur son concurrent Facebook, l’outil est utilisé pour aider à tagguer les photos. Mais cette fois, une demande d’autorisation pour « Find My Face » est adressée à chaque membre individuellement explique Matt Steiner, ingénieur responsable des photos sur Google+.

Et bien sûr, il est toujours possible de supprimer les tags mis par les autres. L’outil est également désactivable dans les options.

En décembre dernier, Facebook avait donc introduit une fonction similaire, mais cette fois, il laissait les utilisateurs réfractaires fouiller eux-mêmes dans les paramètres pour la désactiver.

Une initiative qui est mal passée auprès des défenseurs de la vie privée. L’association Internet Sans Frontières a ainsi porté plainte devant la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), soulignant que Facebook montait une base de données biométrique en toute illégalité, et sans en prévenir ses membres.

Google+ est cette fois plus transparent. Cela suffira-t-il à apaiser les esprits ?


Si la conférence LeWeb'11 est l'occasion pour les start up du net de briller, cette édition 2011 a vu un industriel leur voler la vedette. Renault y a en effet dévoilé pour la première fois sa tablette Android.



Renault a donc créé la surprise le premier jour de la conférence LeWeb’11, en dévoilant une tablette Android. Baptisée R-Link, cette tablette sera commercialisée l’an prochain sur les nouveaux modèles du constructeur, à savoir la nouvelle Clio et le futur véhicule électrique ZOE, tous deux lancés lors du prochain salon de l’auto.

Un système pour tous les nouveaux modèles Renault

Mise au point avec Tomtom, partenaire de longue date du constructeur français, cette tablette 7 pouces ne sera pas amovible, mais parfaitement intégrée au tableau de bord. De plus, il ne s’agira pas d’un Android standard, mais d’une version spécifique (un fork) modifiée pour répondre aux exigences de l’embarqué automobile. Le système va notamment accéder aux bus de données du véhicule (le CAN), récupérer les données de consommation et de charge de batterie. Toutefois on se défend, chez Renault, de vouloir créer un système fermé, le constructeur cherche à attirer les développeurs Android dans l’écosystème R-Link. Le SDK R-Link devrait être publié courant 2012.

Objectif : créer un écosystème autour de cette tablette

Pour l’heure, la démonstration du R-Link a pu laisser entrevoir quelques applications utiles pour les conducteurs : navigation Tomtom bien sûr, mais aussi une application Coyote ou encore un outil social permettant de signaler les places de stationnement disponibles aux autres membres du réseau. Le conducteur qui signale quitter une place gagne un point, celui qui vient l'occuper en perd un. D'autres applications sont liées à l’écoconduite. Ainsi, l’une d'elles permet de programmer la charge de la batterie du véhicule en période creuse, et une autre va proposer un échochallenge au conducteur pour qu'il adapte sa couduite et consomme le moins d'énergie possible.

Bien entendu, ce catalogue devrait s’élargir rapidement si Renault parvient à convaincre éditeurs et start up d'entrer dans son écosystème. Renault va mettre en ligne une place de marché pour les applications. Le téléchargement se fera, soit directement sur la tablette lorsque l’acheteur aura opté pour une voiture connectée, soit depuis un PC. Le transfert vers la tablette s'effectuant alors via une carte SD.


Les critiques de certains actionnaires et investisseurs à l’égard de Steve Ballmer attisent la rumeur d’un possible retour de Bill Gates. Une perspective qui apparaît peu vraisemblable. Le fondateur de Microsoft reste en outre membre du comité de direction de l’éditeur et donc impliqué.



Le site Fortune évoque dans un article la perspective d’un retour aux affaires de Bill Gates. L’information tient toutefois d’abord de la rumeur. Bancale, celle-ci repose sur une source pour le moins fragile. Le PDG d’une grande entreprise, non citée, confie à Fortune avoir été informé par un proche du fondateur de Microsoft que celui-ci envisageait un tel retour. Une perspective qui est accueillie avec un certain scepticisme.

Un retour pour redonner confiance aux investisseurs ?

Même si des fondateurs de grands groupes informatiques sont déjà par le passé revenus à des postes de direction (Michael Dell et Larry Page notamment), le cas de Bill Gates apparaît plus improbable. D’abord parce que ce dernier siège toujours au comité de direction et participe donc toujours aux grandes décisions. Par ailleurs, Bill Gates est désormais très investi, avec son épouse, dans sa fondation. La rumeur semble quoi qu’il en soit surtout reposer sur l'hostilité exprimée par différents investisseurs et actionnaires à l’égard de l’actuel PDG, Steve Ballmer. Il lui est notamment reproché la stagnation de la valeur boursière de l’éditeur américain.

En mai dernier, David Einhorn, président du fonds spéculatif Greenlight Capital et actionnaire de Microsoft à hauteur de 230 millions de dollars (0,11% du capital), a appelé le comité de direction de Microsoft à changer de PDG.

Les choix de Bill Gates pas exempts de critiques

Outre de mauvaises performances en bourse, l’investisseur reproche au PDG, qui détient à lui seul 4% de Microsoft, d’être ancré dans le passé et à l’origine du retard accumulé dans la recherche en ligne, les réseaux sociaux, la téléphonie mobile ou encore les tablettes. Le comité de direction ne conteste pas la nature décevante des performances de l’entreprise dans plusieurs de ces domaines. Cela a d’ailleurs valu à Steve Ballmer de ne pas percevoir l’intégralité de son bonus pour la dernière année fiscale.

Pas sûr pour autant qu’un Bill Gates toujours PDG aurait pu prétendre à de meilleurs résultats. Il était ainsi encore président lors du fiasco Windows Vista, tout comme pour le projet Origami, tout aussi peu couronné de succès. Le milliardaire a vu plusieurs de ses prévisions être contredites, par exemple à l’égard de l’iPad. Ballmer a d'ailleurs dû reconnaître depuis le succès du terminal d’Apple. Mais un retour du fondateur aurait peut-être avant tout pour but de rassurer les investisseurs et les salariés. Oui, mais pour combien de temps ?