Suite à un communiqué de presse publié sur le site de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, il est porté à la connaissance de tout demandeur d’agrément de terminaux GSM qu’à compter du 1er janvier, les choses se compliquent un peu plus…

L'iPhone 4 et les autres appareils embarquant iOS 4.2.1 sont victimes d'un bug de réveil depuis le 1er janvier : une situation en pratique différente à celle de début novembre 2010.



Décidément, il ne fait pas toujours bon utiliser un iPhone pour se réveiller le matin : après un bug de l'alarme survenu en Europe, lors du passage à l'heure d'hiver – la fonction restait quant à elle à l'heure d'été, faisant sonner l'appareil avec une heure de retard – les dispositifs équipés de la dernière version d'iOS 4 ne savent plus quand sonner. Pire encore : ils ne sonnent plus du tout.

Si la cause précise de ce bug est à l'heure actuelle inconnue, le passage de 2010 à 2011 apparait clairement comme la raison la plus plausible, le problème étant survenu le 1er janvier. Comparé à la situation de novembre dernier qui ciblait les alarmes récurrentes, le problème est ici inversé et concerne désormais les alarmes « uniques » : il suffit donc de programmer une alarme quotidienne pour y échapper.

Selon Apple, qui a « connaissance d'un problème avec les alarmes non répétitives placées pour le 1er et le 2 janvier », le souci devrait devrait rentrer en ordre de lui-même ce jour, le 3 janvier.


Clubic

Après avoir dévoilé le Liquid E, équipé de la version 2.1 du système d’exploitation Android, Acer fait une nouvelle fois évoluer son Google Phone avec le Liquid Metal. Le smartphone embarque la dernière mouture de la plateforme Google (version Froyo 2.2).



Un clavier virtuel pas au top

Toujours pas de clavier en dur pour le Liquid Metal. Il faudra, une nouvelle fois, vous contenter du modèle virtuel. En mode portrait (à la verticale), ce dernier est très inconfortable, les touches sont trop proches et la saisie est assez pénible. Les choses s’arrangent à l’horizontale. Les lettres sont plus espacées et les erreurs de frappe sont moins fréquentes. Cependant, la rédaction est bien moins confortable que sur un clavier Azerty en dur. Pour accéder aux accents, il suffit d’appuyer un plus longtemps que prévu sur la touche souhaitée. Afin d’éviter au maximum les doubles commandes, vous disposez de deux claviers. Un premier se charge d’afficher les lettres, tandis que le second comporte les chiffres et les principaux signes de ponctuation.

Pour accéder aux différents symboles, il vous suffira de cliquer sur la touche Alt du deuxième clavier. Enfin, les adeptes de smiley retrouveront une panoplie d’emoticones. Ajouter une pièce jointe ou une image à un message s’effectue d’un simple clic.

Démarrage encore un peu lent

Malgré la présence d’un processeur Qualcomm, cadencé à 800 MHz, le Liquid Metal met encore une bonne quarantaine de secondes à s’allumer. Une contre performance par rapport aux derniers iPhone ou aux smartphones Blackberry. On regrette le SnapDragon 1 GHz.

Heureusement, la vélocité reprend le dessus quand il s’agit de naviguer dans les menus. Merci à la version 2.2 du système d’exploitation Android qui booste les performances du terminal. La nouvelle interface Acer s’illustre par sa réactivité. Les applications s’ouvrent rapidement et les données qui se mettent à jour via une connexion data, le font en moins de 5 secondes.

Côté surf Internet, le Metal jouit d’une bonne accroche réseau. Les pages Web se chargent en une petite quinzaine de secondes. Lors de nos tests, le smartphone a presque tout le temps évolué sur le haut débit. Et lorsque la 3G n’était pas accrochée, l’Edge prenait le relais avec le maximum de barres de sensibilité. Pour les téléchargements depuis l’Android Market, comptez une trentaine de secondes pour récupérer l’application souhaitée.

Le Push toujours aussi efficace

Le Liquid Metal intègre d’origine la solution Exchange qui vous permettra de paramétrer rapidement et simplement votre adresse de messagerie parmi les comptes les plus courants (Yahoo, Hotmail…).

Gmail bénéficie d’un soin particulier, le Metal tournant sous la plateforme Android. Dès le premier allumage, vous pourrez configurer votre adresse Gmail, uniquement en renseignant votre adresse et votre mot de passe. Les messages sont reçus automatiquement et vous avez la possibilité d’ajuter la fréquence de récupération des mails.
Les pièces jointes sont, bien entendu, prises en charge. Vous pourrez aussi bien consulter vos documents Office (Word, Excel, PowerPoint), que vos fichiers PDF. Vous pourrez également synchroniser votre calendrier, via RoadSynch Calendar.

Internet véloce et avec Flash

Android se place parmi les systèmes offrant l’une des meilleures expériences Internet. Un atout qui se confirme avec l’Acer Liquid Metal. Le navigateur s’illustre par sa rapidité. Android Froyo apporte un gain en rapidité non négligeable.

Autre amélioration au programme : la prise en charge du format Flash. La plupart des vidéos et animations des sites Web s’affiche sans problème. Le chargement et parfois un brin plus long pour les sites disposant de beaucoup de contenu Flash, mais rien de vraiment handicapant.

L’écran tactile multipoint réagit à merveille et autorise le zoom en écartant les doigts. Bien plus pratique que le double clic ! La gestion de plusieurs sites Internet, ouverts simultanément, est parfaite. D’un simple clic, vous passez d’une page à l’autre. L’ajout de signets ou la consultation de l’historique se fait de manière très intuitive.  

Android 2.2 magnifié par la nouvelle interface Acer

Le Liquid Metal est le premier smartphone Acer à passer à la version 2.2 d’Android. Outre la prise en charge du Flash et le gain de vitesse, cette nouvelle mouture de la plateforme Google apporte la possibilité d’enregistrer les applications, en provenance de l’Android Market, sur une carte mémoire. Auparavant, il fallait se contenter de la mémoire interne, trop rapidement pleine sur des smartphones peu pourvus en Mo.

Froyo permet également de partager la connexion data du Liquid Metal avec d’autres appareils. Ainsi, vous pourrez connecter un ordinateur ou un autre smartphone. Très pratique lorsque vous êtes en déplacement.

Pour servir au mieux le nouvel Android, Acer a équipé son Metal de la dernière interface maison, celle déjà présente sur le Stream. De nombreuses fonctionnalités sont accessibles depuis l’écran de veille du terminal. Ainsi, vous pourrez consulter le calendrier ou lancer la musique, sans avoir à déverrouiller l’appareil. La page d’accueil se divise en deux parties. En bas, les icônes des fonctionnalités les plus utilisées s’affichent. La partie supérieure coulisse pour afficher soit l’historique de vos actions sur le terminal, soit l’intégralité du contenu multimédia.

Peu d’efforts du côté de la batterie

Après les piètres résultats de la batterie du Liquid, on pensait qu’Acer aurait doté son Metal d’un modèle plus puissant. Il n’en est rien ! Malheureusement, les résultats sont toujours aussi décevants. Les plus gros consommateurs de voix et de connexion data ne devront pas espérer passer la journée. Pour les autres, c’est au prix de nombreuses concessions que vous parviendrez péniblement à vous passer de chargeur durant trois courtes journées. En effet, il faudra faire l’impasse sur la connectique Bluetooth et éviter au maximum la consommation de vidéo ou de musique en mobilité.

Verdict

Le Liquid Metal apporte des améliorations nécessaires par rapport à son prédécesseur. Le Flash est désormais pris en charge et le terminal gagne en rapidité. Dommage qu’il ne gagne pas également en endurance. La plateforme Android s’impose comme une alliée de poids pour les professionnels, tant dans la gestion des emails que l’exécution des principales tâches bureautiques.

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Les smartphones ont été les stars de 2010, mais quels sont les meilleurs modèles pour un usage professionnel ? Voici notre sélection.



Nokia E72

Directement inspiré des terminaux Blackberry, le E72 mise sur son clavier complet, sa connectique sans faille et une panoplie de fonctionnalités bureautiques. Malgré l'absence d'écran tactile, ce terminal remplit son rôle. Le Nokia E72 est un allié de poids pour les professionnels qui souhaitent recevoir leurs mails en mobilité. Soulignons également la grande performance de la batterie.


BlackBerry Torch

Le meilleur des deux mondes ? Le Torch, en format slider, propose un clavier en dur qui est souvent plébiscité par les pros et un clavier virtuel sur écran tactile. Blackberry 6 apporte des améliorations notables. L’expérience Internet est enfin agréable sur un smartphone Blackberry, malgré un problème d’ajustement de la taille des sites Web. Les fonctions professionnelles ne sont pas négligées au détriment des nouvelles considérations multimédia. La bonne surprise vient de l’autonomie, meilleure qu’à l’habitude. Bref, le Torch parvient à combiner les exigences grand public avec les contraintes pros. Un bon compromis.


Apple iPhone 4

L'iPhone réussit le tour de force de séduire en masse aussi bien le grand public que les professionnels. Et ces derniers n'ont pas été oubliés contrairement aux précédentes versions. Chaque opus de l’iPhone apporte de nouvelles améliorations pour des utilisateurs professionnels. La 4ème mouture offre les mails unifiés, une sécurisation accrue de vos données, la gestion du multitâche et la possibilité de réaliser des visioconférences. Bref, le dernier né d'Apple comble pas mal de lacunes qui faisaient hésiter certains salariés nomades. Si on y ajoute le magnifique écran, une autonomie améliorée et l'ergonomie native de l'iPhone, on a affaire ici à un des meilleurs smartphones du marché.



Samsung Galaxy S

Le fabricant sud-coréen a frappé un grand coup avec ce smartphone haut de gamme sous Android. Le terminal se hisse même en haut du classement des Google Phone avec un écran géant de très haute qualité, un processeur rapide, et une connectique parfaite pour s’imposer. Enfin, la très bonne autonomie et la bonne gestion des mails en font un compagnon idéal et efficace pour le salarié nomade.



HTC Desire Z

Le Desire Z est un des rares Google Phones à disposer d’un clavier Azerty complet, un argument de poids pour les professionnels qui doivent rédiger souvent des messages. Android 2.2 et la nouvelle interface HTC Sense apportent des améliorations importantes et plutôt utiles pour les travailleurs nomades. C’est notamment le cas de HTCSense.com. Quant à la gestion des mails, elle est simple et efficace. Le principal regret se situe, comme trop souvent, au niveau de la batterie.


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Ce n’est un secret pour personne, le marché de la téléphonie mobile en Algérie connaît une forte progression. Le téléphone portable est devenu le fidèle allié de la quasi-totalité des algériens, un appareil dont nous ne pouvons plus nous passer. Le constructeur finlandais Nokia est resté longtemps leader dans le marché, suivi des sud-coréens Samsung et LG. Changement de situation : Samsung vient de voler la vedette à Nokia selon les dernières statistiques de l’institut GFK.



Les derniers chiffres de GFK, se basant sur octobre 2010, viennent de révéler que Samsung est enfin arrivé à ses fins en détrônant Nokia, qui a longtemps régné dans le royaume du mobile en Algérie. En effet, la première place revient donc au géant sud-coréen puisqu’il détient au jour d’aujourd’hui près de 41.3% de parts de marché, suivi de Nokia (39.7%), LG qui a doucement gratté des points si l’on se réfère aux chiffres de l’an passé (11% de parts de marché), et enfin Sony Ericsson qui affiche 9% de parts de marché. La crise qui a secoué Nokia (changement de direction, licenciement de personnel, problèmes judiciaires) a nettement favorisé Samsung qui en a profité pour mettre les bouchées doubles et devenir leader en Algérie. Tout cela est le fruit d’une gamme de téléphones riche et d’une stratégie de communication qui a fini par payer.

Yacine Khellaf, directeur marketing de Samsung Mobile Algérie, déclarait lors d’une interview qu’il nous a accordé en janvier, que 2010 serait une année très prometteuse pour son groupe. Elle l’a été M. Khellaf !

ADDAR Samia


Après le Wave, Samsung poursuit ses développements autour de Bada. Le Wave II propose ainsi une petite mise à jour du système d’exploitation. Mais pour un professionnel nomade, Bada peut-il rivaliser avec les derniers opus des plateformes Android, iPhone ou le récent Windows Phone 7 ?



Un clavier virtuel très complet

Doté d’un large écran tactile, le Samsung Wave embarque un unique clavier virtuel. En mode portrait, les touches sont trop étriquées pour que la saisie soit confortable. A l’horizontal, la rédaction se fait plus facilement, même si quelques erreurs de frappe persistent. Pour optimiser la saisie des messages, la nouvelle fonctionnalité proposée par Samsung, T9 Trace, permet de rédiger un texte plus rapidement. Au lieu de taper une à une les lettres en appuyant répétitivement sur les touches, il suffit de glisser son doigt d’une touche à l’autre pour que le combiné détermine de manière intelligente le mot épelé. Le système fonctionne mais n’est pas encore parfaitement au point et les suggestions sont parfois fausses.

Vous disposez de quatre claviers différents afin d’éviter les doubles commandes. Le premier ne comporte que les lettres, disponibles en minuscule ou majuscule. Les trois autres recensent l’ensembles des chiffres, symboles et signes de ponctuation. Vous pourrez ainsi trouver des caractères habituellement absents des clavier les plus complets : ponctuation espagnole, copyright… Il est également possible de passer le clavier en mode QWERTY d’un simple clic sur une touche.

Au bas du clavier, un menu déroulant permet d’ajouter une pièce jointe à votre message. Différentes options d’envoi vous permettent de recevoir des accusés de réception ou de conserver une copie des messages. L’ajout d’une photo ou d’une vidéo se fait via la touche en haut du clavier. Bref, ce clavier est particulièrement complet.

Un peu moins véloce que son prédécesseur

Le Wave II embarque le même processeur cadencé à 1 GHz que le premier modèle sous Bada de Samsung. Au démarrage les performances sont identiques et le terminal met environ 23 secondes avant de vous inviter à entrer votre code PIN. Par la suite, les défilements des différents bureaux (jusqu’à 10) est d’une grande fluidité. Idem pour le chargement des différentes applications. Notez que le terminal est multitâche. D’un appui long sur le bouton central vous accédez à la liste des applications en cours d’exécution. Aucun ralentissement  n’a été constaté, même avec une dizaine de logiciels en action.

Les choses se compliquent quand il s’agit de surfer sur Internet. Si le téléphone accroche sans aucun problème l’Edge ou le GSM, la 3G est un peu à la peine. Lors de nos tests, nous avons parfois rencontré des problèmes pour surfer en haut débit. Les pages Web ont mis jusqu’à 25 secondes pour s’ouvrir. Nous avons toutefois mis moins de 15 secondes dans des zones de bonne accroche.

Pour le téléchargement des applications depuis le Market Place, comptez une trentaine de secondes. La connexion Wifi s’impose souvent comme la meilleure solution pour naviguer rapidement.

Bada passe en version 1.2

Le Samsung Wave II embarque la version 1.2 de l’OS Bada. Pas de véritable révolution avec cette nouvelle mouture. Il faudra attendre 2011 et l’arrivée de la version 2.0 pour voir de véritables améliorations. La plateforme made in Samsung s’illustre une nouvelle fois par sa stabilité. Point de bug ou d’extinction intempestive à signaler comme c’est de plus en plus le cas sur les smartphones.

Pour personnaliser votre Samsung Wave II, un accès direct à la boutique d’applications, Samsung Apps, est intégré. Si le portail est encore loin d’être aussi riche que l’App Store d’Apple ou l’Android Market, une quinzaine de nouveautés est recensée chaque jour. Vous pourrez facilement accéder à Samsung Apps depuis votre ordinateur avec le logiciel Samsung KIES et depuis Internet via le site www.samsungapps.com.

KIES est l’héritier direct de Samsung PC Studio et il ne brille pas par sa souplesse. Cet outil de synchronisation vous permet, en plus de consulter le portal d’applications, de sauvegarder vos SMS ou vos contacts sur votre disque dur. Il est également indispensable pour les mises à jour du firmware.

L’email en unifié

Pour les emails, le Samsung Wave II est compatible avec les principaux protocoles (POP3/SMTP/IMAP). Microsoft Exchange est également au programme des réjouissances. Le paramétrage d’un compte mail est très rapide. Les principales boîtes de messagerie et les formats les plus courants de pièces jointes sont pris en charge. Notez que les utilisateurs de Gmail, Yahoo ou encore Windows Live bénéficient d’une configuration simplifiée de leur boite de réception à l’aide de préréglages.

Comme sur le dernier iPhone, vos différentes adresses mail sont unifiées. Vous pourrez ainsi passer d’une boîte à une autre d’un simple clic. On retrouve l’application Social Hub qui intègre le carnet d’adresses, les réseaux sociaux (Twitter et Facebook) ainsi que les solutions de messagerie instantanée et d’email. L’ensemble des information est présenté sur une seule page, afin de rester connecté et informé en permanence. Le tout est plutôt efficace.

Dolfin se charge d’Internet

Samsung fait une nouvelle fois confiance au navigateur Dolfin pour accéder à Internet. En dehors des problèmes de sensibilité abordés plus haut, le navigateur est très ergonomique. L’écran multipoint autorise le zoom en écartant les doigts. Une opération nécessaire car les pages s’affichent le plus souvent un peu trop petite. Il est donc conseillé d’agrandir le site pour pouvoir lire correctement le contenu. Les animations Flash sont prises en charge. Toutefois, nous avons rencontrés quelques soucis, notamment sur le site Adobe où les vidéos en haut du site ne s’affichaient pas. Pour les sites de partage de vidéos comme YouTube ou Dailymotion, la solution la plus simple reste de télécharger les applications dédiées depuis le Samsung Apps.

Au bas de la page web, on retrouve les onglets permettant d’accéder aux principales options. Des flèches permettent de revenir en arrière. Ajouter un site aux favoris se fait d’un simple clic. La gestion de plusieurs sites est parfaite. Les fenêtres miniatures s’affichent dans un même menu pour une vision panoramique. Des paramètres plus avancés vous permettront d’effectuer une recherche de texte dans une page Web ou bien d’envoyer l’URL par message. Au final, Dolfin s’impose comme un navigateur performant, malheureusement desservie par la moyenne sensibilité haut débit du Wave II.

Une autonomie en amélioration

Alors que le premier Wave peinait à tenir plus d’une journée et demi, le second modèle livre des résultats un peu plus encourageants. Nous avons constaté une excellente endurance en appel. Les plus bavards seront ravis. Le surf est sans doute l’une des fonctionnalités les plus gourmandes. En effet, la moyenne sensibilité haut débit pousse le téléphone à chercher constamment le réseau. En déconnectant le Bluetooth et en utilisant le navigateur Web avec parcimonie, vous pourrez tenir trois jours sans avoir à recharger votre téléphone. Une performance convenable !

Verdict

La seconde édition du Wave n’est pas révolutionnaire mais apporte quelques améliorations notables. Bada offre une expérience utilisateur très convenable, notamment pour les pros (mais on attends avec impatience la version 2.0). Le volet email a été soigné et l'autonomie se hisse à des bons niveaux. Les fonctions bureautiques sont correctement gérées et épaulées par un bon clavier virtuel. Autant d'éléments qui peuvent convaincre pour un usage professionnel même si la boutique d'application est encore un peu pauvre. Dommage que la sensibilité haut débit est encore un peu trop juste pour pleinement profiter du navigateur Dolfin.

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Aux Etats-Unis, les BlackBerry dépassent désormais les iPhone en termes d'usages mobile. A l'échelle mondiale, Apple iOS reprend l'avantage... derrière Nokia Symbian.

Ce smartphone embarque la dernière plateforme de Microsoft et son interface sous forme de hub. Outlook, Internet Explorer, Market Place… la panoplie d’applications bureautiques Microsoft est présente pour satisfaire les professionnels. Mais sa piètre sensibilité 3G gâche un peu l'ensemble.


Un clavier uniquement virtuel

Le Trophy n’est équipé que d’un unique écran tactile. Les adeptes de l’email ou du tchat devront recourir au modèle virtuel intégré. Disponible à la fois en portrait et en paysage, il est bien plus confortable à l’horizontal. Toutefois, les touches demeurent petites et il ne faudra pas taper trop rapidement au risque de commettre de nombreuses erreurs de saisie. Certes un système de saisie prédictive est intégré, mais il ne fait pas de miracles. Les accents sont disponibles via un appui long sur la touche désirée. Une panoplie de smiley est également disponible. On regrette l’absence d’une touche Control. Un menu latéral permet de joindre simplement une pièce jointe et d’envoyer le message d’un clic.


Un smartphone au ralenti

Alors que le LG Optimus 7 met moins de 20 secondes à démarrer, il faudra compter près de 10 secondes supplémentaires pour allumer le HTC 7 Trophy. Et pourtant, ce dernier est équipé d’un processeur Qualcomm cadencé à 1 GHz. Une performance plutôt décevante ! Les choses s’arrangent par la suite. La navigation dans les menus est très fluide et l’interface tactile répond à merveille. Malheureusement, le surf Internet sonne le retour des ralentissements. En effet, l’accroche réseau du HTC 7 Trophy est de piètre qualité. Lors de nos tests nous avons eu bien du mal à accrocher le haut débit. Il faut souvent se contenter de l’Edge voire du GSM.

Dans ces conditions, les pages Web s’ouvrent en une trentaine de secondes. Le Wifi s’impose alors comme la meilleure solution ? Comptez une dizaine de secondes pour charger votre site favori.

Outlook magnifie les pièces jointes

Windows oblige, les mails sont gérés par la solution Outlook. Cette dernière se révèle d’une grande performance. Le paramétrage d’une adresse mail se fait très rapidement. Vous pourrez, bien entendu, enregistrer plusieurs comptes, aussi bien pros que persos. Toutefois, à l’inverse du dernier iPhone, le Trophy ne dispose pas d’un système de boîtes mails unifiées.Vous ne pourrez donc pas passer d’un compte à l’autre d’un clic.

Les pièces jointes des messages sont prises en compte. Mention spéciale aux présentations PowerPoint qui s’affiche avec une fluidité exceptionnelle. En revanche pour ouvrir un fichier PDF, il faudra installer un logiciel tiers car aucune visionneuse n’est présente d’origine. Pour les utilisateurs qui se servent de leur smartphone comme un bloc-notes, l’application OneNote, intégrée d’origine, simplifie grandement la prise de notes. Dommage que le clavier Azerty soit un peu étriqué. Egalement au rendez-vous, SharePoint permet de consulter des documents stockés à distance.

Grâce au système de hub, vous pourrez accéder aux emails depuis la fiche contact d’un correspondant. Les informations sont agrégées automatiquement. Vous pourrez ainsi, à partir d’un des noms de votre répertoire, consulter les mails envoyés et reçus de cette personne ainsi que son activité sur les différents réseaux sociaux.

Windows Phone 7, un allié pour les pros

Les professionnels retrouveront sur le HTC Trophy le nouveau calendrier de Windows Phone 7. Synchronisable avec Windows Live, Google Calendar ou Exchange il superpose les informations en fonction de leur caractère privé ou professionnel. Vous pouvez attribuer une couleur à un type de rendez-vous afin de distinguer en un coup d’œil vos activités personnelles et professionnelles.

La boutique d’application Market Place repart de zéro. En effet, les logiciels développés pour la plateforme 6.5 ne sont pas compatibles avec la nouvelle mouture. Si Microsoft a annoncé qu’il ne chercherait pas à avoir 200 000 applications, mais se concentrerait davantage sur les 10 à 20 000 les plus importantes, c’est avant tout car la firme a près de deux ans de retard sur la concurrence. A l’heure actuelle, on ne compte qu’une petite centaine de références. Notez que les applications Meetic ou Ventes Privées sont particulièrement soignées et s’adaptent parfaitement à l’interface du Trophy. Particularité du HTC, il dispose d’un HTC Hub. Vague dérivé d’HTC Sense, cette interface recense quelques applications et jeux et permet d’accéder aux données météo de plusieurs villes dans le monde. Pas très utile dans l’état actuel !

Le Flash passe à la trappe

Si l’iPhone d’Apple fait l’impasse sur le Flash, les smarthpones sous Windows Phone 7 sont, pour l’heure, logés à la même enseigne. Le HTC 7 Trophy, tout comme le LG Optimus 7 ne prend pas en charge le format. Il faudra une nouvelle fois passer par les applications dédiées (YouTube, Dailymotion, TF1…) pour visualiser des vidéos ou des animations sur vos sites favoris. Les inconditionnels du Flash n’auront pour seule solution que de se tourner vers le Nokia N8 ou le récent Motorola Milestone 2, tournant sous Android 2.2.

A l’usage, le navigateur Internet Explorer est plus intuitif qu’auparavant. D’autant que l’écran tactile multipoint autorise désormais le zoom en écartant les doigts. Lorsque vous ouvrez plusieurs sites en même temps, le passage d’une page à l’autre a été revu et gagne en ergonomie. Une nouvelle fois, on regrette que la sensibilité soit si faible et le chargement d’une page si long.

La batterie toujours trop juste

Le HTC 7 Trophy s’il ne fait pas partie des pires élèves en termes d’autonomie ne se classe pas non plus en tête de peloton. Il est juste dans la moyenne. Celle qui vous obligera à recharger votre smartphone après deux à trois jours d’usage. En fonction de votre utilisation du terminal, vous pourrez soit tenir un peu plus soit un peu moins. Notez que la mauvaise sensibilité n’arrange en rien l’endurance du Trophy qui cherche souvent à accrocher le réseau. Comme à l’habitude, la déconnexion du Bluetooth vous permettra de grappiller de précieuses minutes.

Verdict

Moins performant que le LG Optimus 7, le HTC 7 Trophy souffre de sa piètre sensibilité qui handicape le surf Internet. Très pénalisant... Par ailleurs, le démarrage est un peu longuet. Pour le reste, la plateforme Windows Phone 7 est très attractive et fluide. La présentation en hub est des plus agréables, tout comme la navigation latérale. Les fonctions de bureautiques sont très performantes de la solution Push Mail au calendrier.

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