Reportage - Dans les secrets du déploiement des câbles sous-marins d'Alcatel-Lucent

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Une deuxième protection (en fils armure) est ensuite réalisée

Il s'agit d'une 'voute' d'acier sur le câble pour supporter la pression. Cette voute est composée de fils d'aciers qui prennent appuis les uns sur les autres sans écraser le tube. La troisième protection est en plastique, elle permet l'isolation du câble. Cette protection est le fruit de tout un travail de plasturgie: le plastique est fondu, épouse la forme du câble qui a été recouvert d'une colle spéciale et ensuite refroidi progressivement. Finalement, d'une fibre de 250 microns, le câble final aura un diamètre de 17 mm.



Stockage

Après la dernière étape de protection, les câbles cheminent à travers de longs tubes jusqu'à des impressionnantes cuves où ils sont stockés. 2000 kilomètres de câbles peuvent ainsi être stockés dans chaque cuve, l'usine en compte 19. L'objectif est de travailler en flux tendu, à peine les câbles stockés, ils sont déroulés pour partir vers les cales circulaires du bateau câblier posté à quelques centaines de mètres, dans le port de Calais.



Fabrication des répéteurs

Ils sont indispensables pour les câbles de plus de 400 kilomètres afin d'amplifier le signal de manière optique. Les ingénieurs déterminent les caractéristiques d'amplification en fonction de la longueur et de la capacité du câble. Puis les amplificateurs sont testés à des températures diverses avant d'être enfermés dans des coffres en acier qui les protègent jusqu'à 8 kilomètres de profondeur. Le réseau WACS sera ainsi équipé de 236 répéteurs situés en moyenne à 65 kilomètres les uns des autres (soit la longueur moyenne d'un segment de câble sous-marin).