Entre 2009 et 2010, le nombre  de connectés à l’ADSL en Algérie a augmenté de 50% avec une évolution du taux de pénétration de cette technologie à hauteur de 15%. Ces taux viennent d’être révélés par l’Association Algérienne des Fournisseurs de Services Internet.



La  progression de l’ADSL en Algérie est essentiellement liée à la modernisation du réseau d’Algérie Télécom mais aussi à la remise en marche d’un certain nombre de lignes jusqu’ici coupées. Cette progression est d’ailleurs confirmée par Algérie Télécom qui a mis en place de nouveaux équipements au niveau de son réseau. Ces équipements, les MSAN en l’occurrence, offrent l’avantage d’être faciles à transporter et d’intégrer plusieurs services à la fois. De plus, les prix de ces mêmes équipements sont moins élevés en comparaison avec les anciens. Cette différence de prix se traduira, nous dit-on, par une baisse des tarifs de connexions pour les particuliers mais surtout pour les entreprises.

On nous informe, chez Algérie Télécom, que l’Algérie dispose aujourd’hui de 1,9 millions points d’accès à l’ADSL dont 820 000 à 850 000 sont actuellement exploités. Il reste donc une bonne marge pour les nouvelles connexions. Au vu du rythme avec lequel le nombre d’internautes algériens augmente, les points d’accès restant ne tarderont pas à être mis en service. L’on s’attend par ailleurs à une augmentation du nombre des abonnés connectés à Internet de façon encore plus accélérée durant les prochaines années.


A.G


"Un présent difficile mais un avenir prometteur pour la presse électronique"


Quelles sont les spécificités du journalisme IT ?

Le journalisme électronique se distingue tout d’abord par son interactivité. Entre le journaliste et le lecteur, il y a un rapport continu du fait que les lecteurs contribuent à chaque fois à la fabrication et à la perception de l’information avec leurs commentaires publiés online et leurs participations dans le forum. Ces échanges incessants avec les internautes donnent une autre dimension au travail journalistique car le lecteur s’implique réellement dans notre travail. On est donc loin de la froideur du journalisme classique dont le support papier parait beaucoup plus accessible à une élite qu’à un large lectorat.

Pensez-vous que le passage du journalisme classique au journalisme sur Internet soit difficile pour les professionnels du métier, notamment les plus anciens ?

Naturellement. En tout cas, il n’est pas aisé en Algérie qu’un journaliste habitué aux mécanismes de la rédaction de l’édition papier s’accommode facilement aux réflexes du journalisme Web. Sur la toile, l’instantanéité et l’immédiateté nous contraignent à être réactifs à l’actualité. Il faut donner l’information le plus rapidement possible. La retravailler aussi d’une manière concise et claire. Sur Internet, il n’y a pas de place pour les longs discours explicatifs. L’info doit être traitée et donnée en un temps record. Il faut aussi faire attention aux tags, dont beaucoup ne maîtrisent pas encore les fonctions, qui placeront ensuite notre information dans tous les moteurs de recherches. Il faut aussi connaître les différentes techniques de l’Editing. Bref, le journalisme Web nécessite la connaissance de plusieurs procédés et des outils informatiques nouveaux et inconnus jusque là pour la presse algérienne.

Croyez-vous que la presse classique disparaîtra au profit de la presse électronique ?

Non, je ne le crois pas. En Algérie, nous sommes encore loins de vivre une telle situation. Ceci dit, la presse électronique va détrôner la presse papier avec le développement de la toile dans notre pays. Aujourd’hui, de plus en plus d’abonnés ADSL consultent uniquement la presse sur le Net. La presse papier va s’affaiblir à long terme car elle ne peut concurrencer l’interactivité et l’attractivité des sites d’informations. D’autre part, il faut dire que l’avenir de la presse électronique dépend surtout des évolutions du réseau Internet
dans notre pays. Et dans ce domaine, on accuse encore un grand retard par rapport à nos voisins.

Avec l’évolution des moyens technologiques, beaucoup d’amateurs font du « journalisme » sur Internet. Quel regard portez-vous sur ces internautes ?

Le journalisme citoyen a sauvé notre pays de la censure que pratiquent les autorités politiques. Maintenant, aucun appareil d’Etat ne peut camoufler un scandale ou un évènement tragique. Grâce aux blogs, les algériens dénoncent et répercutent les infos. D’ailleurs, ces blogs sont pour nous une source d’information parmi tant d’autres à condition bien évidemment de vérifier la véracité de ce qui a été révélé. Le journalisme citoyen est une bouffée d’oxygène pour notre pays. Pourvu qu’il dure…

Vous avez vous-même travaillé en tant que journaliste dans la presse écrite et vous vous êtes reconverti dans la presse électronique. Qu’est-ce qui a changé dans votre travail ?

Désormais, j’ai un autre regard sur mon métier. Je me sens réellement plus «connecté» à l’actualité. Il faut à la fois combiner la rapidité du travail et la qualité de l’information fournie. L’information est rapidement périmée et donc on est un peu le maître de l’actualité car on peut aussi créer l’évènement en donnant une information qui provoquera le buzz. Je sens aussi que j’arrive à répondre davantage aux préoccupations des lecteurs qui demandent un accès rapide et interactif à l’information. Je dois dire que le retentissement international de l’article Web est aussi impressionnant. En quelques minutes, votre papier fait le tour du monde et fait débat.

Quel est l’avenir de la presse électronique selon vous ?

Honnêtement, à cause des lenteurs du développement des NTIC en Algérie et du manque de la manne publicitaire online, il sera très difficile à cette presse de s’épanouir. Seuls les sites d’informations installés à l’étranger peuvent pour le moment prétendre à la pérennité. Mais j’ai absolument confiance en cette presse car les annonceurs seront obligés de s’y intéresser vu que les prochaines générations seront très «connectées». Dans quelques années, le journalisme Web aura son mot à dire.

N'TIC 48 / OCTOBRE 2010

Le Directeur Général du groupe Algérie Télécom, M'hamed Debouz, vient d'annoncer l'augmentation de la bande passante de sa firme à l'international de 30%.



Algérie Télécom vient de procéder à l'augmentation de sa bande passante à l'international, une augmentation de 10 gigas soit une capacité globale de 46 gigas. M. Debouz a promis de faire de 2011 l'année du haut débit. Cela commence plutôt bien surtout que le directeur général a aussi promis d'autres extensions significatives d'ici le deuxième trimestre de l'année. «Le groupe Algérie Télécom se doit d’assumer fermement son existence en tant qu’entreprise commerciale et de s’engager résolument dans un environnement concurrentiel de plus en plus rude pour asseoir durablement son ambition légitime de leader dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et du secteur économique national. Cette position nécessite et exige de chacun de nous des efforts soutenus, un esprit d’engagement et un comportement entrepreneurial des plus constants pour fidéliser notre clientèle, augmenter notre parc d’abonnés, anticiper et répondre à ses besoins avec une qualité de service sans reproche", a déclaré le directeur général dans son message adressé aux personnels de l’entreprise au début de l'année.

Il a aussi estimé que son groupe était tout à fait capable de devenir la locomotive de l'émergence de la société algérienne de l'information et de la communication et du savoir. Il promet également d'améliorer le management existant et de renforcer l'esprit d'entreprise grâce en premier lieu à une meilleure écoute du client, qu'il soit un particulier ou un professionnel, et à une prise en compte des spécificités locales et des attentes. Beaucoup de promesses donc et ce n'est pas terminé puisqu'il a également promis à ses 14 millions de clients "une stratégie commerciale et marketing au diapason de leurs attentes".

A.S

Beaucoup seront d'accord pour répondre "personne"! De quoi remonter le moral à Steve Jobs et l'aider à vite se rétablir! Les chiffres d'Apple viennent en effet d'être publiés et c'est bon, voire même excellent...



La firme de Cupertino a enregistré pour son premier trimestre fiscal 2011 (clos le 25 décembre) un chiffre d'affaires de 26.7 milliards de dollars, soit une hausse (accrochez-vous bien!) de 71% par rapport à l'an passé! Les analystes avaient tablé un peu plus bas puisqu'ils avaient prévu un chiffre d'affaires de 25.5 milliards de dollars. Inutile de vous dire que ce sont bien évidemment les produits iOS qui ont permis à ce géant d'être ce qu'il est aujourd'hui. Il s'est en effet vendu jusque-là près de 15 millions d'iPad à travers le monde, 19.45 millions d'iPod (en recul de 7% en un an), 4.13 millions de Mac (les Mac qui représentent 20% du chiffre d'affaires d'Apple),... « Nous avons connu un trimestre de Noël exceptionnel, avec des ventes record de Mac, d'iPhone et d'iPad. Nous progressons toutes voiles dehors et nous avons encore d'autres belles surprises en préparation pour cette année, dont l'iPhone 4 pour Verizon que les clients attendent avec impatience », a déclaré Tim Cook qui prend le flambeau durant l'absence de Steve Jobs.

Quand la question des tablettes tactiles concurrentes à l'iPad est posé, la réponse de M. Cook est toute simple: "Si un client compare l'un de ces produits avec un iPad, il est pour moi difficile de comprendre pourquoi ils ne choisiraient pas l'iPad. Il n'y a pour le moment aucune tablette concurrente sur le marché qui nous inquiète". Le message est clair...

A.S.

Après l’échec du projet Ousratic, les autorités algériennes souhaitent rattraper le retard en permettant à l’ensemble des algériens de profiter de l’ADSL dans les meilleurs délais possibles.



Algérie Télécom vient de choisir l’année 2013 comme date limite pour connecter six millions de foyers algériens à Internet. Pour atteindre cet objectif, l’opérateur public compte faire appel aux fournisseurs de services Internet privés. L’initiative d’Algérie Télécom s’inspire du programme E-Algérie qui a pour, entre autres objectifs, de redonner vie au projet Ousratic mais avec une approche totalement différente de la première.

Il est important d’attirer l’attention, cependant, sur le fait que la généralisation d’Internet, avec toute la bonne volonté que l’on peut y mettre, n’est pas seulement une question de connexions et de réseaux. Equiper les six millions de familles algériennes en ordinateurs est un préalable à la généralisation d’Internet et le nombre de foyers possédant un ordinateur en Algérie est encore loin d’être satisfaisant. Pour beaucoup de familles algériennes, les prix des micro-ordinateurs restent prohibitifs. De plus, ces équipements sont classés très bas dans la liste des priorités.

D’un autre côté, la crise qu’a connue le marché de l’informatique à partir de l’été 2009 n’a pas arrangé les choses. Les prix des ordinateurs et autres équipements informatiques ont connu une augmentation qui en découragerait plus d’un. La volonté de généraliser Internet en Algérie est très louable. Mais le succès d’une telle entreprise est étroitement lié à l’accessibilité des ordinateurs.


A.G