Représentée par cinq jeunes étudiants, l’Algérie a marqué sa  présence avec un projet de réalisation d’un logiciel pour handicapés.


Imagine Cup est la plus grande compétition technologique pour étudiants dans le monde, elle offre aux jeunes inventeurs l’opportunité de résoudre l’un des problèmes majeurs de la société identifié par les Nations Unies. L’équipe BilyLand est une équipe de jeunes étudiants algériens  qui a participé au dernier concours d’Imagine Cup . Comme chaque année, imagine Cup propose plusieurs catégories et un thème altruiste. Le dernier thème résidé dans la catégorie software design, une catégorie organisée localement dans plus de 70 pays/régions et notamment en Algérie. La mission est simple: Créer un logiciel qui utilise les outils et les technologies Microsoft afin de résoudre un problème de société. L’équipe BilyLand  a créé un logiciel qui permet aux handicapés d'utiliser l'ordinateur sans l'aide du clavier ni de la souris en utilisant les outils et les technologies Microsoft.

Leur projet VIHM (Vision Interaction Home-machine) leur a permis de remporter la finale algérienne et être qualifié pour la finale mondiale dans la catégorie Software design (création de logiciels). Cette année, c’est à Varsovie que s’est déroulé la finale mondiale qui a regroupé plus de 400 étudiants venant de 100 pays différents pour se disputer le trophée final. L’invention de BilyLand Team montre le potentiel des étudiants algériens en matière de création et d’innovation technologique. En soutenant ces projets, Microsoft-Algérie aide les étudiants algériens à réaliser certains de leurs objectifs personnels et professionnels, mais aussi les initier à des formations et un travail collectif.  A cet effet, Microsoft-Algérie met à la disposition des jeunes inventeurs, tout au long du concours, une panoplie d'outils et de formations sur les toutes dernières technologies.

Raouf Chebri, responsable des programmes pour étudiants à Microsoft-Algérie, assure que "la participation a permis à ces jeunes de gagner une expérience et tisser des liens avec un nombre d'étudiants et d'amateurs de technologies à travers le monde".  Ils ont également accédé au programme BizSpark qui est un programme innovateur et fournit nombreux logiciels, support technique et visibilité aux jeunes éditeurs de logiciels. « Microsoft-Algérie encourage les étudiants à participer dans les autres catégories de la compétition et compte accompagner les lauréats de la compétition locale "Microsoft Imagine Cup 2011" à New York (USA) an Juillet prochain, précise Mr Chebri Raouf . «C’est  une expérience qui nous a beaucoup marqué par sa richesse et sa diversité en échanges culturels, ce qui nous a permis de saisir l’opportunité de rencontrer du monde entier. Une compétition unique est mémorable, partagée autour d’une même passion qui est la recherche informatique, grâce à Microsoft » déclare l’équipe BilyLand team. Ils ajoutent, "la disponibilité des logiciels Microsoft dans notre école nous facilite vivement notre recherche, nous pouvons très facilement avoir accès à tous ces logiciels au sien de l'USTHB.   



Facebook est très prisé en Algérie. Le premier réseau social au monde cartonne dans notre pays, où il compte actuellement 1,2 million d’utilisateurs.


C’est ce qui ressort d’une enquête, Webdialn@, réalisée par deux entreprises algériennes spécialisées dans le conseil en webmarketing (Med&Com) et les solutions logicielles (Ideatic) dont les résultats ont été rendus publics hier. Ce que l’étude Webdialn@ révèle de particulièrement frappant, c’est l’incontestable percée des réseaux sociaux, tels que facebook ou Twitter, pour ne citer que les plus connus. Pas moins de 32% des internautes déclarent se connecter pour accéder aux réseaux sociaux. Le grand gagnant de ce marché très porteur est sans conteste facebook, qui totalise 70% des connexions à des réseaux sociaux en Algérie. Chiffre à retenir : facebook compte 1,2 million de membres algériens», notent les auteurs de cette étude des usages et perceptions des internautes algériens. Cette enquête, qui s’est étalée sur quatre semaines (19 juillet-21 août 2010), a concerné un échantillon de 18 064 internautes qui ont répondu à un questionnaire électronique publié sur plusieurs sites web algériens. «Ideatic et Med&Com ont réalisé la plus grande enquête jamais menée en Algérie», explique la même source. Selon l’étude, l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) se généralise dans la société algérienne et se propage à présent à travers les 48 wilayas du pays. «Loin d’être un effet de mode, la prise de conscience collective de l’importance des TIC est en train de s’ancrer chez nos concitoyens», commente-t-on encore. Le développement de l’ADSL a influé positivement sur la pénétration de l’internet en Algérie. «Alors qu’en 2009, la région centre du pays comptabilisait, à elle seule, 50% des internautes, en 2010, la donne a changé. D’autres régions ont profité du développement de l’ADSL. Ainsi, la région Ouest compte 21,8% des internautes contre 15,68% l’année dernière. Il en est de  même pour le Sud qui passe de 9,36% à 12,4% cette année», lit-on dans le même communiqué.

Le faible débit mis en cause

L’enquête en question relève que les Algériens préfèrent se connecter chez eux ; ils représentent 77% de la totalité des internautes. «Plus de 50% des foyers équipés regroupent au moins trois utilisateurs», précise-t-on. Mais le débit ne suit pas. «52% des internautes disposent d’une connexion égale ou inférieure à 256 Kbits/seconde, ce qui est largement insuffisant pour le type de contenus proposés aujourd’hui sur Internet, que ce soit des vidéos, des jeux...», ajoute-t-on. Si Internet est utilisé largement par les étudiants, cette enquête note que les structures d’enseignement, en Algérie, sont faiblement connectées. «Ils ne sont que 9% des étudiants algériens à se connecter depuis leur lieu d’étu des», expliquent encore les auteurs du sondage. S’agissant des habitudes de connection, les internautes algériens sont des «internet addicts» puisqu’ils sont 66,7% à se connecter plusieurs fois par jour, dont 40% se connectent plus de 20 heures par semaine. Internet a tendance aussi à surclasser les médias traditionnels, puisqu’il devient l’outil d’information numéro 1 des internautes algériens. «74% des internautes algériens déclarent préférer Internet comme outil d’information», lit-on aussi dans ce document. Ce sondage révèle également l’existence d’une nouvelle habitude chez les Algériens : la consultation des publicités sur Internet : «Les internautes algériens sont très tentés de cliquer sur les bandeaux publicitaires qui s’affichent au cours de leur navigation.»                

Source: El Watan

Le ministère de la Défense indien a mandaté une cinquantaine d’ingénieurs pour travailler à la création d’un système d’exploitation qui permettra au pays de mieux se protéger des cybermenaces.


L'Inde cherche à mieux se prémunir contre les cyberattaques et les intrusions extérieures en développant son propre système d'exploitation. Le ministère de la Défense vient de charger l'un de ses départements R&D de cet « effort national ». Deux centres de développement ont été créés à Bangalore et Dehli qui emploient 50 spécialistes. « Dans le monde actuel où il y a d'énormes exigences en matière de sécurité en ce qui concerne l'économie, la banque, la défense... il est essentiel d'avoir un système d'exploitation », estime V.K. Saraswat, directeur du Defence Research and Development Organisation en charge du projet.

L'Inde touché par le ver Stuxnet

On sait que l'Inde a fait partie des pays touchés par le ver Stuxnet qui s'attaque aux systèmes SCADA qui gèrent les infrastructures industrielles. « La seule manière de se protéger est d'avoir un système développé par nos soins. L'architecture complète, le code source vous appartiennent et personne ne sait de quoi il s'agit », ajoute V.K. Saraswat. Le gouvernement indien compte aller plus loin en créant une branche commerciale qui vendra des versions grand public des technologies qui vont être développées.

Source: ZDnet

La firme de Mountain View a conçu et testé sur plusieurs milliers de kilomètres des voitures autonomes qui se pilotent sans intervention humaine.


Google testait depuis plusieurs mois en secret une flotte de véhicules autonomes capables de parcourir un trajet sans la moindre intervention humaine. Le géant américain vient de révéler son projet au grand jour en expliquant que ces voitures (six Toyota Prius et une Audi TT) ont déjà parcouru plus de 220 000 kilomètres sur les routes californiennes. Les gens qui les ont croisées et parfois filmées l'année dernière les ont prises pour de « simples » Google Cars qui collectent des images pour Street View. En tout ce sont sept « self driving cars » équipées de caméras vidéo juchées sur le toit, bardées de capteurs et d'un télémètre laser qui circulent en suivant un itinéraire programmé dans le système GPS.

Un seul accident lors des tests

D'après un journaliste du New-York Times qui a pu monter à bord, la voiture a suivi son parcours en respectant les limites de vitesse, la signalisation, les feux rouges, et elle s'est insérée dans le trafic sur l'autoroute en accélérant au bon moment. Bien entendu, une personne se trouve tout de même derrière le volant prêt à intervenir en cas de problème. Une voix off peut avertir le passager en cas de dysfonctionnement d'un des capteurs. Un seul accident aurait été déploré depuis le début des tests lorsqu'une Google Car arrêtée à un feu rouge a été percutée par l'arrière.

La firme de Mountain View dit avoir mené ce projet pour contribuer à améliorer la sécurité et donner un aperçu de que pourrait être l'avenir des transports individuels. Un avenir auquel Google pourrait bien décider de participer...

Source: ZDnet


SEHELLI est une nouvelle offre exceptionnelle qui permet au client d’Algérie Télécom de réactiver sa ligne téléphonique suspendue pour défaut de paiement et ce à travers différentes formules de paiement et divers avantages.

La vidéo représentera la moitié du trafic internet dès 2012, a indiqué le géant américain du web Google.


“Déjà 445 millions de personnes utilisent Youtube (le site Internet d'hébergement de vidéo de Google) : la vidéo représentera la moitié du trafic Internet dans deux ans”, a dit le journaliste colombien spécialisé, Mauricio Jaramillo, citant des données de l'entreprise de marketing comScore. Plus de 82% des personnes, qui utilisent Internet, consultent des vidéos, a fait valoir cet expert lors du séminaire organisé par Google. Il y a deux milliards de personnes connectées à Internet dans le monde et on assiste à une véritable explosion des réseaux sociaux, tels que facebook, qui avait 200 millions de membres en juin dernier, a rappelé, de son côté, une responsable de Google Argentine, Vicky Campetella. Google est le numéro un incontesté de la recherche sur Internet, avec les deux tiers du marché aux États-Unis, mais voit sa prééminence grignotée par la concurrence, en particulier le moteur Bing lancé par Microsoft en juin 2009, qui atteint aujourd'hui les 11%.

Source: Liberté

Le Microsoft Days a été l'occasion pour Microsoft de faire le point sur ses nouveaux produits et sur leur impact auprès du public. Place donc à Windows 7, Internet Explorer 9 et Windows Phone 7...


Au-delà de la présence de Steve Ballmer sur la scène parisienne, le Microsoft Days de ce jeudi 7 octobre aura permis à l’éditeur de présenter à ses partenaires (présents dans la salle du Campus d’Issy-les-Moulineaux ou depuis la retransmission live sur le web) les dernières innovations de la firme de Redmond sur de nombreux terrains. A commencer par Windows 7. Lancé il y a un an, l’OS s’inscrit comme l’un des plus forts succès de l’entreprise. “Windows 7 démarre deux fois plus vite que Vista et trois fois plus vite que XP”, affirmait Marc Jalabert, directeur marketing Microsoft France qui a assuré le rôle de Monsieur Loyal toute la matinée, rapporte Silicon.fr. Pas moins de 175 millions de PC sont ainsi équipés du système au nombre magique (pour Microsoft) dans le monde. Et son taux de présence atteindrait les 23 % en France, toujours selon Marc Jalabert. Essentiellement sur les PC des particuliers. Mais le meilleur reste à venir. IDC prévoit que 65 % des entreprises migrent leurs postes de travail sous Windows 7 dans les six prochains mois. Elles attendent probablement la finalisation du Service Pack 1 (SP1, également proposé pour Windows Server 2008 R2) pour le moment proposé en bêta.

Le SP1 s’illustrera particulièrement par l’introduction de RemoteFX qui permettra de déporter l’exécution d’applications locales dans un environnement cloud. Les hausses budgétaires à prévoir ne freinent donc pas les entreprises (qui n’ont pas vraiment le choix face à l’arrêt prochain du support de XP). Et “un PC sur deux en entreprise dispose des droits d’accès utilisateur pour Windows 7?, se réjouit le responsable.

Internet Explorer 9, un butineur digne de ce nom

Qu’en sera-t-il de l’adoption d’Internet Explorer 9 accessible en bêta depuis peu ? Les chiffres des premiers téléchargements sont encourageants avec 2 millions de requêtes en 2 jours. Ses nouvelles fonctionnalités devraient également enfin hisser le navigateur de Microsoft au rang des butineurs dignes de ce nom, démonstration sur scène à l’appui. Et Marc Jalabert de rappeler le support du HTML5 et l’accélération matérielle qui permettra à IE9 de tirer pleinement parti des spécifications graphiques de Windows 7. Et des belles applications que ne manqueront pas de réaliser les développeurs pour l’environnement Silverlight qui s’enrichit de LightSwitch (qui simplifie les développements des applications Silverlight) et WebMatrix (pour les applications web). Un rappel de ce qui avait été annoncé par l’éditeur lors de sa conférence de rentrée. Ces modules “complètent les outils de développement constitués d’une base sophistiqué”, souligne Marc Jalabert qui fait notamment référence à Visual Studio.

Autre produit stratégique, s’il en est: Office 2010. Avec une extension en ligne opérée à travers les Office Web Apps . Les Word, Excel, Powerpoint et OneNote “sont disponibles aux 16 millions d’utilisateurs Hotmail en France même en l’absence d’Office sur leur PC”, rappelle Marc Jalabert qui néanmoins nous “encourage à acheter Office” sans vraiment détailler le pourquoi du comment. C’est d’ailleurs bien le dilemme de Microsoft. L’éditeur ne peut faire l’impasse sur son offre de service en ligne pour tenir la dragée haute face à Google (notamment) tout en espérant continuer à commercialiser autant de versions locales de la suite bureautique que par le passé. D’autant que l’offre Web s’accompagne d’une solution de stockage en ligne qui permet de retrouver ses documents facilement et depuis n’importe quel poste.

L’adoption du cloud plus rapide que prévue

Le virage cloud est d’ailleurs bien amorcé du côté des entreprises. “Plus de 660 clients d’entreprise [en France] utilisent Exchange Online”, se satisfait Marc Jalabert. Et de pointer l’exemple d’Alstom qui migre 60 000 postes depuis Lotus Notes vers Exchange Online depuis le début de l’été. Microsoft pressent le basculement d’un million de boîtes aux lettres dans le nuage. Rien qu’en France, les 6 millions d’employés “informatisés” (sur 12 millions) mais qui ne disposeraient pas de messageries professionnelles. “Si les entreprises leur donne accès aux outils de messagerie instantanée, de collaboration, etc., [les solutions en lignes] seront massivement utilisées”. Preuve en est que Microsoft a sérieusement négocié le virage du service en nuage : les prochaines versions de Dynamics CRM et NAB (ERP) seront d’abord proposées en mode “online” avant leur version locale. Des solutions que Microsoft espère diffuser rapidement à travers les 600 partenaires intégrateurs et constructeurs (Orange Business, Osiatis, Cegid, HP, Dell…) en France. La thématique du cloud computing sera largement reprise, ensuite, par Steve Ballmer lors de la matinée.

Mais c’est bien Windows Phone 7 qui a assuré le clou du spectacle. Le nouvel OS mobile de Microsoft sera officiellement annoncé le 11 octobre prochain. Ce qui n’empêchent pas les équipes de Redmond de s’émerveiller, démonstrations à l’appui, à la présentation de la nouvelle interface qui, derrière un principe de «Hub», offre la personnalisation de l’écran d’accueil. Une vraie nouveauté comparée à Windows Mobile mais qui ne fait que rattraper son retard face à l’iPhone et Android. La présence du Hub Zune (le lecteur multimédia de Microsoft commercialisé aux Etats-Unis) suffira-t-elle à attirer les utilisateurs grand public que vise désormais Redmond avec Windows Phone 7 ? Quoi qu’il en soit, l’environnement professionnel est toujours pris en compte. Client e-mail, calendrier et applications Office sont d’offices proposées. Ainsi, les liens entre un e-mail et le calendrier, avec prise en distinction des comptes personnels et professionnel, ainsi que l’édition de documents présents dans le nuage ou sur le téléphone, deviennent une réalité depuis un smartphone.

“Le téléphone simplifie l’intégration du cloud”, résume Marc Jalabert. Il ne restera plus qu’à enrichir le catalogue d’applications, pour ainsi dire vide (même si de nombreux partenaires ont déjà présenté leurs offres) pour cause d’incompatibilité totale avec Windows Mobile. Mais Marc Jalabert est confiant. La simplicité des outils de développement composés de Visual Studio, Blend (pour le design), XNA (pour les jeux, commun et synchronisable à la Xbox), pour la plate-forme .Net devrait faciliter les mises à niveau des applications existantes et accélérer le développement des nouvelles. L’enjeu est énorme. Le succès de Windows Phone 7 conditionne en partie la réussite de la stratégie de convergence des médias de Microsoft.

Source: ITespresso

Une réunion entre les patrons de Microsoft et d’Adobe a eu récemment lieu. Au menu, la mise au point d’une stratégie visant à contrer l’avancée d’Apple. Le rachat d’Adobe par Microsoft aurait été évoqué.


La rumeur du jour est explosive. Selon Nick Bilton, journaliste au New York Times, Steve Ballmer, CEO de Microsoft, a rencontré Shantanu Narayen, CEO d’Adobe, dans les locaux de la compagnie à San Jose (Californie). Les deux patrons auraient discuté de divers sujets, le plus important étant de savoir comment les deux éditeurs pourraient collaborer afin de contrer Apple dans le secteur de la téléphonie mobile. L’acquisition d’Adobe par Microsoft faisait partie des options envisagées. Voilà évidemment qui serait explosif, les deux compagnies proposant des plates-formes RIA (Rich Internet Applications) très avancées. Le Flash d’Adobe est aujourd’hui disponible (ou en passe de le devenir) sur de très nombreuses plates-formes mobiles. Microsoft Silverlight se veut pour sa part plus sophistiqué, l’ouverture ne se faisant toutefois qu’au travers de projets communautaires, comme Mono et Moonlight.

Si le marché a réagi positivement à cette rumeur - les actions des deux firmes étant en hausse -, tout n’est pas rose : la fusion de ces deux géants pourrait en effet chagriner les instances chargées de surveiller le marché et d’éviter l’apparition de positions monopolistiques. Toutefois, vu le poids actuel de certains acteurs, comme Oracle, Google ou Apple, une telle opération pourrait être rendue possible. D’un autre côté, placer Flash et Silverlight dans les mains d’une seule compagnie pourrait donner un coup de frein à l’innovation… faute d’une concurrence sérieuse sur le marché des RIA. Dans ce secteur, les utilisateurs profitent aujourd’hui de la surenchère technologique constatée entre les deux plates-formes. Et ce n’est certes pas JavaFX qui pourra reprendre ce rôle.

Enfin, il y a un point que Nick Bilton n’a pas relevé. La réunion entre les deux CEO pouvait avoir un autre but, moins excitant, mais aussi bien plus logique. Microsoft va prochainement dévoiler sa plate-forme mobile Windows Phone 7. Rappelons que seuls les programmes .NET peuvent fonctionner sur cette dernière, empêchant ainsi le portage ‘direct’ de certains logiciels, comme Firefox… ou Flash. Or, Adobe a su prouver qu’elle pouvait créer des solutions alternatives, tel l’outil permettant de transformer les applications Flash en logiciels natifs pour l’iPhone. Ce véritable compilateur, employant LLVM, s’adapte ainsi aux exigences d’Apple. Il est donc probable que Microsoft soit tout simplement venu demander poliment à Adobe de développer une version .NET (ou native ?) de son lecteur Flash et de son environnement d’exécution AIR, ce qui permettrait de mettre de nouveaux atouts du côté de Windows Phone 7.

Seul l’avenir nous dira quelles décisions ont été prises lors de cette réunion. Des annonces pourraient être formalisées lors de l’Adobe Max 2010 de Los Angeles, qui débutera dans quelques semaines.


Source: Silicon