Internet et plus généralement les nouvelles technologies constituent un progrès considérable en termes de communication et d’information : c’est indiscutable.
Mais ils constituent aussi le terrain de nouvelles formes de criminalité dont les enfants et les adolescents sont la cible facile.

Parmi les plus graves dérives de ces nouveaux outils figurent la cyberpédocriminalité, les phénomènes d’addiction aux « chats », aux jeux en ligne, la manipulation ou encore la confrontation à des images ou à des propos violents et les problèmes de socialisation qui peuvent en résulter. Dans un article paru dans la revue de la Gendarmerie nationale (février 2008), le constat est fait : l’augmentation du nombre d’auteurs et de victimes de la pédophilie via Internet depuis quelques années est indiscutable. Certains criminels considérés avant comme des pédophiles passifs ont fait le pas vers la pédophilie active. Certaines jeunes filles en quête d’admiration et de reconnaissance n’hésitent pas à offrir, de leur plein gré, des photos d’elles-mêmes particulièrement dévêtues. Ces photos se retrouveront dans des banques de données mondiales d’images pédophiles. Les criminels de l’Internet sont généralement animés par un sentiment d’impunité, car ils se croient à l’abri des lois. Il y a une chance sur trois d’être confronté à des images choquantes sur le Net, que ce soit à partir d’un ordinateur ou d’un téléphone portable, en cherchant un site sur un moteur de recherche, en cliquant sur un lien ou en téléchargeant films et musiques.

Le Centre for media freedom in the Middle East and North Africa (CMF MENA), un centre de recherche indépendant sur les médias, situé à Casablanca et à Londres, a publié un rapport sur les crimes via Internet en relation avec l’enfance marocaine, intitulé Les crimes de l’Internet et l’enfance au Maroc : un manuel pour la sensibilisation des enfants, parents et éducateurs. Basé sur une enquête auprès de plus de cent enfants de la ville de Casablanca, âgés de 10 à 17 ans, et des interviews avec des responsables dans le gouvernement et des ONG marocaines, le rapport révèle plusieurs faits. Plus des deux tiers des enfants interviewés déclarent avoir reçu des offres de voyages, de cadeaux ou de mariages par internet (Chat) de la part d’inconnus. Plus du quart des enfants utilisent les Internet cafés malgré l’interdiction des parents. Plus des deux tiers des enfants n’ont jamais entendu parler des crimes de l’Internet.

Aucune ONG marocaine n’existe pour travailler sur la sensibilisation des jeunes et des parents sur les dangers de l’Internet à l’instar des centaines qui existent dans plusieurs pays. Le gouvernement marocain ne traite cette question que de manière timide et se concentre plutôt sur l’aspect sécuritaire de l’Internet. Des solutions de protection des enfants des cybercriminels deviennent urgentes. Afin de lutter efficacement contre la cyberpédophilie, il existe des mesures simples : l’activation du contrôle parental, positionner l’ordinateur familial dans une pièce commune de la maison et non dans une chambre et ne jamais laisser les accès internet ouverts.

Par: Kamel Benelkadi - El Watan

Une réunion secrète aurait eu lieu lundi entre les dirigeants des deux entreprises.

Un pas a été franchi lundi dernier. Les dirigeants de Yahoo! auraient finalement accepté d'écouter leurs homologues de Microsoft, selon le Wall Street Journal. C'est la première rencontre de ce type depuis l'offre faite par Microsoft de racheter Yahoo! pour 44,6?milliards de dollars en cash et en action.

Selon les sources du WSJ, aucun banquier d'affaires n'était présent à cette réunion, dont l'objet était d'exposer aux équipes de Yahoo! l'intérêt d'une fusion des deux entreprises. Pas question, donc, de discuter du prix d'achat, d'emblée jugé insuffisant par Jerry Yang, le président de Yahoo!.

Depuis que le conseil d'administration du portail Internet a unanimement refusé l'offre de Microsoft, les prétendants se sont succédé pour porter secours au portail californien. Google aurait d'abord proposé une alliance commerciale à son concurrent. Ensuite, le groupe de Rupert Murdoch, News Corp, aurait à son tour offert d'être son chevalier blanc, avant d'y renoncer. Plus récemment, AOL, qui appartient au groupe Time Warner, aurait, lui aussi, ouvert sa porte à Yahoo!. Les nouvelles des discussions entre les protago­nistes n'ont pas enthousiasmé Wall Street. Hier, Yahoo! perdait 1,27 %, à 27,14 dollars, et Microsoft baissait également de 1,15 %, à 28,29 dollars.

De Londres à Genève


Par ailleurs, le portail Internet a annoncé hier qu'il allait transférer son siège européen de Londres à Genève, en Suisse, dans les prochains mois. Selon le communiqué de Yahoo!, «cette décision fait partie de notre stratégie internationale en cours pour accroître la compétitivité, assurer des résultats financiers, de la performance et de l'efficacité». Ce déménagement concernera 5 % de l'effectif de Yahoo! en Europe, ont précisé les dirigeants de l'entreprise. En revanche, ils n'ont pas donné d'information sur l'éventualité d'un plan de suppressions de postes à l'occasion de ce transfert. Ils ont plutôt cherché à rassurer, affirmant que Yahoo! Europe « demeure engagé à maintenir une forte présence sur tous ses marchés clés en Europe». Fin janvier, Jerry Yang avait annoncé la suppression d'un millier d'emplois dans l'ensemble du groupe, soit 7 % des effectifs.

TLEMCEN (Algérie) - Un cours d’enseignement à distance basé sur l’utilisation d’équipements sophistiqués a été animé, jeudi à Tlemcen, par des professeurs et des étudiants d’une classe virtuelle relevant de l’université "Abou Bekr Belkaid" en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Rachid Haraoubia. Ce cours de télé-enseignement avec des étudiants de l’université de Boumerdès, qui s’appuie sur des équipements vidéo et d’échanges de connaissances en langues nationale et étrangère, "aura un impact positif pour l’enseignement supérieur à l’ère de la la mondialisation", a expliqué au ministre un responsable du télé-enseignement.

Source: aps.dz

ALGER- Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Boudjemâa Haichour, a affirmé que le taux de pénétration pondéré des TIC au sein des Petites et moyennes entreprises (PME) algériennes est de 44,66 %. Dans une intervention au Club excellence management, le ministre a indiqué que ce chiffre est le résultat d'une étude non encore achevée par le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD). M. Haïchour a souligné que l'étude a englobé l'utilisation du téléphone fixe et portable, du micro-ordinateur, de l'Internet, de l'accès ADSL, des réseaux intranet et extranet, des sites web et des portails.

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    <b>Source: aps.dz</b>