Moins de six mois après que le constructeur Acer ait sorti son premier netbook, la firme remet ça et vous dévoile trois nouveaux modèles venant compléter la gamme Aspire One.

N’TIC Magazine : tout d’abord, quelles sont les raisons de votre venue à ce salon ?

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    Nous sommes venus ici à ce salon pour découvrir les nouvelles technologies de Samsung. N’oubliez pas que lorsque nous nous sommes installés en Algérie, nous nous sommes engagés vis-à-vis du consommateur algérien à lui proposer les dernières technologies de Samsung. 
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    Nous nous sommes également engagés à ce que, non seulement le produit soit disponible, mais aussi à un prix accessible pour toutes les bourses. Aussi, être présents ici nous permet de benchmarker notre marque par rapport à nos concurrents de taille mondiale tels que Panasonic, Sony, Sharp, LG, etc.… qui sont eux aussi présents sur le marché algérien.
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    Y’a-t-il des produits exposés à ce salon susceptibles d’être proposés aux algériens ?
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    Nous nous intéressons énormément aux dernières technologies du LCD. 
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    Nous nous efforçons donc à ce que les dernières innovations soient disponibles sur le marché algérien par Samha au plus tard en 2010 parce que notre usine démarrera en 2009.
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    L’Algérie est-elle considérée comme un pays important pour Samsung ? 
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    C’est évident. Je ne pense pas qu’on puisse investir 70 millions de dollars US dans un pays sans le considérer comme important. 
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    L’Algérie constitue un vecteur de développement dans la zone Afrique, particulièrement au Maghreb.
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    Justement, qu’en est-il de l’état d’avancement de l’usine de Samsung en Algérie ?
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    Nous avons finalement opté pour la ville de Sétif où nous avons eu toutes les commodités. 
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    Le chantier est bien avancé par rapport au planning fixé de telle sorte qu’au plus tard, le bloc de production sera livré en Février 2009 et la production lancée fin Juin-début Juillet.
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    Y’a-t-il des projets similaires en Afrique ?
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    En Afrique non mais ailleurs oui. Au-delà de la production de divers produits, ce qui compte pour nous c’est de préparer le futur, à savoir l’acquisition de la technologie de production d’appareils électroniques et électrodomestiques pour pouvoir assumer des développements au niveau local.  
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    Source : N'TIC N26
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N’TIC Magazine : Pourquoi Google a tenu à être présent à ce GITEX 08 ?

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    Yasmina Brihi : C’est pour rencontrer nos trois audiences qui sont : les spectateurs ou les visiteurs, les annonceurs et les entreprises. Tous ces gens sont venus nous voir à notre stand afin de découvrir nos différentes solutions et nous poser toutes sortes de questions liées à nos produits. D’ailleurs, nous avons programmé de nombreuses présentations.
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    Comment analysez-vous le marché du Moyen-Orient?
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    Il est clair que les marchés les plus développés en termes de publicité  sont les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite qui ont beaucoup d’annonceurs. Ces deux pays sont pour nous des exemples à suivre.  L’Egypte, par ailleurs, est un marché qui est en train de prendre de l’ampleur. Nous considérons l’Egypte et l’Algérie comme des marchés ayant un fort potentiel. Le Maroc affiche, lui aussi, une excellente croissance et il serait très souhaitable que les autres pays arabes suivent la même évolution. 
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    Quelle est la particularité et l’importance du marché MENA (Afrique du nord –Moyen Orient)  par rapport au reste du monde chez Google ?
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    Cela fait deux ans que nous sommes présents sur le marché MENA et que nous investissons, de deux manières. Tout d’abord, nous avons renforcé notre présence physique en ouvrant  des bureaux à Dubaï, au Caire et en Arabie saoudite. Ensuite, nous avons beaucoup misé sur les ressources humaines. Nous avons de nombreux ingénieurs qui travaillent sur des produits spécifiques au monde arabe.  Nous préparons la prochaine phase de notre développement dans cette région parce que nous sommes convaincus de son potentiel. Le marché algérien a mis un certain temps à décoller et le taux de pénétration d’Internet est encore très bas, mais le marché des TIC affiche une croissance incroyable, de l’ordre de 200 à 300% par an !
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    Il y a 2 mois, Google a lancé l’extension « .dz ». Comment cette décision a été prise ?
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    Nous essayons d’avoir un nom de domaine pour chaque pays. Pour certains, nous mettons plus de temps à y parvenir, comme cela a été le cas pour l’Algérie. En tous cas, dans la région du Moyen-Orient, la majorité des pays a son propre nom de domaine.
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    Concrètement, qu’est-ce que cela va changer pour les internautes algériens? Y’a-t-il une différence ?
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    Je ne suis pas experte pour vous répondre en termes techniques, mais une fois que nous avons le nom de domaine pour le pays, nous sommes capables de mettre à la disposition des internautes des contenus plus adaptés à leurs attentes spécifiques.
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    Comptez-vous faire des actions marketing pour promouvoir vos espaces publicitaires?
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    Nous voulons prendre notre temps et être sûrs que nos produits rencontrent l’accueil attendu.
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    Lorsque nous nous serons ancrés dans le paysage des internautes algériens, alors nous pourrons envisager de vendre les espaces aux annonceurs.
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    Quelques semaines avant le lancement de « Google.dz », Microsoft a lancé MSN Maghreb. Avez- vous été pris de vitesse par votre concurrent éternel ?
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    La concurrence est une bonne chose, elle va certainement aider le marché algérien à s’agrandir et à se développer.
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    Qu’en est-il du lancement de Chrome ?
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    Chrome a été une très grande réussite. Nous avons de nombreux échos très positifs. Ce navigateur fonctionne grâce à différents process parallèles. Chaque onglet utilise un process différent ce qui signifie que si un onglet a un problème, cela ne va pas avoir de répercussion sur les autres onglets.
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    Après le lancement de Google Earth, Google Maps et Chrome, à quoi peut-on s’attendre dans le court et moyen terme ?
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    Cela change tellement vite. Il est très difficile de prévoir ce qui va se passer dans un an ou même six mois. Une chose est certaine, Google est une société qui innove tout le temps.
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    Peut-on imaginer dans les mois à venir l’installation de Google en Algérie ?
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    Je pense qu'à l’avenir, nous aurons certainement une présence physique en Algérie et au Maroc parce que ce sont des marchés essentiels. Le marché des TIC progresse rapidement en Algérie, mais nous attendons le moment propice. 
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    Source : N'TIC N26
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N. LOUNES : depuis quand Samsung a investi le domaine des solutions d’impression ?
M. E. J. : Samsung a commencé à produire des imprimantes grand public dès 2001. Par ailleurs, nous occupons la deuxième place mondiale sur le marché des imprimantes laser.
Cette importante croissance a été rendue possible grâce à notre expérience dans le domaine des produits grand public tels que les téléphones portables et les appareils électroménagers.

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    Pourquoi avoir mis en avant durant ce GITEX les solutions d’impression pour les professionnels ?
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    Le marché des professionnels est beaucoup plus large que le marché du grand public.
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    Nous sommes donc en phase de pénétration de ce nouveau marché. Notre objectif est de nous positionner au mieux  sur ce segment stratégique. 
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    Comment se positionne Samsung sur le marché MEA (Afrique Moyen orient) ?
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    Dans la région MEA, le développement des solutions d’impression pour les professionnels BtoB est 3 à 4 fois plus important que dans le reste du monde.
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    Quant  à notre part de marché dans cette région, je peux vous assurer qu’elle est meilleure qu’au niveau mondial. 
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    Nous avons observé qu’en Algérie, Samsung n’a pas encore investi agressivement  le marché des professionnels.
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    Dans la région, nous sommes plus présents à travers des distributeurs et partenaires locaux.
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    Nos distributeurs actuels se focalisent surtout sur le marché des BtoC (particuliers). Nous essayons de les orienter de plus en plus vers le marché des professionnels, sachant qu’il faut déployer une logistique, un service et une assistance d’envergure pour ce marché.
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    Comment comptez-vous procéder afin de renforcer votre présence sur le marché des imprimantes ?
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    Nous procédons en deux étapes : la première concerne le marché BtoC, sur lequel nous tâcherons d’apporter une touche de style et  de design à nos produits et à intégrer  les meilleurs fonctionnalités et services.
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    La seconde étape est celle relative au marché BtoB (professionnels) : nous procéderons à la formation de nos partenaires, grossistes et distributeurs, afin qu’ils se familiarisent avec les produits professionnels dans le but d’améliorer le conseil et le service après- vente.
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    Quel sont vos objectifs à moyen terme ?
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    Samsung est déjà leader dans plusieurs gammes de produits technologiques, mais notre objectif est de figurer au top 3 de tous les segments IT d’ici à 2012. 
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    Source : N'TIC N26

N’TIC Magazine : parlez-nous de la participation de Samsung à ce salon.

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    La participation de Samsung à cette foire a été motivée par le fait que Dubaï est devenue une porte pour l’Afrique et le Moyen-Orient, en ce sens où elle permet à tous les pays du monde de suivre la tendance du marché surtout chez nos concurrents. Je dirais que ce que nous avons vu durant cette foire a confirmé ce que nous avions déjà constaté dernièrement à Berlin, à savoir la suprématie de Samsung. Franchement, je n’ai pas encore trouvé un concurrent de taille face à Samsung concernant l’approche audiovisuel (LCD, Plasma,…). 
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    S’agissant des LCD, nous avons toute une série que nos concurrents n’arrivent pas à suivre.
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    Justement, quelles sont les nouveautés technologiques de Samsung ?
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    Le produit qui m’a le plus impressionné est le LCD avec un poids réduit et une qualité d’image haute résolution, tout ceci à un coût réduit. 
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    Aussi, il ne faut pas oublier un élément important : Samsung commence à investir d’autres domaines comme celui de l’appareil photo numérique par exemple.
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    Samsung est en train de prendre de l’ampleur dans ce domaine qui était autrefois réservé à certaines marques. Donc, nous avons une gamme très large d’appareils photo et de caméscopes numériques pour lesquels Samsung aura un avenir prometteur.
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    Source : N'TIC N26

N. LOUNES : quelles sont les dernières technologies que Samsung a introduit dans ses moniteurs LCD ?
M. P.Y. : Samsung développe des solutions que les consommateurs attendent, surtout en matière d’ergonomie, de design et de qualité d’image. Nous avons récemment mis sur le marché des écrans équipés de la technologie « Crystal design ».
Nous avons aussi des solutions et des technologies clées dans les domaines du contraste et de la luminosité des écrans.

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    Les moniteurs Samsung sont-ils tous équipés de la technologie HD et de hauts parleurs ?
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    La technologie HD est intégrée à tous nos nouveaux  moniteurs LCD, et nous avons même intégré des hauts parleurs sur certains modèles, notamment sur les 19, 20, 22, 24, 26 pouces. Nous avons aussi lancé le moniteur crystal, qui est un moniteur multifonctions.
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    Parlez-nous de votre part de marché dans la région ?
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    En 2007, notre part de marché sur le segment des moniteurs LCD est de 22%, ce qui se rapproche de la moyenne mondiale. 
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    Nous avons réalisé au premier semestre de cette année 21 % de parts de marché et nous espérons atteindre les 24 % d’ici la fin de l’année.
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    Pouvez-vous nous parler des usines de production d’écrans LCD ?
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    Nous sommes producteurs de composants pour le compte des plus grandes marques informatiques, mais aussi des produits de la marque Samsung.
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    Nous sommes présents à travers des usines en Corée, en Chine, en Hongrie, en Roumanie, en République Tchèque, au Vietnam, en Inde, en Thaïlande, en Indonésie, au Mexique, au Brésil, en Malaisie. Une usine ouvrira prochainement ses portes en Algérie, mais pour le moment nous ne produirons pas de moniteurs LCD dans cette usine. Nous suivrons d’abord  l’évolution de cette activité.
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    Quel est votre position en Algérie ?
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    Le marché algérien représente une priorité pour notre marque dans la région. Nous comptons pour les années à venir doubler nos parts de marché dans un pays où nous sommes par ailleurs leader dans notre domaine d’activité.
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    Quel est le futur des moniteurs LCD ?
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    Nous sommes les spécialistes de la technologie des moniteurs, contrairement à la concurrence qui est plutôt spécialisée dans la production de composants informatiques. Nous continuerons à améliorer sans cesse ce savoir faire pour rester les premiers sur ce segment.
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    Les évolutions technologiques sur lesquelles nous concentrons nos efforts,  sont le LED, l’augmentation de la taille des écrans, l’ergonomie et les technologies sans-fil. 
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    Les prix vont toujours baisser ?
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    Tout dépend de l’offre et de la demande. En début d’année les prix ont baissé, puis ils se sont stabilisés au début du second semestre. Au début de l’année prochaine, la production sera plus forte que la demande, ce qui va entraîner une baisse des prix. Ensuite, le marché se stabilisera dans la durée.
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    Source : N'TIC N26
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La mise en oeuvre du plan stratégique e-Algérie 2013 semble être la priorité du nouveau Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (PTIC), M. Hamid Bessalah. De manière énérale, il s’agit, selon les dires du ministre, d’introduire les TIC dans tous les secteurs d’activités, à savoir l’emploi, la formation, l’état civil, l’industrie, les banques, le tourisme, la santé, l’enseignement supérieur, etc.…

L’Algérie a connu, ces trois dernières années, un important développement de sa toile. Des centaines de portails, de sites d’information, de blogs et de sites personnels ont vu le jour, au grand bonheur des 4,5 millions d’internautes algériens avides de contenus locaux. Ce développement a suscité aussi l’intérêt des principaux annonceurs du pays, qui ont désormais trouvé un nouveau média, peu coûteux, flexible et permettant un ciblage plus précis.

D’après une récente étude internationale menée pour le compte d’HP (Hewlett Packard), si 86% des décisionnaires technologiques ont déployé des projets de virtualisation, la grande majorité d’entre eux déclare qu’ils n’auront virtualisé qu’à peine 25% de leurs systèmes d’ici à 2010.